Jeudi 6 février : (suite)

Nous avons juste fait une erreur : nous n'avons pas pris de malbec qui aurait mieux accompagné ces viandes ! Ce soir, nous avons commandé des bières artisanales, des "Jerome", une rubia (blanche) et une rojo (Christophe avait initialement choisi une stout mais il n'y en avait plus en 60 cl, il a alors préféré goûté à la rousse pour avoir la même quantité qu'Anne-Marie). Les bières sont quand-même très bonnes. Nous optons même pour un dessert, un seul pour deux : un volcan au chocolat, c'est à dire un fondant au chocolat servi avec une boule de glace ! L'addition n'est pas si salée que ça : 490 pesos (540 pesos avec le pourboire). Ce n'est pas bon marché mais pour cette qualité, en France, nous en aurions eu pour bien plus cher ! Alors, autant profiter du taux de change favorable pour se faire plaisir .

En rentrant à l'hôtel, une odeur de gâteau (certainement celui aux pommes pour le petit-déjeuner) envahit agréablement le hall, vivement demain matin (mais nous venons à peine de finir de manger). Une grande éclaircie est de retour si bien que, depuis chambre, nous enregistrons nos notes de la journée devant le Fitz Roy presque dégagé. Espérons que ce sera entièrement le cas demain !

Météo de la journée :
Beaucoup de vent durant toute la nuit et la matinée (Juan avait mesuré avec un anémomètre portatif une bourrasque à, seulement, 55 km/h) mais s'il s'est bien calmé durant l'après-midi. Journée globalement ensoleillée malgré la grosse averse de 14 heures et le fait que les hauts sommets soient restés cachés derrière les nuages. Grisonnant à 18 heures (et une averse pendant le repas) mais retour d’une belle et grande éclaircie à 21h30, avec le coucher du soleil !

Le "rio Fitz Roy"

Vendredi 7 février : Sa majesté, le Fitz Roy !

Quand nous ouvrons les rideaux de la fenêtre : Ouaaaaah !!! Le Fitz Roy est complètement dégagé et tout doré de la lumière du soleil levant. C'est vraiment magnifique ! Par contre, pas possible d'aller plus vite que la musique, il faut bien prendre le petit-déjeuner (en regardant le Fitz Roy) mais à 8 heures un quart, nous sommes au point de vue à l'entrée d'El Chaltén pour assurer quelques photos. Il n'est pas certain que les nuages ne recouvrent pas le sommet pendant la randonnée jusqu'au "mirador Fitz Roy", comme cette longue bande de nuages qui vient de plonger le Fitz Roy et les sommets environnants dans l'ombre. Nous attendons qu'elle passe. De toute façon, il nous faut refaire le plein d'essence avant de rentrer sur El Calafate et la station service n'ouvre pas avant 9 heures du matin (puis, elle fermera entre midi et 15 heures, heures à laquelle, nous devrions déjà être repartis vers El Calafate pour y arriver avant 18 heures). Heureusement, la bande de nuages se déplace à peine mais le soleil revient quand-même, tout doucement, sur les sommets !

Quand nous arrivons à la station essence qui ressemble à une sorte de container abritant une seule pompe, il y a déjà trois voitures, patience... Les passagers du 4x4 devant nous sont en train de vider tout leur coffre pour accéder à des bidons d'essence, patience... Les nuages n'ont, par contre, pas attendu et le Fitz Roy est de nouveau dans l'ombre ! Nous nous rendons alors à la sortie d'El Chaltén, tout au bout de l'avenue San Martin pour commencer la randonnée à 9h20. C'est vrai que la montée est infaisable : 15 % de pente... No comment  ! Si quelqu'un entend parler d'un guide d'El Chaltén souffrant d'acouphènes chroniques, que le médecin ne cherche pas trop longtemps, ça risque de durer encore quelques mois, le temps que nous finissions de ruminer . Bref, il y a quelques marches au début mais il n'y a aucune réelle difficulté. Puis, une vingtaine de minutes après le départ, après le "mirador" de la vallée du "rio de las Vueltas", la pente s'atténue alors, c'est presque du plat par la suite.