Eléphants !

Mardi 18 août : Eléphants à deux mètres !

Nous nous levons à 6 heures du matin pour refaire nos sacs car nous quittons aujourd'hui le parc national Kruger. Christophe pense que nous ne devrions plus emprunter de piste et qu'en conséquence, nous devrions faire nettoyer la voiture. Nous avons regardé les tarifs hier au soir, il y a en pour bien moins de 100 rands et cette petite dépense permettrait d'enlever un peu la poussière qui s'immisce partout, ce qui serait salutaire pour nos appareils photos. A 7 heures du matin, nous attendons donc au garage... Les deux gars en charge du lavage ont loupé leur autobus, ils ont donc attendu le suivant et ne sont arrivés qu'à 7h10 (c'est moins que le quart d'heure toulousain, ils sont donc pardonnés ). Ensuite, ils ont pris 40 minutes pour nettoyer la voiture de fond en comble : l'extérieur est briqué comme un sous neuf ! Le passage de l'aspirateur à l'intérieur est un peu plus léger mais ils ont quand-même retiré le plus gros de la poussière, c'est le principal (le soir, on pouvait recommencer, surtout pour l'extérieur car nous avons roulé avec les vitres fermées pour limiter la poussière à l'intérieur). Nous leur laissons 100 rands, c'est-à-dire un gros pourboire (d'un ou deux euros, tout est relatif) car ils ont bien travaillé.

Vers 8 heures un quart, nous quittons le camp de Letaba, en direction la porte Phalaborwa du parc. Nous nous autorisons (malgré le fait qu'il faille rouler 200 mètres sur une piste poussiéreuse) une petite halte au point d'eau Nhlanganini où il n'y a malheureusement que des hippopotames.

Heureusement que nous observons ensuite 5 éléphants, au loin, sinon nous n'aurions pas vu grand-chose le long de la route pour rejoindre la porte de sortie du parc... Inutile de signaler les termitières, nombreuses dans le secteur, car aucun guépard ne surveille les alentours au sommet d'une de ces termitières.

Pour rejoindre Makalali, nous avons entré les coordonnées de la réserve dans le GPS, celles indiquées dans le "road book" qui nous a été remis à l'aéroport. En sortant de Kruger, il nous fait d'abord suivre la R71 avant de nous faire tourner sur la R40 en direction du sud. Anne-Marie repère alors un panneau publicitaire pour la maison de l'Amarula, tout proche. Allons-nous la visiter ? Ca n'emballe pas Christophe car nous avons toutes nos affaires dans la voiture. Puis, même si nous avons un peu d'avance, il faut peut-être mieux la conserver pour ne pas arriver en retard pour le safari de cet après-midi (et le repas de ce midi) à Makalali car les routes ne sont pas en très bon état (doux euphémisme), puis, il y a aussi de nombreux travaux pour essayer de les remettre en état. Il est impossible de rouler à 120 km/h sur ces routes (certains sud-africains y arrivent pourtant bien), nous ne pouvons donc pas faire confiance au GPS quant au temps donné pour rejoindre Makalali. C'est donc non, nous ne passons pas par la "Maison de l'Amarula".

Au croisement entre la R40 et la R526, le GPS nous fait tourner à droite puis quelques kilomètres plus loin, il nous fait tourner à gauche dans une très, très mauvaise piste, pleine de gros cailloux et de profondes ornières. De plus, nous n'avons vu aucun panneau indiquant que c'est bien la route de la réserve de Makalali (juste celui d'une autre lodge) mais le GPS nous indique bien qu'il faut suivre cette piste, sur 20 kms en plus. Quant au "road book", il est parfaitement inutilisable, ce n'est qu'un stupide copié-collé d'un trajet calculé avec "Google Map" (nous avons signalé ce problème sur la fiche de satisfaction, en espérant qu'ils corrigent cette erreur pour les prochains voyageurs). Nous ne savons pas quoi faire ? Christophe tente quand-même la piste, avant de faire demi-tour, péniblement, après avoir parcouru un kilomètre. La piste est vraiment trop mauvaise, nous avançons à moins de 20 km/h, ce qui vous dire qu'il nous faudra plus d'une heure pour rejoindre, théoriquement, le lodge de Makalali et plus d'une heure pour revenir sur la R40 si nous nous sommes trompés, et encore un temps indéterminé pour trouver une nouvelle route pour rejoindre le lodge de Makalali, ce qui veut dire que nous aurons loupé le premier safari, ce qui serait fort dommage !