Vendredi 7 février : (suite)
Quelques dizaines de mètres après ce point de vue, le sentier permet de revoir à nouveau le Fitz Roy qui se détache majestueusement dans le ciel bleu, sans l'ombre d'un nuage ! Après le plein d'essence, nous ne pensions pas le revoir ainsi. Le sentier passe ensuite sous le couvert des arbres, il faut donc attendre d'arriver au "mirador Fitz Roy" pour revoir à nouveau ce sommet mythique (point de vue situé peu après la bifurcation avec la "laguna Cabri"). Le spectacle est alors exceptionnel. Christophe en a presque les larmes aux yeux (ça fait 23 ans qu'il attend de voir ça et surtout depuis 2008, l'attente s'est faite bien longue).
Nous avons mis 1h40 pour monter au "mirador" (4 km depuis la sortie du village ; 400 mètres de dénivelé cumulé pour l'aller, 470 mètres de dénivelé cumulé pour l'aller-retour car ça redescend un peu après la bifurcation avec la "laguna Cabri"). Devant le magnifique spectacle qu'offre le "mirador", nous y restons 3 quart d'heures, pour en profiter le plus possible et faire le plein de photos (paysage, portrait, plan large ou serré, etc...). Pourtant à midi moins le quart, il nous faut pourtant repartir, la mort dans l'âme !
Randonnée "mirador Fitz Roy"
A une heure moins le quart, nous sommes de retour à la voiture et nous passons alors récupérer nos sacs que nous avons laissés à l'hôtel. Nous nous arrêtons ensuite au terminal de bus (arrêt pipi) et nous en profitons pour acheter des empanadas (de carne). Nous retournons alors au point de vue à l'entrée du village pour pique-niquer. Les nuages enserrent maintenant le sommet, nous avons donc eu une matinée exceptionnelle.
Nous faisons deux arrêts sur la route du retour, pour prendre deux ou trois photos des lacs Viedma et Argentino. Anne-Marie filme aussi quelques culs de guanacos mais nous n'avons pu prendre aucune photo du tatou qui est passé entre les roues de la voiture (mais il a continué de traverser la route après, ouf). Christophe n'a pas pu s'arrêter car il allait un peu vite mais nous n’allions tout de même pas trop vite car tout le monde nous doublait (personne ne respecte les limitations de vitesse).
Nous sommes de retour à El Calafate vers 16 heures. Après avoir laissé nos affaires à la chambre d'hôtel, nous rendons la voiture après avoir refait le plein à la station juste en face des bureaux du loueur à 17 heures. Nous errons alors dans l'avenue du libérateur San Martin que nous refaisons en long, large, en travers, le côté gauche, le côté droit, etc... Il fait chaud ce soir à El Calafate, nous sommes carrément en T-shirt. Nous trouvons un petit maté (décoratif) avec une bombilla en canne : 60 pesos, ça suffit largement pour rester sur une étagère à la maison.
A 6 heures et demi, nous finissons par craquer. Tant pis si on nous prend pour des anglais mais nous poussons la porte de "la Cocina", un restaurant de cuisine italienne. Anne-Marie goûte (enfin) aux sorrentinos, des gros raviolis fourrés au jambon et fromage, nappé d'une sauce "crème fraîche, oignons et bacon" et Christophe se régale d'un risotto "jambon cru, asperges". Nous prenons un dessert pour deux (ce qui est largement admis en Argentine ; nous avons même vu des gens se partager un plat à deux, ce qui, vu les quantités servies, peut parfois être largement suffisant) : "panqueques" aux fruits rouges (avec des baies de calafate) servis avec deux boules de glace. Avec deux verres de malbec et une grande eau gazeuse, nous en avons pour 370 pesos (410 pesos avec le pourboire), ce qui est d'un très bon rapport qualité/prix (ce qui est souvent le cas en Argentine pour des pâtes). En plus, le service était rapide et sympathique (nous espérons juste que la patronne remettra bien les 40 pesos de pourboire dans la boîte pour le service, pas seulement le billet de 10 pesos).