La conduite sud-africaine : (suite)

Les routes principales ou autoroutes (highway) sont en bon état mais assez souvent à péages. Certaines sont équipées de barrières de péage où l'on peut payer en liquide mais certains tronçons autour de Johannesburg sont équipés de portiques automatiques (où l'on ne peut que passer dessous, sans s'arrêter). Heureusement, la voiture de location était équipée d'un boîtier de télépéage derrière le rétroviseur (mais nous nous sommes demandé s'il fallait quand même se connecter au site internet de la société d'autoroute pour régler ces péages).

Enfin, ne pas oublier qu'on roule à gauche en Afrique du Sud, il faut donc regarder le rétroviseur de droite pour s'insérer dans la circulation sur une autoroute, laisser la priorité à droite dans les ronds-points (qui se prennent dans le sens des aiguilles d'un montre) et laisser la priorité aux voitures qui arrivent par la gauche aux intersections. Et enfin, dans Kruger, les animaux ont toujours la priorité (mettre un éléphant sur le capot, ça fait une peu désordre) !

Hébergement :

L'hôtel "Casterbridge Hollow" à "White River" : grande chambre, très grand lit, calme. Très bon repas (dîner et petit-déjeuner) au restaurant Magnolia jouxtant l'hôtel. A 36 km du camp de Pretoriuskop à Kruger, par la porte Numbi : cela en fait une halte parfaite après une demi-journée de voiture depuis Johannesburg (histoire de faire quelques courses au supermarché avant d'entrer dans Kruger où les boutiques sont moins bien achalandées que le supermarché de "White River").

Les rondavels des "rest camps" du parc Kruger (Pretoriuskop, Satara, Olifants et Letaba) : ce sont des cases rondes, avec un mur maçonné et un (magnifique) toit en paille, complètement fermées et équipées d'une climatisation individuelle et d'une pompe à chaleur, toute aussi individuelle, pour la production d'eau chaude (ça marche très bien, c'est juste un poil bruyant, comme une grosse climatisation alors que nous n'utilisons pas celle-ci pour éviter qu'elle fasse du bruit). Ces rondavels sont pratiquement tous identiques d'un camp à l'autre mais il existe des variantes au niveau cuisine : un réfrigérateur est disponible dans tous les rondavels, ainsi qu'un barbecue, mais les rondavels de base ne possèdent pas de cuisine et donc, par extension, aucun ustensile de cuisine !

Cependant, les cuisines communes des camps possèdent, accroché au mur, un "bouilleur" d'eau (c'est à dire une grosse bouilloire pour l'eau du thé). A noter que les rondavels d'Olifants ont une magnifique vue sur la vallée de la rivière Olifants et que le camp de Letaba est installé sur les rives de la rivière éponyme, rives occupées par les éléphants ou les hippopotames circulant à l'extérieur des clôtures électrifiées du camp).

Le lodge de Makalali (le camp de Tandane / S 24° 09' 16.58'' & E 30° 41' 49.85'') : c'est magnifique, cher, mais magnifique ! Lit immense, douche en extérieur (et baignoire en intérieur), cheminée (allumée le soir), climatisation (non mise en route), grande moustiquaire, superbe vue sur la rivière, coin en extérieur équipé de gros coussins pour faire la sieste (à disputer aux singes vervets), etc... C'est très confortable ! Les repas sont délicieux et copieux (surtout le repas du soir ; attention les boissons sont en supplément, ce n'est pas un vrai "full inclusive"). C'est une expérience à faire pour ses 50 ans (c'est plus intéressant et moins onéreux qu'une montre de luxe)  !

Le "Graskop Hotel" à Graskop : ça fait un choc après Makalali, disons que l'hôtel est un peu vieillot et "défraîchi" mais il est bien placé, au cœur du "Blyde River Canyon" (et pratiquement aux portes du parc Kruger). Cela dit, le petit-déjeuner est très bien et l'hôtel est situé à 100 mètres du seul restaurant que nous ayons trouvé ouvert le soir à Graskop, le restaurant Canimambo (l'hôtel propose un repas, le soir, mais c'est un menu unique et il faut s'inscrire avant 18 heures, ça nous a semblé un peu contraignant).

Côté logement, dans Kruger, les rondavels des camps ne sont pas plus chers qu'un emplacement de camping standard sur la "Costa Brava" en pleine saison touristique (ou qu'un gîte en Guadeloupe en Novembre). Pour le lodge de Makalali, c'est approximativement le même tarif qu'un 4 étoiles à Paris, hors période scolaire, sauf qu'à ce tarif là, tous les repas et deux safaris de 3 heures par jour sont inclus avec l'hébergement (et on n'a pas de douche en extérieur à Paris). Quant aux hôtels de "White River" et de Graskop, avec le petit déjeuner inclus, on est dans le même ordre de prix qu'un hôtel standard en France, hors période scolaire (sauf que les petits déjeuners pantagruéliques de ces hôtels sud-africains étaient composés de produits frais, ce qui est rarement le cas des hôtels standards français).