Budget : (suite)
Pour les visites ou excursions : compter 20 $ / 25 $ par personne pour une visite de plantation, une visite guidée à pied à la Nouvelle-Orléans, une location de vélo ou un "swamp tour" (c’est le tarif de base pour la moindre excursion ou visite), et 50 $ pour l’airboat (où il faut au minimum être 3). Avec au moins une visite par jour, ce poste de dépense est loin d’être négligeable mais trop excessif (par contre, le show publicitaire de la NBA n'est vraiment pas donné, on peut faire deux heures d'airboat pour le même prix). A savoir, l’entrée dans les "state parks", les parcs géré par l’état (qui peuvent être des maisons historiques ou des musées) est souvent gratuit (ou une somme modique quand l’entrée est tout de même payante).
Côté essence, c’était le jackpot : 2 $ le gallon, soit moins de 50 centimes d’euros le litre (en 1999, l’essence venait de franchir le cap symbolique des 1 $ le gallon et Bill Clinton avait dû affronter de nombreuses manifestations). Les voitures américaines restant tout de même plus gourmandes que les voitures françaises, on faisait du 6 à 7 litres au 100 km (nous avons fait 1.000 miles en tout). Le poste essence n’a donc pas explosé le budget du voyage.
A titre informatif, la canette de soda (Coca-Cola), achetée dans les distributeurs automatiques des hôtels, à 50 cents (mais elle était quand même plus souvent à 25 cents) en 1991, est à 75 cents en 2016, ce qui fait une inflation moyenne de 1,64 % par an. C’est bizarre, en France, la baguette de pain, qui était à un peu plus de 4 francs en 1991 ou à 5 francs en 2000 (de la bonne baguette, d’accord, mais le truc à un 1 franc des supermarchés pouvait-il s’appeler baguette ?), vaut en 2016, avec la même inflation, 1 euro ! C’est bizarre que l’effet de l’Euro se soit aussi faire ressentir aux USA ? C’est peut-être pour ça qu’ils ont élu leur truc orange et que les Français risque d’élire un (ou une) populiste qui, au lieu de mettre tous les maux du pays sur le dos des Mexicains, les mets sur le dos des "arabes"...