Notre fauve, à nous, que nous allons retrouver !

Dimanche 23 août : "Out of Africa" !

Nous nous réveillons bien avant 7 heures du matin (et bien avant la sonnerie du réveil) et nous déjeunons à 7 heures et demie. A 8 heures, nous quittons Graskop pour rejoindre Nelspruit, dans la grisaille (avec une météo comme celle d’aujourd’hui, il est impossible de voir quoique ce soit du canyon). Pour la première fois du séjour, nous utilisons les essuies-glaces pour chasser les gouttes de pluie du pare-brise (jusque maintenant, nous ne les avions utilisés que pour chasser la poussière des pistes).

Quand nous rendons la voiture, l’agent du loueur repère immédiatement une toute petite éraflure sur la peinture du pare-chocs avant, tout en bas (ça doit être le genre d’incident qui arrive fréquemment, vu l’était des routes ou des pistes de la région). Elle ne fait même pas 2 centimètres de long. Comme nous ne l’avions pas remarqué à la remise de la voiture, c’est certainement nous qui l’avons faite, bien involontairement. De plus, elle semble récente car il n’y a aucune trace de poussière autour, étrange cette éraflure... Cela dit, ce n’est pas spécialement grave car nous sommes couverts par les assurances contractées mais il faut quand-même aller rédiger un constat d’assurance à l’agence (en anglais en plus, alors comment on dit éraflure en anglais ?). Il y a fort à parier qu’ils ne feront pas réparer cette éraflure (ou que sa réparation ne coûtera quasiment rien, ils ne vont pas repeindre tout le pare-chocs pour ça, un petit coup de pinceau et on ne verra plus rien).

Au passage, Anne-Marie demande confirmation pour les péages automatiques d’autoroute : ils sont compris dans la location, c’était inutile de s’inquiéter (nous avons quand-même vérifié au retour, sur la facture d’Avis).

Le "Kruger Mpumalanga International Airport" a une architecture assez exceptionnelle, surtout pour sa toiture traditionnelle, une charpente en bois recouverte de feuilles de palmier. Ce mélange de modernité et de tradition est vraiment très intéressant, c’est d’ailleurs la seule chose qui sera intéressante aujourd’hui.

Après qu’Anne-Marie ait visité la boutique de souvenirs, Christophe oublie (quelques minutes) son sac photo sur le banc où il attendait. Heureusement qu’il n’y a pas grand monde dans cet aéroport (et pas de voleur, qui a dit que l’Afrique du Sud était un pays dangereux ?). A Paris (ou Toulouse), le sac disparaissait dans les 30 secondes (bien avant que les artificiers arrivent pour détruire le bagage abandonné). Il ne reste plus qu’à nous enregistrer sur le vol pour Johannesburg. L’hôtesse d’"Air Link" parvient à enregistrer nos sacs jusqu’à Toulouse (nous n’aurons pas à les récupérer à Johannesburg) et elle nous édite même les cartes d’embarquement jusqu’à Istanbul, c’est parfait ! Il nous faudra juste récupérer à Istanbul les cartes d’embarquement du vol pour Toulouse (ce vol n’est pas encore ouvert).

Le contrôle de sécurité n’est qu’une simple formalité (nous aurions même pu conserver nos bouteilles d’eau car c’était un vol intérieur). Nous embarquons avec un peu de retard dans l’Avro RJ85 d’"Air Link" mais nous décollons pratiquement à l’heure. A Johannesburg, nous repassons un contrôle de sécurité (encore une simple formalité) avant d’accéder au hall des départs internationaux que nous commençons à bien connaître maintenant.

Christophe recherche alors le magasin de tongs devant lequel Anne-Marie l’avait abandonné il y a trois ans, mais il a fermé. Par contre la boutique de souvenirs "Out of Africa" est toujours là, avec les colliers qu’Anne-Marie affectionne beaucoup... Ce doit être le magasin d’aéroport préféré d’Anne-Marie, tous aéroports confondus ! Avec nos derniers rands, nous nous offrons un dernier verre de Savanna, avant qu’Anne-Marie offre un polo des Springboks (l’équipe nationale sud-africaine de rugby) à Christophe. Il est très joli ce polo, mais avec la coupe du monde de rugby qui approche, ça va être difficile de le porter sans se faire chambrer à Toulouse !