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GUADELOUPE du 6 au 24 novembre 2014
Voyage du 6 au 24 novembre 2014
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Samedi 15 novembre : (suite)

Elle nous montre ensuite d'autres arbres du jardin créole : le marronnier local (dont le fruit ne ressemble pas du tout à celui du marronnier que l'on trouve en métropole), les lianes de maracudja, celles de vanille (ils ont essayé d'en féconder l'année dernière, sans grand succès), le mandarinier dont Christophe cueille des fruits pour la dégustation (sur demande de la guide, quand-même)...

Après être monté dans la plantation, nous arrivons alors à côté de l'habitation pour découvrir le boucan, c'est à dire l'endroit où l'on fait sécher le café en parche (les grains qui ont encore une fine enveloppe qui persiste après le passage à la déceriseuse), sur de grandes tôles qui se glissent sous le plancher du bâtiment. Une fois séché, il n'y a qu'à retirer cette fine enveloppe avec un pilon avant de torréfier le grain. La visite se finit par une dégustation de fruits du jardin créole et bien évidemment, de café (ou de chocolat chaud, pour ceux qui n'aiment pas le café comme Christophe). Le domaine de la Grivelière est géré par une association (culturelle) qui est chargée de remettre en état et de faire vivre le domaine. Leur petite production de café n'est vendue qu'au domaine. Après presque deux heures de visite fort intéressante et très instructive (parsemée de quelques délicieuses expressions en créole comme le "kiôlôlô" qui désigne un café très allongé, de mauvaise qualité, servi aux enfants pour le petit déjeuner), nous quittons le domaine après quelques photos de l'habitation, fort jolie.

A midi et demie, nous arrivons à Petite Anse, située entre Vieux-Habitants et Bouillante, pour manger chez Ginette, un petit restaurant de plage (un container qui sert de cuisine et une terrasse couverte) recommandé par le Guide du Routard. Nous faisons rapidement notre choix sur l'ardoise mais la serveuse, visiblement débutante, a une technique assez particulière : elle nous demande d'abord ce que nous voulons boire et sans nous demander ce que nous voulons manger, part nous chercher nos jus de fruit. Elle nous demande ensuite si nous voulons des accras : oui ! Mais elle repart aussitôt sans nous demander ce que nous voulons manger après les accras. Ce n'est qu'une fois que nous avons finis les accras, qu'elle nous demande enfin ce que nous voulons manger : des ouassous sauce coco ! Mais cela fait aussi tout le charme de ces petits restaurants créoles de bord de plage : le stress, ici ? Connaît pas ! De toute façon, nous avons le temps, la prochaine visite n’est prévue qu’à 15 heures.

Puis, le plus important dans cette histoire est ce qu'il y a dans l'assiette : les accras sont bons (mais Dada est la référence absolue) mais les 4 gros ouassous sauce coco safranée (et d'autres épices, c'est le secret de la maison) sont excellents. Le plat est servi avec du riz, de la salade, de ce qui ressemble a des lamelles de christophine, froide en vinaigrette, de la purée de "faith" (légume inconnu au bataillon mais c'est bon) et du melon. C’est donc copieux ! La serveuse est aussi un peu fâchée avec les mathématiques : 2 x 17 euros (les ouassous) + 2 x 3 euros (les jus de fruit) + 3 euros (la bouteille d'eau), ça fait 42 euros ! Pas plutôt 43 ? Et il ne manque pas, non plus, les accras ? Pour éviter de faire refaire l'addition à sa serveuse, Ginette trouve un moyen tout simple : avons-nous le Guide du Routard ? Oui ! Et bien, c'est cadeau ! Merci beaucoup !

En nous rendant au domaine de Vanibel, Christophe se demande si cette visite ne va pas être trop redondante avec celle du matin ? De toute façon, nous n'allons tout de même pas jouer au lézard au soleil sur une plage, donc nous verrons bien ! D'entrée, changement de ton dans la visite : cet après-midi, c'est l'un des responsables de l'exploitation familiale qui guide la visite d'une véritable exploitation de café (vendu par Malongo sous l’appellation "Guadeloupe Bonifieur"). Ces explications, fort claires, sont donc plus techniques et plus économiques que ce matin. On apprend qu'il se boit en Guadeloupe, beaucoup plus de café "guadeloupéen" qu'il ne s'en cultive sur place (quantité de paquets de café de Guadeloupe fleurissent sur les rayons des supermarchés locaux). La raison est simple : beaucoup de graines sont importées mais torréfiées en Guadeloupe ! Même souci pour la vanille dont la production guadeloupéenne est très faible : attention donc, si vous achetez de la vanille sur le marché de Pointe-à-Pitre, ce n’est peut-être pas de la vanille de Guadeloupe.

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"Récit du séjour (12 / 24)"
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