La plage de Malendure
Jeudi 6 novembre : Chik, alors ?
La motivation pour se lever à 5h30 du matin pour partir en Guadeloupe est beaucoup plus importante que quand il s'agit de se lever à 7h30 pour aller au travail, allez savoir pourquoi . Le taxi manque un peu de ponctualité car il n'arrive qu'à 6h20 au matin (nous l'avions commandé pour 6h15). Heureusement, à 7h05, après avoir déposé nos bagages à l'enregistrement et passé, sans problème, les contrôles de sécurité (au hall D, ça passe généralement plus facilement), nous sommes déjà devant la porte n° 40, pour un embarquement prévu à 8h05.
A Paris, le contrôle de sécurité se passe aussi sans problème mais le hall d'embarquement manque toujours cruellement d'espace et de sièges pour s'asseoir. Depuis notre dernier passage par Orly, l'année dernière, la Wifi gratuite a été installée (la bande passante est un peu limitée, mais on ne va pas se plaindre) et de nouvelles toilettes ont été aménagées en sous-sol. Allez, messieurs les responsables des aéroports de Paris, encore un effort : supprimez un ou plusieurs magasins de "duty free" ! Vous pourriez faire d'une pierre deux coups : rajouter des sièges pour le confort de vos passagers et améliorer la santé de vos passagers fumeurs qui profitent de vos magasins pour acheter leur drogue préférée. Et quant à la bouteille de "jaune", détaxée, elle sera toujours bien plus chère dans vos magasins, que la très bonne bouteille de rhum agricole que l'on trouve en supermarché, à destination, à 8 euros le litre...
(Pour info, le rhum, issue d'une double distillation, est bien meilleur que le "jaune" dont l'alcool n'est fabriqué qu'à partir d'une simple distillation).
Nous repérons deux individus douteux près de la porte d'embarquement : tout de noir vêtus, avec de curieux logos blancs "Spindrift Racing" sur leurs habits, à surveiller . L’embarquement du vol pour Cayenne commence quelques minutes avant notre vol pour Pointe-à-Pitre. Pour Cayenne, l'embarquement commence par les rangées n° "40 à 55". Comme nous sommes assis rangée n° 41, nous nous approchons au plus près des portes pour notre vol car il y a toujours des beaufs qui font le pied de grue devant les portes, alors qu'ils sont assis au début de l'avion. Par malchance, l'embarquement de notre vol commence par les rangées n° "50 à 58", puis les rangées n° "45 à 58". Du coup, nous nous transformons en beaufs de service, bloquant un peu le passage. Anne-Marie en est même un peu troublée car elle s'assit dans l'avion en rangée n° 40...
Vol sans problème mais qui semble toujours un peu long, repas acceptable avec du poulet baignant dans une sauce "orangeâtre", servi avec de la purée. Avec la petite bouteille de punch et la bouteille de syrah (un peu trop froid), nous sommes un peu pompettes mais ça ne nous empêche pas de regarder 3 films ou de jouer sans relâche jusqu'à l'atterrissage à 15h40. Nous récupérons rapidement nos bagages et à 16 heures, nous sommes devant le bureau du loueur de voiture, bien avant la plupart des passagers. Après être monté dans la navette du loueur qui nous mène au parking (il y a toujours un mec qui aide les passagers et qui demande la petite pièce), nous récupérons une Twingo blanche un peu cabossée de partout (il y a même quelques petits creux sur le toit que nous faisons rajouter sur le constat de prise en main).
Nous empruntons alors la route de la Traversée de jour (parfois en première car avec les bagages et l'absence de chevaux sous le capot, la voiture peine dans les montées) et nous arrivons à Malendure au coucher du soleil. Le temps de faire trois courses au supermarché pour avoir de quoi boire dans la nuit (de la "Capes Dolé", mauvaises langues ; quoiqu'une petite bouteille de Bologne s’est glissée dans les courses), nous rejoignons ensuite le "Maryjack Tropic" où nous retrouvons avec joie Mary et Jacky. Ca nous fait très plaisir de les revoir.