Dimanche 2 février : (suite)
Après 113 km de navigation, nous sommes de retour au port de Puerto Bandera vers 16 heures. Heureusement qu'Anne-Marie avait regardé le numéro de la plaque d'immatriculation du minibus ce matin : il y a en tant qui attendent les quelques 800 passagers qui vont débarquer en cette fin d’après-midi. De retour à El Calafate, c'est reparti pour le ramassage scolaire, nous sommes les derniers déposés à notre hôtel. Mauvaise nouvelle : notre sac n'est toujours pas arrivé, ça fait maintenant plus de 24 heures de retard ! C'est la première fois qu'on nous perd un sac en presque 20 ans de voyage. De plus, le standard téléphonique d'"Aerolinas Argentinas" est saturé (nous ne sommes pas les seuls dans le même cas, visiblement) mais la réceptionniste de l'hôtel tentera de les appeler à nouveau. Nous n'avons pas trop le moral (surtout Christophe). Nous passons alors acheter un bonnet pour Anne-Marie qui a eu bien froid aux oreilles aujourd'hui et de quoi pique-niquer demain. Pas de chocolat chaud aujourd'hui car il y a plein de monde ce soir à El Calafate et il n'y a plus de table libre à la chocolaterie artisanale. Mais, nous nous attablons quand-même à la terrasse d'un bar pour boire un grand verre de vin blanc (la "copa de la casa") qui nous fera un peu tourner la tête.
Nous passons ensuite à la pharmacie acheter du produit solaire. Le nôtre est dans le sac perdu par "Aerolinas Argentinas" et nous avons déjà pris un coup de soleil aujourd'hui, il faut absolument nous protéger demain pour le mini-trekking sur le glacier. Nous décidons d'aller manger une pizza à "la Lechuza". C'est l’un des restaurants du séjour que nous avons le moins aimé : d'habitude, les serveurs argentins sont joviaux, aimables, serviables, etc... Là, nous avons eu le droit au service minimum (qui correspond au niveau français standard). La pizza n'était pas mauvaise mais le service était très lent (alors que nous sommes plutôt très patients, habitués au rythme des Antilles, mais dans ce restaurant, ce soir là, c'était encore plus lent qu'aux Antilles). Peut-être étions-nous aussi un peu plus impatients que d'habitude car la journée a été fatigante (ça fatigue d'être au plein air vivifiant toute la journée, sur le pont du catamaran) et l'absence du sac nous a donné un coup au moral (sans la matériel de randonnée, la suite des vacances risque d'être bien perturbée).
De retour à l'hôtel, nous nous endormons comme une masse, sans même prendre le temps d'enregistrer les notes de la journée sur le dictaphone.
Météo de la journée :
Journée peut-être la plus ensoleillée possible sur le secteur des glaciers, de très belles éclaircies !
Langue glacière en 1991
En 2014, elle ne semble pas avoir trop réculée...
Et le "Perito Moreno" avance toujours...