Lundi 2 novembre : (suite)

En fin de plongée, nous restons un long moment sur le sable, par 3 mètres de profondeur. Il faut dire que nos phares allumés ont attiré un gros tarpon qui tourne autour de nous, passant souvent à moins d'un mètre de nous. Nous essayons de le photographier et de le filmer mais c'est loin d'être facile, car même s'il reste près de nous, il se déplace rapidement sous l'eau.

Après cette dernière plongée de la journée, nous rentrons à l'appartement préparer le barbecue. En attendant que les braises se fassent, nous testons les bières à l'orange que nous avons achetées au supermarché : pas mauvaises mais surprenantes quand-même. Aujourd'hui, c'est soir de fête car nous buvons ensuite un verre de vin blanc avec nos côtes de porc et maïs grillé .

Météo de la journée :
Larges éclaircies entre quelques nuages. Quelques averses au nord et au sud de l'île mais aucune au dessus de nos têtes (nous avons choisi d'aller plonger là où il n'y avait pas d'averse ) !

Zawag bleu à "Oil Slick Leap"

Tarpon à "Bachelor's Beach"

Mardi 3 novembre : Prise de bec !

Pour la première plongée du matin, nous nous rendons sur le deuxième site que nous avions préféré en 2013 avec "Angel City", c'est à dire Tolo où nous arrivons à 9 heures du matin passé. Alors que Christophe attrape sa stab dans la benne du pick-up, la poignée d'une des poches à plomb s'accroche à la carrosserie et la poche tombe. Ce n'est pas bien grave, Christophe la remet en place et vérifie qu'elle est bien accrochée. C'est juste un contretemps d'une dizaine de secondes. Après la mise à l'eau, nous commençons par nager un peu sur le dos en surface, avant de nous immerger pour finir les 20 mètres qui nous séparent du début du tombant. Christophe trouve que le canard est un peu plus difficile que d'habitude mais une fois par 6 mètres de fond, c'est tout bon. Commence alors une magnifique plongée : barracuda de très près, gros poissons anges français et de nouveau un gros poisson perroquet de minuit, un zawag bleu, qui s'éloigne malheureusement de nous à toute vitesse. Bien évidemment, tout le faune habituelle, du poisson lézard au poisson coffre, en passant par les crabes flèches, est présente sur le site.

En milieu de plongée, alors que nous sommes de retour dans les 16 mètres de profondeur, Christophe cherche à vider sa stab mais il n'y a déjà plus d'air dedans ! Et pour cause, il lui manque la poche à plomb récalcitrante, ce qui fait 2 kg de moins au plombage. Christophe n'a plus qu'à faire du poumon ballast mais, pour éviter que la situation ne devienne pas trop difficile, nous écourtons un peu la plongée, histoire que les quelques litres d'air restant dans le bloc de plongée compensent un peu les plombs manquants. En revenant vers l'endroit où nous nous sommes immergés, nous apercevons de loin la poche à plomb, posée bien en évidence sur une pierre (un plongeur qui est passé derrière nous, a certainement dû la déposer sur cette pierre). Anne-Marie qui est devant, la récupère en premier. Cette poche a dû se décrocher au moment du canard, heureusement que ce n'était pas au dessus du tombant abrupt où nous n'aurions pas pu la récupérer par 50 mètres de fond.