Mercredi 4 novembre : (suite)
Nous croisons alors un carrelet paon qui dévale le tombant, puis la faune habituelle : poissons anges français, poissons bourses graffiti, etc... Au retour, par environ 10 mètres de fond, nous trouvons la grande ancre emblématique du site, prise dans le corail. Sur le haut du tombant, Christophe repère une limace frisée qu'Anne-Marie ne tarde pas à prendre en photo sous toutes les coutures. Sans Fred des "Heures Saines", l'année dernière en Guadeloupe, nous ne saurions pas les reconnaître (ces nudibranches ne sont finalement pas si rares que ça).
Nous sommes de retour à l'appartement un peu après une heure de l'après midi. Après avoir mangé et vidé la carte mémoire de la Go Pro, Anne-Marie ne peut s'empêcher de monter une petite vidéo avec les prises de vue de la matinée (un truc "bateau" sous iMovie) qu'elle poste aussitôt sous Facebook (c'est vraiment très "bateau" mais ça épate les copains). Avec la nouvelle organisation de la journée, nous avons le temps de nous reposer un peu avant de repartir plonger vers 4 heures et demie de l'après-midi. Nous repassons prendre 4 blocs de plongée pleins à "Port Bonaire", encore... Cet après-midi, Anne-Marie va faire sa 500ième plongée et elle a choisi un site qui devrait lui permettre de faire une belle plongée : "Angel City" ! Le soleil est plein ouest, la luminosité sous l'eau est donc un peu particulière, c'est comme si il y avait plein de particules en suspension mais c'est loin d'être le cas.
Sur la bande de sable, Anne-Marie repère un carrelet paon qui nage à toute vitesse, en rase motte au dessus du sable. Ca devrait donner une petite séquence vidéo sympa. Nous continuons ensuite vers le sud, en suivant le bord intérieur du second récif de corail. Anne-Marie aperçoit alors une grosse murène verte en train de nager en pleine eau, mais à peine a-t-elle le temps de se retourner pour la montrer à Christophe, que la murène a disparu. Elle s'est certainement cachée dans le corail. Tant pis ! Par contre, deux mètres plus loin, une famille de trois chevaliers ponctués virevolte au dessus d'un rocher (ils sont d'habitude cachés dans une anfractuosité). Le juvénile de cette famille est magnifique, avec sa grande houppette toute blanche ! Et ce n'est pas tout ! Les pterois sont aussi sortis de leurs cachettes en cette fin de journée et deux gros barracudas passent tout près de nous.
En continuant de fouiller le second récif, Anne-Marie retrouve une grosse murène verte, tapie tout au fond d'un trou. C'est peut-être la même que celle qu'elle a vu en début de plongée ? Nous ne saurons jamais ! Après avoir retraversé la bande de sable au niveau du cerveau de "Dark Vador" (une énorme boule de corail cerveau qui a la forme du casque de "Dark Vador", un excellent repère pour ne pas se perdre sur ce site), Christophe remarque un truc inhabituel en pleine eau : c'est un calmar de récif des Caraïbes ! Généralement, ce genre de céphalopode n'aime pas être approché de trop près (en plus, ils sont capables d'aller très vite) mais Anne-Marie parvient à en faire une photo pas trop mal. Il ne lui reste plus qu'à faire une photo d'une petite murène dorée et d'un petit diodon avant de finir cette 500ième plongée qui était extraordinaire.
De retour à l'appartement, après avoir rincé le matériel photo, Christophe allume le barbecue dont la fumée nous protège un peu des moustiques qui apprécient beaucoup trop notre sang frais. Comme si l'attaque des moustiques ne suffisait pas, Christophe manque d'avoir un accident de hamac : un nœud s'est décroché et Christophe est tombé sur les fesses, heureusement sans se faire mal. Malgré la nouvelle organisation de nos journées qui se révèle bien mieux que celle des deux derniers jours de plongée, nous sommes quand-même bien fatigués et nous ne tardons pas à aller nous coucher. Demain, pour nous reposer un peu plus, nous ne prévoyons que deux plongées.
Météo de la journée :
Journée plutôt nuageuse malgré quelques très belles éclaircies (surtout l'après-midi). Nous avons reçu 3 gouttes de pluie, le matin, rien de bien catastrophique (il a dû pleuvoir un peu plus avant le lever du jour, mais nous dormions encore, donc, ça ne compte pas ). Le ciel était bien découvert le soir.