Le square Jackson et la cathédrale Saint-Louis
Vendredi 11 novembre : Les crevettes...
Jour de départ : réveil à 4 heures du matin, taxi à 5 heures (un peu en retard), dépose bagage, contrôle de sécurité (au hall D), embarquement... Bref aucun souci à Toulouse. Par contre, arrivés à l'aéroport Roissy-CdG, changement de programme lors du passage du contrôle de la police de l'air et des frontières : seulement 3 agents sont en poste pour vérifier les passeports d'un petit millier de passagers. Il y a bien deux cabines automatiques "PARAFE" mais ce système n'est pas très rapide : il faut d'abord scanner son passeport sur une borne située devant un sas, puis la porte avant du sas s'ouvre, doucement, et se referme doucement, on scanne alors son pouce et la porte arrière du sas s'ouvre, doucement, pour enfin montrer sa carte d'embarquement à un policier... Dans le meilleur des cas, un passager peut passer en deux minutes mais beaucoup de personnes ne savent pas s'en servir et dans ce cas, le contrôle peut prendre près de 10 minutes ! Pas très au point ce système...
Après une attente d'une bonne quarantaine de minutes, nous finissons enfin par passer ce contrôle de police, pour retomber aussitôt dans une nouvelle file d’attente : il faut prendre un bus pour accéder aux autres terminaux de l'aérogare et ces "petits" bus n'embarquent qu'une cinquantaine de personnes à la fois. Heureusement que nous avions prévu deux heures d’escale car Roissy-CdG défend haut la main son prix de pire aéroport au monde, juste devant celui de Francfort. Une Américaine d'Atlanta est complètement perdue : personne ne la renseigne sur l'endroit où elle doit prendre son avion (le même que le nôtre) et personne ne semble parler anglais à Roissy-CdG.
Du coup, nous lui disons de nous suivre. Heureusement, il n'y a pas de nouveau contrôle de sécurité et le vol est déjà en retard à cause d'un problème d'APU ("Auxiliary Power Unit" : le système de l'avion qui permet de fournir l’électricité et la climatisation lorsque les moteurs sont à l'arrêt). Par contre, à l'instar de Lufthansa, il n'y a qu'une seule et longue file d'attente pour embarquer dans le désordre total (c'est à dire, sans suivre les numéros de rangées dans l'avion). Nous décollons donc en retard (heureusement, celui-ci sera rattrapé pendant le vol).
Le vol se déroule plutôt bien : il n'est pas trop long, le repas n'est pas mal du tout (avec un verre de champagne) et un encas est servi 2 heures avant l’atterrissage (juste un tout petit bémol : même si on peut aller se chercher à boire à l'arrière de l'appareil, les hôtesses et stewards ne sont passés qu'une seulement fois avec des plateaux pour distribuer des verres d'eau, alors que sur les vols KLM ou, encore mieux, Lufthansa, l'équipage passe régulièrement avec un choix de boissons non-alcoolisées ; mais c’est quand même bien mieux que sur "Turkish Airlines" où le service est très désordonné).
A Atlanta, le passage de l'immigration est assez long, même si il y a bien plus d'agents en fonction qu'à Roissy-CdG. Il faut dire que le contrôle en soit prend du temps : il faut répondre à quelques questions comme le motif du voyage ou la somme en liquide que nous avons avec nous (nous arrivons à décrocher une léger sourire à la policière en lui disant que nous n'avons presque rien en liquide sur nous, mais que nous avons une carte bancaire avec laquelle nous pourrons retirer de l'argent), puis il faut scanner le pouce de la main droite, les 4 autres doigts de cette main, puis le pouce de la main gauche, les 4 autres doigts, et se faire prendre en photo, sans lunette. Ce système ne fonctionne pas bien lors du passage de Christophe qui doit recommencer 4 fois, le pouce droit, les 4 doigts, le pouce gauche, etc...
Nous récupérons ensuite nos sacs en soute qui ont largement eu le temps d'être débarqués de l'avion, avant de les redéposer 50 mètres plus loin, après le passage de la douane (aucun contrôle, juste un agent qui récupère la fiche de douane que nous avons remplie dans l'avion, sans rature). Nous attendons ensuite pour passer le contrôle de sécurité : pas besoin de sortir les appareils photos du sac mais il faut enlever les chaussures pour passer le scanner corporel. Heureusement, tout se passe sans problème, ça prend juste beaucoup de temps. Il ne nous reste alors plus qu'à prendre la navette ferroviaire (rapide) qui nous permet de rejoindre le terminal pour notre dernier vol de la journée.