Lundi 14 novembre : (suite)
Après ce petit tour dans "Garden District", nous retournons sur l'avenue St Charles. Nous passons alors à proximité du musée de la seconde guerre mondiale (que nous n'aurons pas le temps de le visiter), avant d'arriver au "Lee Circle". Après ce rond point, l'avenue St Charles est en sens unique, nous ne pouvons plus la suivre. Nous continuons donc sur "Camp Street" qui nous mène tout droit dans la rue de Chartres, celle de notre hôtel. Nous nous dépêchons alors d'aller rendre les vélos. Il n'est que 3 heures et demie de l'après-midi mais nous avons le dos en compote (vu la position sur ces engins, plié en 4, ça nous promet des courbatures pour les prochains jours... Et dire que tous les Américains roulent comme ça sur ce genre de vélo ). Malgré tout (la position inconfortable sur ces engins et les déraillements à répétition), c’était tout de même une très chouette balade à faire !
Nous passons ensuite déposer nos sacs à dos à l'hôtel avant de repartir aussitôt profiter de la belle lumière de cette fin d'après-midi très ensoleillée. Nous re-re-re-refaisons donc une partie de la rue Royale (la plus belle rue du quartier français). Au croisement avec la rue Saint-Pierre, un bon groupe de jazz s'est installé dans la rue pour jouer. Nous les écoutons alors un bon moment avant de revenir vers la rue Decatur car Anne-Marie veut, comme à chaque voyage, s'acheter un T-shirt souvenir. Après de longues minutes infructueuses de recherche, sans qu'Anne-Marie arrive à choisir un T-shirt, Christophe demande un temps mort : il veut rejoindre la rive du Mississippi pour profiter du coucher de soleil sur le fleuve (la recherche du T-shirt reprendra ensuite, de nuit).
Nous retournons ensuite à l'hôtel pour nous reposer une petite heure (et finir les pralines à la noix de pécan, aromatisées au rhum). A 6 heures et demie, nous nous rendons au restaurant "Gombo shop", rue St Pierre, pour y manger tôt comme des Anglais, ou des Américains. Le serveur nous guide beaucoup pour choisir les plats (ou disons qu'il a presque choisi pour nous ). En entrée, il nous sert donc un assortiment de trois gombos à partager (poulet, dinde et fruits de mer) avant que nous commandions une "combination plate" à partager (à 14,99 $), composée de jambalaya (encore), d'haricots rouges et d'un étouffée de crevettes (pas mauvais). Pour arroser tout ça, nous avons commandé l'un des cocktails les plus populaires de la Nouvelle-Orléans, un "bloody mary" (à 8,99 $) dans sa déclinaison Cajun, c'est à dire servi avec un haricot vert au vinaigre (en pickle).
En dessert, le serveur nous suggère du "bread pudding" avec une boule de crème glacée. Anne-Marie aurait préféré la glace seule mais Christophe n'aurait pas pris de crème glacée. Le serveur a eu raison d'être très directif car un seul dessert pour deux est largement suffisant et, en plus, la glace permet d'adoucir le goût du "bread pudding" trop sucré.
En sortant du restaurant, nous nous rendons donc au "Preservation hall". Une très longue file d'attente s'est formée sur le trottoir. Un peu avant 8 heures, une dame est venue nous demander de préparer les 15 $ (par personne) en liquide. Elle nous informe aussi que, généralement, toutes les personnes attendant entre l'entrée du "Preservation hall" et le poteau où nous sommes, arrivent à entrer dans la salle de concert qui est toute petite. A 8 heures, les spectateurs commencent à entrer, la file avance. Le suspense est grand : pourrons-nous entrer ? Ouf, nous sommes dans les toutes dernières personnes à passer le seuil du "Preservation hall", mais nous avons pu entrer. Nous nous entassons alors, debout, dans la toute petite salle. C'est loin d'être confortable mais au moins, vu la taille de la salle, nous sommes à moins de 3 mètres de la scène. Le groupe de 7 musiciens (piano, clarinette, trompette, trombone à coulisse, saxophone, violoncelle et batterie) commence à jouer à 8 heures un quart. Les musiciens sont vraiment très bons ! Les 45 minutes du concert passent alors très rapidement malgré l'inconfort de la position debout. C'est même passé trop vite, nous aurions bien aimé en écouter un peu plus. C'est vraiment le truc à faire à La Nouvelle-Orléans.
Après le concert de jazz, nous refaisons un dernier tour dans la rue Bourbon, histoire de voir si la même atmosphère de beuverie règne aussi la semaine : oui, même s'il y a un peu moins de monde que le week-end, c'est toujours la beuverie monstre dans cette rue. Nous ne nous y attardons pas et nous retournons au plus vite dans la rue Royale pour rentrer à l'hôtel.
Météo de la journée :
Grand ciel bleu toute la journée, température clémente, même s'il faisait un peu frais le soir.