Vendredi 21 novembre : (suite)
Sur le parking de la Pointe des Châteaux, il y a toujours l'éternelle vendeuse de sorbet coco. Seul problème, il lui faut en refaire et ça pendra au moins une dizaine de minutes qui serviront à piler de la glace dans le sceau en bois, à couvrir cette glace de gros sel (pour faire baisser la température de fusion de la glace et donc avoir une eau, liquide, entourant le récipient métallique à l'intérieur de la sorbetière, à une température bien inférieure à 0 °C pour que, justement, le sorbet coco puisse prendre contre la parois intérieur du récipient) et à tourner la manivelle qui fonctionne à l'huile de coude. Nous attendons quelques minutes à l'écart et quand nous voyons la préparation bientôt terminée, nous retournons près de la vendeuse de sorbet et de son compagnon qui tourne la manivelle. Nous discutons alors un peu avec lui (et oui, ça fait la 7ième fois que nous venons en Guadeloupe). La vendeuse fait payer le gobelet de sorbet, 2 euros 50 au touriste (pressé) devant nous, mais nous ne payons que deux euros le gobelet . Qui a osé dire que les guadeloupéens sont racistes et qu'ils font payer plus cher aux touristes ? Jusqu'à preuve du contraire, nous ne sommes ni noirs, ni (malheureusement) guadeloupéens. Nous sommes juste "pas pressés" (même s’il fallait refaire la route pour rentrer à Malendure, avec la route de la Traversée fermée).
Sur la route du retour, nous ne subissons aucun bouchon à St François, à Ste Anne (sauf un petit ralentissement dans cette station balnéaire de la côte d'azur) ou au Gosier. Nous passons même Pointe-à-Pitre presque sans problème. Par contre, après le Lamentin, à la fin de la 2x2 voies, nous sommes scotchés dans un énorme bouchon, jusqu'à Ste Rose, soit 10 km de bouchon que nous faisons au pas (quoique, nous aurions pu aller plus vite à pied). Quand nous revenons, de nuit, au gîte à Malendure, à 18h50, nous sommes exténués ! Nous avons fait 306 km de la journée, soit le tour de Basse-Terre et de Grande-Terre (le grand 8). Certes, nous avons pris notre temps au restaurant, nous avons un peu marché à la Pointe de la Grande Vigie et à la Pointe des Châteaux, mais nous avons quand-même passé environ 8 heures dans la voiture, dont presque 3 heures dans des bouchons...
Ce soir, nous mangeons à l'appartement. Nous avons pleins de restes à finir avant dimanche : avocat tropical, thazard fumé et des rillettes de crabes, des produits fabriqués localement, à Malendure ! Ils ne sont pas mauvais du tout...
Météo de la journée :
Grosse averses et quelques éclaircies.
Samedi 22 novembre : Kayak et langouste !
Après avoir refait les sacs de plongée avec les affaires qui n'ont pas si mal séchées que ça, malgré les 88 % d'humidité, nous passons au supermarché acheter un kit de survie pour le retour en métropole (c'est à dire, une bouteille de rhum, du Bielle ambré de Marie-Galante, ça ne doit pas être mauvais). Ensuite, il ne reste plus qu'à profiter un peu de la piscine en attendant le repas...
Justement, après le déjeuner, à 13 heures, nous descendons à la plage de Malendure pour louer un kayak. Nous allons au loueur présent sur la page, le plus pratique, bien que ce soit aussi celui qui propose des tours en banane promène-couillon (et qui passe au dessus des plongeurs, malgré le pavillon alpha, certes au ralenti, mais un plongeur ne peut pas entendre passer la banane et peut-être même à peine la voir, ils devraient quand-même éviter de passer au dessus des plongeurs). Ca commence un peu mal car l'un des gars nous dit qu'il va y avoir de la houle et du vent... Nous ne savons pas où il a lu ça car Christophe surveille attentivement la météo depuis le début du séjour, surveillance qui s'est accrue depuis deux jours avec l'onde tropical qui est passée. De toute façon, demain, nous serons sur la route de l'aéroport, c'est donc aujourd’hui ou jamais ! Le tarif est aussi un peu salé : 30 euros par personne (soit 60 euros le kayak) pour 4 heures... Grosso-modo, louer un petit bateau à moteur à St François pour aller à Petite Terre, toute une journée, nous aurait presque coûté aussi cher que louer un kayak à Malendure toute une journée. Mais, nous n'allons tout de même pas glander toute la journée, alors tant pis... Puis, après ce premier contact un peu surprenant, les loueurs se sont quand-même révélés bien plus sympathiques !
Nous voilà donc partis, direction la Piscine sur les îlets Pigeon : 15 minutes de traversée. Une fois débarqués (prévoir des chaussures pour aller dans l'eau à cause des pierres et rochers sous l'eau), nous partons à la découverte du Grand Ilet. C'est la première fois en 19 ans que nous mettons les pieds sur ces îlets, mieux vaut tard que jamais ! Le chemin qui monte au sommet du Grand Ilet est un peu difficile, nous aurions dû prévoir d'autres chaussures que nos sandalettes pour marcher sur les pierres volcaniques.