Samedi 14 novembre : Dernier bain !
Nous nous levons de bonne heure pour finir de boucler les bagages avant d'aller profiter d'un dernier et long bain à "Bachelor's Beach". A 8 heures et demie du matin, nous sommes seuls sur la plage, juste accompagnés de quelques pélicans qui pêchent les bancs de petits poissons qui virevoltent autour de nous. C'est vraiment le paradis ! D'accord, l'eau est froide alors qu'à la même température, nous la trouvions chaude 14 jours plus tôt... On s’y habitue vite !
Après une dernière douche et un coup rapide de balai (même si le ménage de fin de séjour est compris dans les tarifs du "Coco Palm Garden"), nous chargeons les bagages dans la benne du pick-up avant d'aller rendre les clefs de l’appartement. A 10 heures un quart, nous sommes au parking situé au nord de Kralendijk, où nous avons rendez-vous pour rendre la voiture de location à 11 heures du matin. Heureusement, le loueur arrive à 11 heures moins le quart et, sans même vérifier l'état de la voiture, il nous reconduit à l'aéroport, en passant par le front de mer, pour nous permettre de profiter une dernière fois de la vue sur la mer (c'est du sadisme ).
A l'aéroport, pour payer le bagage supplémentaire, la femme au comptoir d'"Insel Air" a du mal à se servir de son ordinateur pour nous sortir la facture de 105 $US. Et oui, ça fait cher mais sans bagage supplémentaire, nous n'aurions pas pu prendre de photos sous-marines. Puis, nous aurions loué le matériel de plongée à Bonaire (juste la stab et détendeur), pour 12 jours de plongée, ça nous aurait coûté plus de 150 $US par personne (au moins, nous avons plongé avec notre matériel, que nous connaissons bien). Au contrôle d'immigration, l'agent qui vérifie nos passeports, nous parle aussitôt des attentats de Paris : oui, c'est difficile de comprendre ce qui se passe dans la tête des ces décérébrés (même si la réponse est évidente : rien, il n’y a que du vide dans la tête de ces assassins) !
L'embarquement dans le Fokker 50 d'"Insel Air" se déroule très en avance. Nous décollons aussi très en avance (la couleur rose de salines et les différents bleus de la mer autour de Bonaire sont assez irréels) et après 15 minutes de vol, nous atterrissons à Curaçao à l'heure où nous devions décoller de Bonaire, c'est-à-dire à une heure et demie de l'après-midi. Ca, c'est de la ponctualité !
L'aéroport de Curaçao est plus grand que celui de Bonaire mais le contrôle de sécurité pour rejoindre la salle d'embarquement est assez particulier : une femme, seule, s'occupe de vérifier les cartes d'embarquement, de vérifier qu'on ne bippe pas en passant sous le portique du détecteur de métal et de passer nos bagages cabines aux rayons X ! Nous n'avons plus qu'à attendre trois heures, sous les immenses et impressionnants brasseurs d’air de la salle d'embarquement. Pour déjeuner, il n'y a guère le choix : fast-food ou fast-food ! Nous prenons donc deux hot-dogs, avec des frites et deux cocas. 25 $US : c'est moins pire qu'à Frankfort !
Vers 4 heures et demie, nous embarquons dans le B-747 de KLM qui est arrivé une heure avant. Nous sommes assis sur la dernière rangée de sièges tout au fond de l'avion, près des toilettes, mais au moins, nous pouvons abaisser le dossier de nos sièges sans gêner personne. L'hôtesse en poste à côté de nos sièges, fort sympathique, nous parlent des attentas de Paris, nous ne savons pas quoi dire... Nous décollons à 17h05 précises, la ponctualité est vraiment une des qualités de KLM !
Le vol se déroule sans encombre même si être à côté des toilettes n'est pas forcément le coin le plus tranquille de l'avion, entre les gens qui venaient discuter et cette mère qui est venue essayer de calmer son bébé, pour qu'il arrête de pleurer (ses voisins ont dû être heureux de ne pas entendre le poupon hurler, mais nous, pas vraiment ). Nous essayons quand-même de dormir un peu...
Météo de la journée :
Grand ciel bleu (mais nous avons à peine eu le temps d'en profiter) avec beaucoup de vent !