Mardi 10 novembre : (suite)

Du coup, nous nous rabattons sur "Weber's Joy", site que nous avons déjà refait pendant ce séjour. Sans regret car au cours de la plongée, nous croisons un poisson ange français pas farouche du tout (une fois qu'on s'est approché d'eux sans les faire fuir, ces poissons anges tolèrent très bien la présence d'un plongeur à une cinquantaine de centimètres d'eux). Bien évidement, nous observons aussi des poissons perroquets, d'autres poissons anges, des poissons coffres, une petite murène dorée à la fin de la plongée et des monnaies caraïbes. Le retour par le haut du tombant nous a permis de profiter d'un paysage sous-marine assez particulier : des colonnes de corail se dressaient toutes droites, on aurait dit les troncs d'une forêt (éparse) pétrifiée (la visibilité était assez extraordinaire).

Après un passage à l'appartement pour déposer nos affaires de plongée, nous retournons vers 17 heures au centre de Kralendijk pour manger une glace et nous balader un peu sur le bord de mer. Nos assistons alors au départ du Monarch, le paquebot de croisière qui faisait escale aujourd'hui à Bonaire. Il en faut du temps à l'équipage pour décrocher et ranger toutes les amarres de cet immeuble flottant qui est loin d'être à loyer modéré. Par curiosité, nous avons cherché sur internet : 399 euros (minimum) la semaine dans la plus petite cabine, sans la nourriture (et il y a fort peu de chance que les passagers puissent se faire à manger dans leurs cabines) et ça monte jusqu'à 2.500 euros pour les cabines les plus luxueuses... Payer aussi cher, pour un espace ridiculement petit, entassés les uns sur les autres : trop peu pour nous !

A la tombée du soleil, nous rentrons à l'appartement, préparer nos filets de mahi-mahi au barbecue, tout en vidant les cartes mémoires et en sirotant un petit verre de vin blanc, bien frais, pendant que le poisson grille... C'est comme ça que nous voyons les vacances, en tout cas pas avec 2.300 autres vacanciers dans un espace de 268 mètres de longueur par 32 mètres de largeur (même sur plusieurs niveau) !

Météo de la journée :
Bonne averse vers 10h30, juste avant les couses, puis grand bleu avec du vent et un peu de houle.

Mercredi 11 novembre : Sauvée par Windsock !

La première plongée de la "Two Tank Dive" de ce matin s'effectue à Tolo. Après avoir repris des blocs pleins à "Port Bonaire", nous nous immergeons vers 9 heures du matin pour une plongée un peu décevante mais nous avons quand-même croisé quelques poissons anges royaux, poissons anges français, un poisson porc-épic et une multitude de carrelets paons sur le sable par 6 / 7 mètres de profondeur. Certes, nous n'avons pas vu de tortue, de raie aigle ou de zawag bleu mais c'était quand-même une belle plongée, nous devenons difficiles !

Après cette première plongée, nous rejoignons le parking de Karpata pour attendre d'avoir une heure d'intervalle surface et grignoter un peu en attendant. Alors que nous étions encore dans la voiture, 6 iguanes sont arrivés très rapidement, même pas une dizaine de seconde après avoir ouvert le parquet de gaufres ! L'un d'eux est même très vorace et n'hésite pas à s'approcher très près de nous. Nous ferons alors bien attention de laisser les vitres ouvertes au minimum pour éviter de se retrouver avec un des ces gros reptiles dans la voiture.

La mise à l'eau à Karpata est un peu difficile aujourd'hui. La houle est bien plus présente que la semaine dernière et quelques fortes vagues passent au dessus du gros bloc de béton. Nous procédons cependant exactement comme la dernière fois. Anne-Marie se met à l'eau par la gauche du bloc de béton, enfile difficilement ces palmes alors que les vagues la secoue un peu, avant que Christophe, debout sur le bloc de béton, lui passe le caisson photo. Christophe remonte ensuite chercher son bloc dans le pick-up et doit attendre qu'un plongeur assez âgé aide sa femme, âgée elle-aussi, à se mettre à l'eau. C'est bien de pouvoir encore plonger à cet âge, nous espérons que nous pourrons en faire autant, mais le choix de se site où la mise à l'eau est difficile par temps de houle, nous semble une mauvaise idée.