"Las Torres" et un troupeau de guanacos

Dimanche 9 février : Las Torres del Paine !

En consultant les prévisions météo hier au soir, Christophe s’est rendu compte que lundi prochain, nous aurons certainement de la pluie. Ce jour-là, nous ne pourrons donc pas randonner vers les "Torres del Paine" (nous pouvons la tenter mais sans pourvoir apercevoir ces blocs granitiques, l’intérêt de la randonnée est inexistant). Par contre pour aujourd’hui, les prévisions sont bonnes mais il nous faut faire toute la route pour monter au parc national et payer l’entrée au parc, ce qui va nous prendre du temps.

Nous nous levons donc à 6 heures du matin, pour essayer d'être prêts dès que l’ouverture du petit-déjeuner à 6h30 du matin ! Malheureusement, nous n'y sommes qu'à 7 heures moins 10 (il était bon mais pas le meilleur du séjour, disons dans la moyenne). Le petit-déjeuner est heureusement vite avalé et nous quittons l'hôtel à 7 heures un quart. Nous sommes en retard mais pourtant, nous nous arrêtons quand-même quelques minutes sur le front de mer pour photographier les oiseaux marins perchés sur les poteaux d'un ancien ponton et nous prenons ensuite quelques photos de guanacos en arrivant à proximité du parc national. Les "Torres del Paine" sont complètement dégagées mais pourtant dans l’ouest du parc, les nuages sont bien présents, en particulier au dessus des "Cuernos del Paine". Donc, autant assurer quelques photos même si ça nous fait perdre en peu plus de temps (mais nous n’avons tout de même pas le temps de nous arrêter pour des canards).

Aux portes du parc national...

Ce qui nous fait perdre le plus de temps, ce sont les formalités d'entrée dans le parc national. Au poste de la Conaf, il faut commencer par remplir un formulaire, puis passer à un premier guichet pour acheter les tickets d'entrée, puis au guichet suivant, donner le tout à un gardien du parc qui agrafe le formulaire avec les talons des tickets d'entrée. Puis, un autre agent de Conaf nous remet un pass à faire tamponner à certains postes à l'intérieur du parc car nous restons plus de 5 jours (mais personne ne nous a jamais demandé ce pass, même pas en ressortant) et un dépliant comportant une carte, un profil de dénivelé et les consignes à respecter pour protéger l’environnement. Et enfin, une gardienne du parc nous demande devant une grande carte ce que nous comptons faire, ce que nous savons exactement car le site internet de la Conaf et celui du parc national rengorgent d'informations très utiles pour tout planifier à l'avance. Elle ne fait donc que confirmer nos connaissances et les prévisions météo pour aujourd'hui (demain est un autre jour). Qui l'eu cru (il suffit de regarder dehors), la météo est favorable aujourd'hui pour monter aux "Torres del Paine".

Cela dit, cette sensibilisation pour la protection de l'environnement est tout de même utile : nous n'avons vu aucun déchet et en particulier, aucun mégot de cigarette le long des sentiers de randonnée (ce qui est loin d'être le cas en France). Il n'y a aucun mégot car il est strictement interdit de fumer ou d'allumer un feu dans le parc en dehors de certains points très précis. Sur ce point, la Conaf est exemplaire (en France, de nombreux hectares de parcs nationaux, on pense bien évidemment au parc des hauts de l'île de la Réunion, sont partis en fumée à cause d'un mégot ou d'un randonneur qui a voulu mettre le feu à son papier toilette). Nous critiquons juste le côté très procédurier des formalités d'entrée (mais cette multitude de guichet leur permet peut-être d'être plus rapide quand arrive un bus de 50 passagers, comme ceux qui arrivent derrière nous ?).