Dimanche 1er novembre : (suite)
Par contre, la rouille a déjà bien commencé à faire son œuvre sur la carrosserie, sous l'action de l'eau de mer, alors que cette voiture ne semble pas bien vieille (c'est une voiture chinoise, d'une qualité médiocre, qui possède quand-même un grand écran couleur pour le poste radio et des éclairages à LED à l'intérieur, mais pas de feu de stop ou de position à LED : ces équipements nous font penser qu'elle a entre 3 et 5 ans). Elle n'a pas beaucoup de kilomètres au compteur mais pourtant, elle ressemble à une voiture qui aurait fait 150.000 km. Quoiqu'il en soit, elle semble rouler, c'est le principal... Nous partons avec le loueur jusqu'à un parking situé au nord de Kralendijk, où il a garé son véhicule personnel. Nous établissons alors le contrat de location sur le parking. Pour le constat de prise en main, seules les marques blanches sur la peinture sont à prendre en compte et elles sont déjà bien nombreuses, nous ne devrions pas en faire de nouvelles (de toute façon, le loueur a à peine vérifié au retour). Par contre, il nous met en garde contre le "traitement" à l'intérieur de la benne du pick-up : si nous posons des affaires dans cette benne, nous risquons de les salir à coup sûr, ce qui est un peu ennuyeux car c'est dans cette benne que nous devrions poser notre matériel de plongée.
Au retour, nous passons directement au supermarché "Van den Tweel". Nous mettons un long moment à faire les courses car il nous faut à manger pour au moins deux jours (les dates limite de conservation, ou de vente mais difficile de faire la différence en néerlandais, ne nous permettent pas de prendre de la viande ou du poisson pour plus longtemps) et, le plus important, une bombe insecticide pour "sanctuariser" la chambre avant d'aller nous coucher (et tenter d'éliminer le moindre moustique qui pourrait nous pourrir la nuit). Nous trouvons bien du charbon de bois, mais nous avons du mal à trouver les allumes-feux (qui sont pourtant à côté du charbon de bois). Nous avions décidé de faire des vacances sans alcool (sauf au restaurant) mais devant le rayon des vins chiliens, argentins ou sud-africains, nous décidons quand même de prendre trois bouteilles de vin, pour boire un (seul) verre pendant le dîner, après les plongées. Nous cherchons ensuite une rallonge électrique (pour établir un poste de recharge de batteries qui sont de plus en plus nombreuses au fur et à mesure des années) et une bâche pour la benne du pick-up, mais sans succès. Après le passage en caisse, nous prenons deux smoothies bien frais au petit bar du supermarché. Ca fait du bien car nous n'avons presque pas déjeuné ce matin.
Heureusement, sur la route de retour, nous passons devant un magasin spécialisé en articles pour la maison (ouvert ce dimanche matin). Anne-Marie y trouve une petite rallonge électrique et une bâche. C'est parfait ! Nous repassons alors à l'appartement déposé nos courses avant de repartir dans la foulée à "Port Bonaire", l'un des centres de "Dive Friends Bonaire" situé devant l'aéroport. Une jeune femme parlant bien français (car elle a vécu petite près d'Annecy) nous y accueille dans la bonne humeur et nous fait remplir les papiers administratifs avec nos numéros de licence de plongée et de certification Nitrox à rallonge et surtout la dérogation comme quoi (bien évidement) nous ne tiendrons pas responsable "Dive Friends Bonaire" des accidents que nous pourrions avoir en plongeant, seul, du bord et que la plongée est un sport dangereux, incompatible avec l'alcool (ça doit être à cause des belges car les français ne sont pas nombreux à Bonaire ), etc, etc... Nous nous engageons aussi à respecter les consignes de la Stinapa, l'organisme qui gère la réserve marine : rien d'extraordinaire en soi, ne rien toucher, ne rien ramener du fond, bref des consignes simples mais bien nécessaires pour ne pas abîmer les fonds sous-marins. D'ailleurs, nous payons en liquide les (2 fois) 25 $US des pass Stinapa qui nous permettront d'accéder à la réserve marine (un badge en plastique à fixer au matériel de plongée) mais aussi au parc national du nord de l'île (via un reçu en papier à présenter avec une pièce d'identité).
Pour notre première plongée, il nous faudra faire le "buoyancy check" à l'un des centres de "Dive Friends Bonaire" ayant un accès direct à la mer, comme le centre "Yellow Submarine" ou "Play Cha Cha Cha", là où nous avions vu des antennaires en 2013... Sauf qu'il n'y en a plus aujourd'hui sur ce site. Nous irons donc à "Yellow Submarine" où c'est plus simple de se garer. Quant aux plongées sur la côte est de l'île, elles ne sont pas faisables du bord. Si nous voulons les faire, c'est toutefois possible en bateau, avec un guide. Du coup, ça nous intéresse beaucoup moins. Avant de repartir, même s'il est possible de prendre des blocs directement à "Yellow Submarine", nous embarquons quand même 4 blocs pleins dans la benne du pick-up.
Après avoir mangé à l'appartement et fait une petite sieste, nous repartons vers une heure et demie de l'après-midi pour le centre "Yellow Submarine", situé au nord de Kralendijk, afin de réaliser cette plongée "buoyancy check". En fait, nous avions bien calculé la différence de plombage entre un bloc acier court et un bloc aluminium long et nous n'avons besoin d'aucun plomb supplémentaire !