Et nous voilà donc repartis vers de nouvelles aventures...
Lundi 10 août : Kefta & kebab !
A midi, nous montons dans le taxi pour rejoindre l'aéroport. Inutile de dire que nous sommes bien en avance pour le vol de 14h30 à destination d'Istanbul, d'autant plus que nous décollons avec un peu plus d'un quart d'heure de retard, en raison de l'arrivée tardive de l'appareil. Alors qu'avant de quitter la maison, nous avons mangé, le steward distribue des menus peu de temps après le décollage : nous allons avoir un "vrai" repas (entrée, plat, dessert en déclinaison aéronautique) ! Le steward passe ensuite avec un plateau pour distribuer des loukoums, sauf qu'il nous oublie, ce qui fait râler Anne-Marie qui ne tarde pas à lui signaler son erreur. Pour la peine, il nous en rapporte trois. Le repas qui s'en suit est composé de caviar d'aubergine fumé en entrée (surprenant mais pas mauvais, ce plat doit cependant être meilleur en dehors de sa déclinaison aéronautique), de kefta avec du riz et d'un yaourt (très bon), le tout arrosé de vins turcs (blanc ou rouge, du syrah), pas mauvais.
Avant d'atterrir à 19 heures à Istanbul, le pilote fait un grand cercle au dessus de la mer de Marmara, l'une des deux mers reliées par le détroit du Bosphore, certainement pour attendre un créneau d'atterrissage dans cet immense aéroport qu'est celui d'Istanbul. A la sortie de l'avion, nous empruntons un couloir qui nous mène directement aux salles d'embarquement, sans avoir à repasser un contrôle de sécurité (c'est plutôt bien ; cela dit, celui de Toulouse s'est passé sans encombre) !
Par contre, comme notre prochain vol ne part qu'à une heure du matin, nous ne connaîtrons la porte d'embarquement qu'une heure avant, c'est-à-dire à minuit ! En attendant, il ne reste plus qu'à visiter l'aérogare avec ses nombreux magasins de "Duty Free" : tiens, une bouteille d'"Amarula Gold", qu'est-ce donc ? Nous devrions bientôt en avoir la réponse puisque nous partons justement en Afrique du Sud où est fabriqué cet alcool !
Le premier étage de l'aéroport n'est pas trop mal, gigantesque mais justement, en cherchant bien, on arrive à trouver des bancs relativement confortables. Côté restauration, ce n'est pas le top mais entre le fast-food de hamburgers, le restaurant italien, celui de sushis et celui de spécialités turques, il y a du choix (pas comme à Roissy-CdG ou Frankfort). Justement, nous en profitons car ce n'est pas certain qu'on nous serve un repas après le décollage à une heure du matin. Nous choisissons donc le restaurant de spécialités turques : une petite mignonette de raki (qui ressemble à l'ouzo grec), deux assiettes de kebab (ou gyro grec) avec du riz aux pois chiches, une petite assiette de loukoums aux noisettes et deux canettes de coca, ce qui fait un total de 38 euros, un peu salée l'addition ! Ce repas n'est pas spécialement mémorable mais il est quand même bien meilleur qu'un Mc Do et il nous tient bien au ventre (justement, peut-être un peu trop).
Nous attendons ensuite dans l'un des couloirs de l'aérogare. Ca n'arrête pas de circuler de toute la nuit. Sans arrêt des passagers passent devant nous pour rejoindre leurs salles d'embarquement. Notre vol décollera à une heure du matin mais d'autres vols affichés sont prévus jusqu'à 3 heures du matin et il y a fort à parier qu'il y aura encore d'autres vols par la suite, l'aéroport d'Istanbul ne semble pas fermer de la nuit (ce sont les riverains qui doivent être contents, d'autant plus que des travaux d'agrandissement de l'aérogare sont en cours, alors qu'il est déjà immense) ! Côté voyageurs, c'est très cosmopolite. La planète entière semble se croiser dans cette aérogare située à la jonction entre l'Europe et l'Asie. Nous voyons aussi bien passer des nord-européennes (anglaises ou allemandes) avec des shorts ultra-courts que des femmes-fantômes toutes recouvertes de tissu noir de la tête au pied, seuls les yeux se découvrent à travers une fine ouverture (c'est quand-même pousser le bouchon un peu loin au nom d'un être imaginaire, passons, c'est leur problème, pas le nôtre...).