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BONAIRE du 31 octobre au 15 novembre 2015
Voyage du 31 octobre au 15 novembre 2015
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Dimanche 8 novembre : (suite)

Nous faisons ensuite quelques photos des anciennes maisons d'esclaves de "Red Slave" et de "White Slave", puis du cargo en train de charger du sel (ces prochains jours, nous ne pourrons pas plonger au quai de chargement du sel), avant de rentrer à l'appartement nous reposer un peu. Cette demi-journée sans plonger nous a fait du bien car nous commencions vraiment à être bien fatigués.

soleil

Météo de la journée :
Un peu nuageux le matin, disparition des nuages l'après-midi et donc, grand ciel bleu ! Par contre, il y avait du vent (et du kite-surfeur sur l'eau) !

Lundi 9 novembre : A l'affût !

En arrivant à 9 heures et demie du matin à "1000 Steps", le parking est rempli de voitures et un bateau de plongée est amarré à la bouée. Ca risque de faire du monde sous l'eau... Heureusement, nous n'avons croisé que 3 plongeurs sous l'eau, en une heure de plongée. La plupart des plongeurs ne descendent qu'à 10 mètres de profondeur (sauf les 3 que nous avons croisés, qui étaient plus profonds que nous) et restent sous l'eau bien moins d'une heure. Malheureusement, la plongée a quand-même été un peu tristounette car nous avons juste vu quelques poissons anges français, énormes, quelques poissons porcs-épics et toute la faune habituelle, présente en nombre sur le site, mais pas de tortue ou de grosse langouste ! La plongée était quand-même bien mais nous commençons à nous lasser... Il va falloir retourner en Martinique, pour ne voir que quelques petits poissons anges juvéniles coincés dans des nasses, pour nous remémorer la chance de plonger à Bonaire ;-).

Nous nous rendons ensuite à Tolo pour la seconde plongée de la "Two Tank Dive" de ce matin. Il y a aussi plein de voitures garées sur le parking du site. En attendant que nos ordinateurs de plongée affichent une heure d'intervalle surface, nous observons les autres plongeurs en train de remonter.

Certains qui se sont perdus en plongée (les mêmes que nous avons vus hier, perdus à "The Invisibles") tentent l'escalade laborieuse des rochers, palmes aux pieds et bloc sur le dos au lieu de nager en surface pour retourner vers la plage de corail mort (là où il faut normalement entrer et sortir de l'eau pour ne pas abîmer le corail). Un autre plongeur, déstabilisé par une petite vague, se casse la figure sur cette plage, sous le poids de ses nombreux blocs de plongée (deux blocs de 12 litres et deux petits blocs d'oxygène monté en "bi"). Accrocher les blocs en "sidemount", ça fait peut-être plongeur "tek" mais c'est loin d'être très pratique en plongeant du bord. D'autant plus qu'après cette plage de corail mort, il faut grimper trois marches étroites taillées dans le rocher pour rejoindre le parking. Nous nous demandons bien quel a été le profil de plongée de ces deux plongeurs "sidemount" et surtout, ce qu'ils ont bien pu voir en plongée (il ne semble pas y avoir d'épave dans les parages et la faune, par plus de 30 mètres de fond, est plutôt absente) ? Cela dit, avec la Go Pro accrochée sur le haut du masque, nous savons ce qu'ils ont vu et filmé : leurs propres bulles !

Avec un tel divertissement (ce n'est pas que nous sommes de super plongeurs, ne faisant jamais d'erreur, mais noter les erreurs des autres permet aussi de s'améliorer... Oui, ça fait faux cul, nous assumons ;-)), l'heure passe vite. Nous commençons la plongée tombant main gauche et nous ne tardons pas à croiser une grosse murène verte qui se planque rapidement dans le corail. Par contre, un peu plus loin, une grosse carangue bleue se laisse approcher. Elle est à une station de nettoyage. Un petit gobie nettoyeur est à l'œuvre et cette carangue semble tellement apprécier ce nettoyage qu'elle oublie notre présence. Quand nous tentons de nous approcher un peu plus, elle semble vouloir s'éloigner, avant de se raviser et de continuer la séance de nettoyage par le petit gobie. D'accord, il y a une limite à ne pas dépasser et, trop près, elle quitte temporairement la station de nettoyage, avant d'y revenir une fois que nous nous sommes éloignés. Quelques dizaines de mètres plus loin, nous arrivons à une autre station de nettoyage ! Cette fois, ce sont deux grosses carangues voraces qui profitent des soins des petits gobies nettoyeurs, et notre présence ne les dérange pas beaucoup (même s'il y a aussi une limite à ne pas dépasser). Au retour, Anne-Marie complète sa collection de photos de limaces frisées, de poissons anges, de perroquets, etc...

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"Récit du séjour (16 / 25)"
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