Mardi 18 août : (suite)
Nous arrivons, enfin, à midi moins le quart, à la réception du lodge où l'on nous offre un verre de délicieux thé glacé (on nous a aussi donné une petite serviette humide pour nous rafraîchir). Notre voiture va rester stationner à la réception pendant deux jours car un 4x4 va venir nous chercher pour nous amener à notre chambre où nous ne pourrons pas sortir la nuit sans escorte (à proximité de la rivière, les hippopotames peuvent se promener dans le camp, ainsi que quelques léopards ou éléphants). En attendant, il faut que l'on range un peu nos affaires car nous en avons mis partout sur la banquette arrière de la voiture en passant au plan "catastrophe" pour trouver l'ordinateur d'Anne-Marie.
Le camp de Tandane où nous allons passer les deux prochains jours, est situé à 1,6 km de la réception et un 4x4 est obligatoire pour s'y rendre car il faut traverser le lit de la rivière asséchée à cette période de l'année (pour la petite histoire, si nous avions suivi le GPS, il aurait fallu traverser cette rivière, à cet endroit, ce qui était complètement impossible avec notre voiture ; en sachant aussi que bien avant cette rivière, il y avait une ou plusieurs clôtures et d'autres cours d'eau à traverser). Le camp est composé de 5 ou 6 bungalows, correction de 5 ou 6 maisons servant chacune de suite... La suite qui nous est attribuée est immense, le lit est immense (3 mètres de large et 2,50 mètres de long, oui, il est plus large que long, si on compte la longueur dans la sens tête-pied ), les baie vitrées sont immenses, la salle de bain (avec douche extérieure et baignoire intérieur), située derrière une grande cheminée, est immense, la moustiquaire au dessus du lit est immense (le brasseur d'air est situé à l'intérieur de la moustiquaire), la terrasse autour du bungalow est immense, il y a même une cabane haut perchée et équipée de deux grands et gros coussins pour faire la sieste. Ca n'a rien à voir avec les bungalows de Kruger mais tout ce luxe se paie... Finalement, les rondavels de Kruger sont très biens !
A peine avons-nous le temps de découvrir notre nouvel espace de vie pour les deux prochains jours qu'il nous faut rejoindre la salle à manger du lodge, largement ouverte sur l'extérieur et la piscine (l'eau est froide même si Anne-Marie tente de contredire Christophe ; mais elle ne s'est pas quand-même baignée), pour le déjeuner : délicieuse soupe en entrée, suivi de poisson servi avec une sauce mayonnaise, des pommes de terre, une poêlée de légumes et de la salade... C'est très bon !
Seul hic concernant le dessert : nous étions assis en bout de table, proche de l'extérieur et nous n'avons pas vu arriver un singe vervet qui nous a piqué l'un des deux petits gâteaux fourrés ! Il faut dire qu'il lui a fallu moins de 3 secondes pour sauter sur la table, saisir le gâteau et repartir profiter de son larcin sur une grosse branche à proximité de la salle à manger, devant nous... Au moins, il semble avoir apprécié ! Demain, nous ne nous mettrons plus en bout de table. Après ce bon repas, nous rejoignons notre cabane perchée pour la sieste jusqu'à 3 heures et quelques de l'après-midi...
A 3 heures et demi, nous rejoignons à nouveau la salle à manger, pour profiter d'un thé - café - petits gâteaux avant le départ en safari. Nous sommes 11 dans le 4x4 équipé pour le safari : un couple d'italiens en voyage de noce, une famille de français avec ses trois enfants, ainsi que Marvel, le chauffeur, et Godlove, le pisteur assis sur un petit siège fixé sur le devant du capot, et nous. Un couple d'allemands, eux aussi en voyage de noce, partent seuls dans un second 4x4 (avec leur chauffeur et leur pisteur). Nous voilà donc parti dans le bush, le vrai d'après Marvel. D'accord, nous roulons sur des pistes défoncées et bordées d'arbustes, dans le bush, mais quand nous croisons quelques animaux comme une girafe ou des impalas, les photos sont loin d'être évidentes à réussir car les branchages cachent souvent l'animal ! Par contre, nous ne tardons pas à arriver près de 5 éléphants dans le lit d'un cours d'eau asséché, et là, la vue est bien dégagée... Sauf que ça ne plait pas à Marvel ! A peine avons-nous le temps de faire quelques photos, que nous voilà reparti à (presque) vive allure (nous n'allions pas si vite que ça, quand-même). Nous dépassons alors quelques zèbres et gnous qui galopent, avant de retourner dans le lit du cours d'eau... Nous voyons alors les éléphants arriver les uns après les autres : deux, trois, quatre, cinq, dix, quinze... Bref, il y en a plein ! C'est pour ça que Marvel n'est pas resté près des 5 premiers.