Raie aigle sur le "Hilma hooker"

Samedi 31 octobre : Hareng à neuf heures !

3h30 : le réveil sonne... C'est toujours le moment le plus désagréable du voyage mais comme le téléporteur n'a toujours pas été inventé depuis 2013, il n'y a toujours pas le moyen d'éviter les longues heures en avion pour se rendre à un autre point de la planète. Mais comme il s'agit des vacances, c'est quand-même supportable  ! A 4 heures et quart, le taxi arrive et nous amène rapidement à l'aéroport (à cette heure très matinale, il n'y a pratiquement personne sur la rocade toulousaine). Après un enregistrement et un passage du contrôle de sécurité sans problème, nous rejoignons rapidement la salle d'embarquement située tout au fond du hall D.

Nous décollons à l'heure prévue (6h30) et après presque deux heures de vol pendant lesquelles nous avons admiré le lever du soleil derrière la silhouette des Alpes (et mangé un petit sandwich au fromage de Hollande, pas mauvais du tout), nous atterrissons à l'aéroport d'Amsterdam. Le contrôle des passeports entre le zone Schengen et la zone internationale est maintenant automatisé : on dépose son passeport sur un lecteur et une caméra vous dévisage, avant qu'un message "Attendez l'assistant" n'apparaisse ! Cela ne marche pas encore très bien mais le contrôle des passeports n'est plus aussi long qu'avant, c'est déjà ça (c'était avant le gros point noir de cette aérogare pourtant remarquable sur tout le reste). Justement, alors qu'il n'y avait rien à redire sur cette aérogare, elle est aujourd'hui en travaux de rénovation et d'amélioration ! Après ces travaux, cette aérogare devrait atteindre la perfection, non ?

En passant dans un "Duty Free" d'électronique, envahi de Go Pro et autres "action cams" et de tous leurs accessoires divers et variés, nous trouvons justement un petit accessoire qui pourra être utile pour notre Go Pro : un petit adaptateur pour pied photo "standard" (c'est-à-dire un adaptateur avec un pas de vis comme celui qui équipe 99 % des appareils photo et caméras vidéo, sauf les Go Pro). Nous le prenons (nous n'allons tout de même pas acheter un pied spécial Go Pro) car ça sera moins cher de le prendre dans ce magasin que le commander sur internet (car il est illusoire de trouver cet adaptateur en magasin à Toulouse). Nous faisons ensuite quelques courses alimentaires : des gaufres pour manger tout de suite (il est déjà loin le petit déjeuner de 4 heures du matin) et des gaufrettes pour le petit déjeuner de demain matin (nous ne récupérerons la voiture qu'à 9 heures du matin et nous ne pourrons faire aucune course avant). Une vendeuse nous propose alors de goûter à la spécialité du pays : un morceau de hareng ! Il est très bon mais à 9 heures du matin, c'est quand-même un peu spécial... Nous ne prendrons donc pas de hareng, juste deux bouteilles de 50 cl de coca, en plus de nos deux paquets de gaufres/gaufrettes. Nous en avons pour 11 euros, c'est bien moins cher qu'à Frankfort !

Il nous reste alors 3 heures d'attente, sur de bons sièges, avec un accès wifi gratuit (et une bonne bande passante). Certes, nous ne connaissons pas tous les aéroports d'Europe mais cette aérogare nous semble être la mieux classée d'Europe (bien loin devant les aérogares parisiennes, qui sont en queue de classement, avec l'aéroport de Frankfort). L'attente passe donc relativement vite et nous ne tardons pas à embarquer vers midi dans un A-330. Seul hic : nos places dans l'avion ! La veille, en réalisant l'enregistrement sur internet, Anne-Marie a découvert que nous n'étions pas assis l'un à côté de l'autre ! Nous espérons donc que les passagers assis à côté de nous voudront bien échanger avec l'une de nos places. L'espoir grandit même lorsque nous nous rendons compte que d'autres couples sont aussi séparés mais il est vite remplacé par la désillusion ! Tant pis, nous voilà parti pour 10 heures de vol, loin l'un de l'autre, séparés par une rangée. Il y a fort à parier que d'ici quelques mois, KLM proposera de réserver les sièges, moyennant un supplément comme la Lufthansa...