Samedi 12 novembre : (suite)
Après avoir passé plus de 2 heures avec le guide, le tour est censé se terminer au cimetière mais il nous propose de revenir avec lui jusqu'à son local de la rue Decatur. La visite continue donc, sur un ton moins historique mais plus informatif : le plus vieux restaurant de la ville, le deuxième le plus vieux restaurant, la plus vieille pharmacie de la ville, son restaurant préféré, un restaurant bon marché qu'il nous conseille car les portions servies ne sont pas gigantesques (le "Napoléon's house"). Au détour d'une rue, nous tombons sur un défilé de mariage traditionnel, avec les mariés en tête, suivis par une fanfare (jouant du jazz) et les invités agitant des mouchoirs blancs au dessus de leurs têtes... Sauf que ce n'est pas un vrai mariage, le guide nous fait remarquer qu'i y a des cameramen au carrefour, c'est certainement le tournage d’une publicité. Au final, même si nous n’avons pas suivi tout ce qu’a dit le guide, la visite était vraiment très intéressante car ce dernier est vraiment passionné et nous avons passé 3 heures avec lui !
Nous passons ensuite déposer nos sacs à la chambre d'hôtel, avant de partir en quête de nourriture sur le marché français. Nous nous décidons pour un "Po'boy", une spécialité de Louisiane : dans une sorte de pain à hamburger / hot dog, se trouve de la salade, deux tranches de tomates et des "buffalo shrimps", des sortes de boulettes épicées et frites. Le tout est recouvert de sauce blanche et servi avec des frites. C'est bien gras, pas vraiment mauvais mais pas terrible quand même. Promis, juré, nous ne recommencerons plus ! Après ce déjeuner assez décevant, nous passons faire un saut rapide au "Napoléon's house", histoire de voir si nous pourrons mieux manger ce soir : en effet, ce n'est pas cher, nous reviendrons là pour le dîner !
Nous retournons ensuite à la chambre d'hôtel pour utiliser la Wifi : nous devons nous rendre au "Smoothie King Center" pour le match de NBA à 18 heures et nous voulons savoir quel transport en commun il nous faut prendre. C'est assez simple : il nous faut sortir du quartier français à pied (car aucun transport en commun ne passe dans le quartier) et prendre le tramway n° 49 sur "Rampart Street" qui nous mènera directement à proximité de l'arène. Comme il n'est que 3 heures et demie, nous flânons un peu pour profiter de la belle lumière pour faire des photos, avant d’aller attendre le tramway à 4 heures devant le parc "Louis Armstrong".
Une demi-heure plus tard, nous arrivons au "Smoothie King Center", devant les contrôles de sécurité situés à l'extérieur de l'arène : pas de sac à dos, pas de caméscope (alors que tous les smartphones font de la vidéo, comme tous les appareils photos, passons ), ni d'appareil photo avec des objectifs de plus de 6 pouces. Et bien évidemment, aucune consigne à bagage n’est disponible dans les parages... Branle-bas de combat : nous prenons un taxi pour revenir au plus vite à l'hôtel (alors que les rues du quartier français sont un peu bloquées par les défilés de mariage, les vrais, ceux où les mariés et leurs invités défilent avec un verre d'alcool à la main) pour déposer nos appareils photos (sauf le tout petit compact Pentax qui nous rend toujours d'incroyables services) avant de retourner prendre le tramway sur "Rampart Street" (au premier trajet, nous aurions dû prendre aussitôt le forfait "une journée" pour les transport en commun : il s'achète directement dans les transport en commun, comme le tramway, pour 3 $, contre 1,25 $ pour un ticket simple). Nous sommes finalement de retour à 5 heures un quart au "Smoothie King Center", nous n'avons pas perdu trop de temps. Avant de rejoindre nos places, nous achetons deux smoothies : inutile de se prendre la tête pour le choix des fruits, c'est banane-fraise pour tout le monde !
Le match commence bien évidemment par l'hymne national américain joué par une école de la Nouvelle-Orléans. Les Américains sont tous debout, la main sur le cœur (nous nous sommes levés, par respect, mais hors de question de mettre la main sur le cœur, faut pas déconner quand même
). Le match est ensuite très haché, les temps morts se succèdent toutes les deux ou trois minutes (allez, peut-être 5 minutes), même si les temps de jeu sont très intenses. Les joueurs, des géants à grands pieds, traversent le terrain en seulement quelques foulées. Le ballon, quant à lui, rentre rarement dans le filet, surtout pour les Pelicans, l'équipe de la Nouvelle-Orléans, qui rencontrent ce soir les Lakers, l'équipe de Los Angeles.
L'ambiance à l'intérieur de l'arène est assez surnaturelle : les gens mangent, boivent, se lèvent, marchent, tournent en rond, se regardent dans l'écran géant... Au début du match, les gradins étaient peu remplis mais les spectateurs (à 40 $ la place quand-même) arrivent en cours de match et s’assoient sans respecter les numéros des sièges (surtout en fin de match), ce qui crée des déplacements réguliers de spectateurs.