Jeudi 12 novembre : La panne !
Ca y est, c'est notre dernier jour de plongée ! Cette semaine, nous avons vu moins de poissons hors du commun mais il y avait plus de houle, de vent et aussi beaucoup plus de plongeurs que la semaine dernière. Le choix des sites pour cette dernière journée a donc été crucial, histoire de choisir les sites les plus prometteurs pour finir le séjour plongée en beauté !
Après avoir chargé le matériel de plongée dans la voiture, Christophe tourne la clef de contact : rien, nada, plus de batterie ! Nous voilà bien. Après avoir vérifié les cosses de la batterie, nous essayons de faire démarrer le moteur en poussant le pick-up. Rien à faire, la voiture est trop lourde. Anne-Marie part alors aux bureaux du "Coco Palm Garden" pour téléphoner au loueur de voiture (au passage, elle a repris les passeports car demain, nous comptons visiter le parc national au nord de l'île et nous aurons besoin de nos passeports pour y entrer), pendant que Christophe vide les cendres du barbecue pour s'occuper (snif, hier au soir, c'était le dernier barbecue du séjour).
Un quart d'heure plus tard, une femme envoyée par l’agence de location arrive avec un booster pour la batterie. Espérons que ça marchera ! Christophe est certain de ne pas avoir oublié les phares (en plus, nous sommes rentrés de jour de Windsock) et pense que le problème vient d'ailleurs, mais lorsque le moteur redémarre, les warnings clignotent ! Il se rappelle alors avoir entendu des coups de klaxon en pleine nuit. Mais, à moitié endormi, il n'avait pas réalisé. La première hypothèse qui lui vient à l'esprit est que la voiture, garée comme d'habitude dans la rue, juste devant l'appartement, gênait quelqu'un qui a klaxonné et a ensuite mis les warnings (la voiture n'est pas fermée à clef la nuit). Seconde hypothèse : quelqu'un a klaxonné parce qu'il a vu que les warnings étaient allumés !
D'ailleurs, les warning viennent de se remettre de nouveau en route ! L'interrupteur est mal positionné et il peut facilement être touché par le genou du conducteur lorsqu'il descend du véhicule. Ca ne vaut rien ces voitures chinoises, mal conçues, et d'une ergonomie désastreuse : on ne met pas le bouton de warning sous le volant !
Quoiqu'il en soit, la femme de l'agence de location essaiera de nous trouver une autre voiture pour visiter le parc national si à nouveau, nous avons des problèmes de batterie. En attendant, nous laissons tourner le moteur, pour recharger la batterie.
Après ce contretemps, nous passons à "Port Bonaire" reprendre des blocs pleins (en laissant tourner le moteur) avant de rejoindre à 9 heures et demie le site du "Hilma Hooker". Nous avons juste une heure de retard sur le planning de la journée. Après une longue nage pour rejoindre la bouée accrochée sur la proue de l'épave et poussée au large par le vent, nous descendons le long du bout qu'un petit poisson bourse graffiti juvénile semble avoir pris comme domicile. Arrivé au fond, nous remarquons deux tarpons au dessus de nos têtes et trois barracudas de belle taille qui stationnent au dessus de l'épave par 10 à 15 mètres de fond. Poisson ange français, vivaneau et lippus se laissent photographier par Anne-Marie, tout comme l'hélice de l'épave... Difficile pour cette dernière de s'en aller à notre approche
!
Lorsque nous sommes de retour à la proue de l'épave, aucune raie aigle ne passe dans les parages. A cause de la panne de batterie, nous avons loupé l'heure du rendez-vous avec la raie aigle !!! Mais, c'est peut-être aussi à cause de la présence de nombreux plongeurs sur l'épave, ce matin ? Nous remontons ensuite doucement le long du tombant où un tarpon nous rejoint, avant de faire demi-tour avec Anne-Marie accrochée à ses nageoires
. Nous croisons ensuite un mérou d'une espèce que nous n'avons jamais vu. Il s'agit certainement d'une "badèche tigre" !
De retour à la voiture, Christophe remet le moteur en marche au plus vite, histoire de voir si la voiture redémarre et de permettre à la batterie de continuer de se recharger. Nous nous rendons alors à "The Invisibles" pour la trente-et-unième et dernière plongée du séjour (les vacances sont passées à une vitesse grand V). Au moment où nous commençons à nous préparer pour la seconde plongée de la matinée, après une heure d'intervalle surface, Christophe remarque que les warnings sont en marche. Le bouton des warning est vraiment très, très mal placé, au niveau du genou, sous le volant !