Turkish Airlines :
Le personnel de bord est très serviable, pas de souci de ce côté-là, mais c'est juste qu'il faut s'attendre à ne pas dormir pendant un vol de nuit avec cette compagnie ! Déjà que côté siège en classe "sardines du Bosphore", c'est comme dans les autres compagnies (Air France, KML ou Lufthansa), on n'a pas assez de place pour vraiment dormir. Mais il faut avouer que "Turkish Airlines" a sa spécialité pour raccourcir la nuit : les repas ! Pour un vol décollant à 1 heure du matin, ils servent un "vrai" repas 3 heures après le décollage, c'est-à-dire à 4 heures du matin. Et il leur faut ensuite bien plus d'une heure pour desservir les plateaux repas. Les lumières restent alors allumées tout ce temps. Et deux heures avant l'atterrissage, ils servent le petit déjeuner... Cela fait que, sur un vol de 9 heures, les lumières restent allumés presque 7 heures : heureusement qu'ils distribuent une petite pochette avec des caches-yeux (et une petite bouteille d'eau pour les deux heures de sommeil) !
Heureusement, "Turkish Airlines" est assez économique comparativement à Air France ou Lufthansa, mais il a fallu se payer 4 heures d'attente à l'aéroport d'Istanbul pour attendre les correspondances (et ça fait long)... Le tarif reste cependant attractif, pour des personnes patientes et s'endormant facilement quelque soit les conditions. A noter au passage que la restauration à l'aéroport d'Istanbul est assez chère, mais qu'il y du choix par rapport à Roissy-CDG, et que les contrôle de sécurité y sont bien moins "irritants" que ceux de Franckfort..
Location de voiture & routes sud-africaines :
Nous avons opté pour une voiture de catégorie B (c'était une Hyundai Accent, l'équivalent de la Ford Focus), pensant que les routes que l'on pouvait emprunter par nous-mêmes dans le parc Kruger étaient toutes bitumées et qu'au pire nous n'aurions à faire que 20 km de piste pour rejoindre Makalali.
Déjà, il faut savoir que le parc Kruger possède aussi un grand nombre de routes non bitumées (que l'on peut emprunter sans avoir besoin de 4x4), c'est-à-dire de bonnes pistes assez roulantes et très poussiéreuses (à cette période de l'année, c'était la saison sèche) et quelques rares pistes réservées aux vrais 4x4. La catégorie B était donc suffisante pour Kruger même si nous sommes passés dans quelques endroits un peu limite (mais sans endommager quoique ce soit).
Une garde au sol plus importante aurait été un peu plus confortable. Une voiture un peu plus haute aurait cependant été aussi utile pour observer un peu mieux les animaux car les hautes herbes au bord des routes, notamment dans la partie sud du parc, nous gênaient un peu. Est-ce qu'une voiture plus haute nous aurait mieux préservés de la poussière des pistes, difficile de répondre à cette question mais à cause de la poussière, nous n'avons jamais rendu une voiture aussi sale (à l'intérieur qu'à l'extérieur).
Pour rejoindre la réserve privée de Makalali, il nous a fallu prendre une route non bitumée où traînaient parfois des grosses pierres au milieu de la route (de plus, le "road book" de l'agence de voyage donnait les coordonnées GPS de la réception du lodge, pas celle de la porte d'entrée de la réserve, ce qui fait que le GPS voulait nous faire emprunter une très mauvaise piste). Clairement, un véhicule avec une meilleure garde au sol aurait été préférable (c'était "faisable" avec la catégorie B, à 30 km/h en vitesse de pointe, mais c'est peut-être sur ce parcours qu'une pierre a fait une toute petite rayure de 2 cm sur le bas du pare-chocs avant, rayure qui a immédiatement été repérée par l'œil expert du loueur lorsque nous avons rendu la voiture, heureusement que nous avions toutes les assurances).
Mais la location d'un SUV est plus onéreuse : si on commence à cumuler location d'un SUV et le lodge (de luxe), le prix d'un tel voyage risque de rapidement s'envoler. Ou alors, faut-il procéder comme nous avions fait en Namibie en 2012 : louer un 4x4 équipé camping et camper ? Il faut avouer que cette seconde option permet d'avoir un frigo, pour conserver de la viande pour le barbecue du soir, c'est une solution certainement envisageable même si elle ne semble pas être très utilisée en Afrique du Sud !
La conduite sud-africaine :
Les routes secondaires sud-africaines ne sont pas toujours en très bon état. Il convient de ne pas rouler à 120 km/h (qui est pourtant la limite de vitesse autorisée en Afrique du Sud) pour éviter de se prendre un mauvais nid de poule (ou potholes) qui sont souvent à classer dans la catégorie nid d'autruche. De plus, le conducteur sud-africain double, quelque soit les conditions, virage ou pas virage. Il faut donc redoubler de vigilance et être toujours prêt à se rabattre dans la bande d'arrêt d'urgence qui est heureusement souvent très large, même sur les routes secondaires.