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PATAGONIE & IGUACU du 30 janvier au 21 février 2014
Voyage du 30 janvier au 21 février 2014
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Lever de soleil sur le Fitz Roy

Mercredi 5 février : Dès que le vent soufflera...

Et c'est reparti : lever 6 heures du matin, petit-déjeuner à 6h30 dès l'ouverture du buffet et à 7h05, nous sommes dans la voiture, prêts à partir. Il ne reste plus qu'à refaire le plein d'essence avant de mettre le cap sur El Chaltén car nous avons déjà consommé presque la moitié d'un plein. Christophe pensait qu'il en aurait pour 200 pesos mais le pompiste arrive à peine à mettre 100 pesos d’essence, soit environ 12 litres de super Nafta. A part quelques guanacos, quelques panneaux de limitations de vitesse non respectées (il y a des limitations de vitesse à 20, 40 ou 60 km/h à certains endroits, mais sans aucun panneau de fin de limitation), un gaucho sur son cheval, nous faisons les 220 kilomètres qui nous séparent d'El Chaltén sans encombre en moins de 3 heures. Le seul arrêt que nous faisons est à l'entrée d'El Chaltén, au point de vue qui domine le village avec le Fitz Roy en arrière plan (enfin, quand on le devine parfois, derrière les nuages). A défaut de contempler ce sommet dans toute sa splendeur, nous nous amusons de cyclistes qui arrivent du village, un bus les suit, au pas !

Nous arrivons donc à 10 heures du matin à El Chaltén. Nous repérons l’emplacement de l'hôtel mais des clients sont encore en plein petit-déjeuner, la chambre n'est certainement pas encore prête. Du coup, nous rejoignons le terminal de bus pour profiter des toilettes et attendre sur le parking, à côté du panneau de bienvenue à El Chaltén, panneau devant lequel presque tous les touristes nouvellement arrivés se prennent en photo...

Nous espérons bien qu'en deux jours, nous aurons la possibilité de voir mieux le Fitz Roy mais tellement de touristes ne prévoit à peine qu'une demi-journée pour El Chaltén, qu'ils sont bien obligés de se contenter du panneau en bois ;-) !

Nous attendons donc 11 heures et demi avant de nous pointer à nouveau à l'"hosteria Kaulem" qui possède moins d'une dizaine de chambres et une grande salle pour le petit-déjeuner avec vue sur le Fitz Roy (quand il n'y a pas de nuages). Nous récupérons une grande chambre avec une hauteur sous plafond impressionnante, un grand lit une magnifique vue sur le Fitz Roy (quand il n'y a pas de nuages, c'est ce que l'on appelle le comique de répétition). Nous partons alors à la recherche de l'agence de tourisme qui organise la croisière sur le lac Viedma. D'après le voucher, notre rendez-vous est à "#%h?%" au "rio Túnel", alors que nous n'avons vu qu’un panneau pour la "bahia Túnel" en arrivant à El Chaltén ;(autant que les choses soient claires). Le rendez-vous est fixé à 14h45, pour un départ à 15h00 à "bahia Túnel", nous y seront ! Nous retournons ensuite au point de vue à l'entrée d'El Chaltén pour manger nos sandwichs. Ne sait-on jamais, entre deux bouchées, les nuages laisseront peut-être apercevoir le Fitz Roy ? Bah non, même pas deux secondes, tant pis ! A 14 heures, nous faisons les quelques kilomètres de piste qui mènent à la "bahia Túnel", nous seront bien à l'heure...

Un peu avant l'heure, un catamaran accoste au ponton de "bahia Túnel". Nous avons eu l'impression que nous serions les seuls à bord mais une quinzaine de personnes finissent par arriver. Après 45 minutes de navigation, nous arrivons devant le glacier Viedma. Un vent terrible souffle dans notre direction, nous avons bien du mal à tenir debout sur le pont supérieur du bateau (c'est même parfois carrément impossible). Il faut se protéger derrière la timonerie pour ne pas trop souffrir du vent. Nous ne savons pas à combien il peut souffler (100 km/h, voire plus ?) mais c'est bien la première fois que nous avons affaire à un vent aussi fort, avec des bourrasques à décorner les bœufs ! Certaines bourrasques soulevaient même des trombes d'eau de la surface du lac (il fallait avoir un chiffon sous la main pour ressuyer les objectifs entre chaque photo). Quant au glacier Viedma, il n'est pas aussi extraordinaire que les glaciers du "lago Argentino" (cette croisière n'était pas vraiment nécessaire mais tout de même bien utile pour meubler cet après-midi).

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"El Chaltén (1 / 7)"
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