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PATAGONIE & IGUACU du 30 janvier au 21 février 2014
Voyage du 30 janvier au 21 février 2014
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Dimanche 9 février : (suite)

Après l'entrée du parc, nous nous trompons de direction (nous aurions dû écouter plus attentivement la gardienne, elle nous avait dit de prendre le pont) mais heureusement, nous nous en rendons compte en arrivant près d'un troupeau de guanacos qui broutent au bord de la piste. En descendant de voiture pour les prendre en photo, avec la vallée du "rio Paine" et les "Torres del Paine" en arrière plan, nous voyons bien que pour traverser la rivière, il nous faut revenir au poste d'entrée pour emprunter le pont. Nous perdons donc encore quelques minutes (mais nous avons pris de belles photos) et ce n'est qu'à 10 heures du matin que nous débutons la randonnée depuis le parking de l'hôtel Torres (après qu'Anne-Marie soit passée à la réception de l'hôtel pour les avertir d'une arrivée tardive, ce soir, mais ils s'en foutent).

La randonnée commence par la traversée d'un premier pont, puis d'un second, suspendu celui-ci (et qui bouge un peu trop à notre goût). Le premier kilomètre de la randonnée s'effectue sur du plat, l'idéal pour s'échauffer doucement. Le sentier bifurque ensuite sur la droite et la montée commence alors. Elle est un peu abrupte au départ mais elle s'atténue ensuite en arrivant dans la vallée qui conduit au campement Chileno. Le sentier n'est pas spécialement difficile mais il y a pourtant un passage un peu plus ardu, notamment à cause du vent violent qui soulève du sable qui nous frappe le visage. Heureusement, dès que le sentier redescend vers le campement, il passe sous le couvert des arbres qui nous protège du vent. Après deux heures de marche (nous sommes dans les temps donnés par le topoguide), nous arrivons au campement Chileno auquel on accède par un pont de fortune (quelques planches et troncs lancés entre des rochers au dessus du ruisseau).

Christophe a une énorme envie d'uriner et comme il est recommandé de ne pas faire dans la nature, il avait attendu le refuge. Mais les chiottes du campement sont payantes (500 pesos) et bouchés (par un énorme étron, jamais vu un truc pareil :-$) : les pesos sont donc restés dans notre poche... Il ne faut pas déconner quand-même (détail amusant, le GPS a enregistré une pointe à 12,2 km/h en arrivant au refuge) ! Nous profitons alors des tables du refuge pour manger les "empanadas de maricos" achetés la veille au supermarché (ils ne sont pas mauvais ; en tous cas, c'est ce que nous avons acheté de meilleur à Puerto Natales).

Nous sommes assis à l'extérieur mais de grandes baies vitrées permettent de voir l'intérieur du refuge qui est bondé, nous ne randonnerons donc pas seuls dans la nature les prochains jours (nous nous en doutions) ! Mais, qui est assis dans le refuge ? C’est Forrest Gump ! Look version "fin de sa course à travers les Etats-Unis" : cheveux longs et barbe hirsute, casquette, T-shirt, short court. On ne sait pas s'il a des Nikes au pied car le port des chaussures est prohibé dans le refuge.

Après 30 minutes de pause, nous traversons alors le camping qui borde le sentier. Les tentes sont déjà les unes sur les autres mais pourtant de nombreux randonneurs continuent de monter avec d'énormes sacs à dos. Certains ont parfois même un petit sac devant eux, quand ils ne tiennent pas en plus un réchaud à la main. Ca va être terrible dans les parages ce soir, avec tous ces campeurs les uns sur les autres. Les nombreuses petites montées et redescentes et les ponts branlants (avec des planches bien écartées les unes des autres, nous obligeant à faire de grands pas au dessus du vide) qui suivent, ne nous ralentissent pas vraiment mais nous fatiguent beaucoup. Un groupe guidé de randonneurs nous fatigue aussi car ils s'arrêtent assez souvent (qu'est-ce que leur guide peut bien leur raconter ?), nous repassons alors devant eux mais quelques minutes plus tard, ils nous redoublent à nouveau. Il faut alors laisser passer tout le groupe, jusqu'à celui qui ferme la marche qui n'est d'autre que Diego Maradona en personne ! Cette personne ressemble vaguement au dieu argentin du foot (quand il était jeune) mais surtout, il porter le maillot de l'équipe national argentine (nous sommes moqueurs). Parfois aux détours du sentier, nous apercevons les "Torres del Paine" qui se dégagent toujours dans le ciel bleu. Allez courage, nous allons y arriver...

En seulement 1 heure un quart (au lieu d'une heure trente, bel exploit !), nous arrivons au début du pierrier qu'il faudra longer et traverser pour atteindre le lac au pied des "Torres". Nous nous reposons alors une dizaine de minutes au début du pierrier avant de reprendre la montée. Cette fois, c'est du sérieux : 27 % de pente en moyenne et 45 % pour la pente maximale ! Le sentier longe le pierrier à la lisière de la forêt mais la montée s'effectue le plus souvent dans les gros rochers. En plus, le vent est très fort, ce qui n'arrange pas les choses. Puis, c'est aussi une véritable autoroute au moment de traverser le pierrier et il y a beaucoup trop de personnes qui forcent le passage sans la moindre politesse...

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"Torres del Paine (2 / 4)"
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