Samedi 31 octobre : (suite)

Heureusement, ces 10 heures passent vite car le système de divertissement propose de nombreux films en français (d'accord, pas toujours des films terribles) et le service à bord est efficace. En tous cas, il est bien plus professionnel que sur "Turkish Airline" (dans un sens heureusement, car le prix du billet pour Bonaire est au double du prix du billet pour Johannesburg sur "Turkish Airline). Une demi-heure après le décollage, l'équipage passe déjà pour le premier service de boisson (avec "Gin Tonic" pour une certaine passagère alors qu'un autre passager est resté sobre pour tenter de dormir, sans succès ) puis, moins d'une heure après, c'est le service des plateaux repas (pâtes ou boulettes de viande), plateaux qui sont desservis sans attente en même temps que le service de thé ou café (ou de digestif, comme de l'Amarula, c'est vraiment bon l'Amarula et normalement, ça fait faire de beaux rêves ).

Ensuite, l'équipage est passé régulièrement pour proposer des boissons (verres de soda, de jus de pomme ou d'eau), puis ils ont distribué un petit pot de crème glacée et nous avons eu le droit à un encas avec une petite pizza avant l'atterrissage ! Finalement, nous avons eu à peine le temps de regarder 3 films avant l'atterrissage à Aruba, avec un peu d'avance (par contre, Aruba, vue du ciel, ne nous donne pas trop envie : avec ses immenses hôtels pour américains friqués, l'île semble être à 1.000 années lumières de ce que nous recherchons en vacances).

Il nous faut alors descendre de l'avion, repasser un contrôle de sécurité, heureusement léger (mais il faut passer les chaussures aux rayons X), et après un petit tour dans l'aérogare (et ses toilettes), rejoindre la salle d'embarquement située au premier étage de l'aérogare. Le soleil est en train de se coucher, le voyage commence à se faire long. Heureusement, il ne reste plus que 25 minutes de vol pour rejoindre Bonaire, l'Airbus a juste le temps de monter jusqu'à 4.000 mètres d'altitude avant de recommencer sa descente ! En plus, nous devions décoller à 19h15 mais à cette heure là, nous sommes déjà dans les airs depuis quelques minutes. Nous atterrissons donc à Bonaire vers 19 heures 30, au lieu de 20h05 !

Le dés-embarquement à Bonaire est un peu long car il nous semble qu'il a fallu attendre un long moment la mise en place des passerelles pour descendre de l'avion. Le contrôle des passeports (juste un coup de tampon) se passe relativement vite et nous récupérons aussi assez vite nos sacs sur le minuscule tapis de livraison de l'aérogare. Tous nos sacs sont bien arrivés, nous allons pouvoir plonger et faire des photos sous-marines (si l'appareil photo veut bien faire la mise au point sur autre que chose que des étoiles de mer). En sortant de l'aérogare, nous ne trouvons pas immédiatement la personne venue nous chercher car elle s'était un peu cachée dans un coin mais elle était bien là à nous attendre. Elle nous amène alors rapidement à l'appartement, tout proche (il n'a pas changé depuis 2013), où nous prenons une douche avant de nous coucher, sans manger (de toute façon, nous n'avons pas faim, un grand verre d'eau bien fraîche nous suffit). Ca fait 22 heures que nous sommes debout, nous sommes très fatigués mais aussi très heureux d'être arrivés à destination. Les vacances peuvent vraiment commencer !

Dimanche 1er novembre : Buoyancy check !

Nous sommes bien évidement réveillés à 5 heures et demie du matin à cause du décalage horaire. Et à 7 heures, nous sommes dans l'eau, pour notre premier bain de mer du séjour à "Bachelor's Beach". L'eau est limpide et surtout, elle est chaude, c'est bien agréable ! Après une demi-heure de trempage, nous retournons à l'appartement pour commencer à préparer le matériel de plongée, en particulier le caisson photo avec le flash qu'il faut reconnecter à l'appareil photo. Pour la Go Pro, Christophe la fixe sur son phare de plongée qui, par sa masse, devrait assurer une certaine stabilité lors des prises de vue. Mais pour la première plongée, le petit caisson "60 mètres" de cette caméra sera vide, pour en tester l'étanchéité.

Alors que Christophe est en train de finir son montage, le loueur de voiture arrive à 9 heures du matin, comme prévu. Le pick-up a l'air en meilleur état que celui de la dernière fois, au moins, les pneus semblent en bon état ("semblent" car à l'avant, ils étaient quand-même bien usés à l'intérieur).