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PATAGONIE & IGUACU du 30 janvier au 21 février 2014
Voyage du 30 janvier au 21 février 2014
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Dimanche 2 février : (suite)

Peu après, nous arrivons dans la vallée du glacier Upsala mais nous ne nous en rapprochons pas. Nous resterons même à 10 km du front du glacier. Il faut dire que ce glacier recule et que de nombreux icebergs s’en détachent en générant de fortes vagues que le catamaran ne pourrait affronter de manière sécuritaire. Par contre, nous nous rapprochons d'un des rejetons du glacier, un gros iceberg aux reflets bleus. Deux membres d'équipage essayent de se frayer alors un passage vers la poupe pour pêcher un gros glaçon qui, une fois remonté à bord, déclenche une nouvelle hystérie photographique : tout le monde veut se faire photographier avec le morceau dans les mains ! Mais, ce n'est qu’un morceau de glace transparent, sans reflet bleu ? (Au fait, nous avons oublié de signaler qu'il y a un photographe officiel au bord, qui peut vous prendre en photo et vous revendre les photos, imprimées ou transférées sur clef USB).

Tiens, ne serait-il pas temps à un petit passage scientifique ? Pourquoi la glace apparaît-elle bleue sur les glaciers du "lago Argentino" ? Parce qu’ils sont faits de glace ne renfermant que peu de bulles d’air (la glace sous les glaciers, compressée depuis des siècles, a laissé s'échapper les bulles d’air au fur des cycles de fonte - re-glaciation). La lumière blanche (du soleil) est composée d'une multitude de longueurs d'onde (les couleurs de l'arc-en-ciel). En traversant la glace, les grandes longueurs d’onde, comme le rouge, sont rapidement absorbées alors que les courtes, le bleu en l'occurrence, subsistent plus longtemps. À 30 m de fond, dans la glace, seul le bleu n’est pas totalement absorbé. La lumière qui ressort donne alors à la glace sa couleur bleue. Lorsqu'un iceberg se détache des glaciers, la glace la plus compacte se retrouve parfois au-dessus de l'iceberg, ce qui donne des icebergs bleus ! Pour le blanc, c'est au contraire la présence de nombreuses bulles d'air emprisonnées dans la glace (qui est formée par l'accumulation de neige au-dessus du glacier) qui fait la lumière se refléter au plus vite vers la surface de la glace. La lumière pénètre peu dans la glace, elle est donc très peu filtrée, cette glace a alors l'aspect blanc ! Mais si on ne prend qu'un petit morceau de glace, la lumière le traverse intégralement et la lumière que l'on voit en retour est celle-ci réfléchie par les objets situés derrière le morceau de glace qui a un aspect transparent ! Quant à la couleur surnaturelle du "lago Argentino", elle est due aux particules en suspension rejetées dans le lac par les glaciers (particules que les glaciers arrachent contre les parois rocheuses).

Après avoir frôlé d'autres icebergs bleus, de très gros et impressionnants icebergs, le catamaran met alors le cap vers le glacier Spegazzini, le plus haut du parc ! Nous profitons alors d'une belle éclaircie lorsque nous sommes juste devant le front du glacier qui recule (un peu car une langue glacière à proximité du glacier ne semble pas avoir trop reculée en 23 ans ; même si, vu la taille du glacier, nous ne pouvons pas réellement mesurer la quantité de glace qui a fondu : un ou deux mètres de recul du glacier représente facilement des centaines de mètres-cubes de glace en moins, vue les échelles de ces glaciers). Le bateau reste un long moment devant le glacier, ce qui est assez heureux car après s'être pris en photo (les selfies), l'agglutinement initial finit par se désagréger, libérant alors de la place sur le pont pour nous laisser prendre nos photos et filmer. Il faut dire que le capitaine reste aussi longtemps devant le glacier, le temps que le photographe officiel du bord fasse son travail.

Après le glacier Spegazzini, nous avons deux heures de navigation pour rejoindre le glacier "Perito Moreno", ce qui nous laisse du temps pour manger mais nos places initiales ont été squattées depuis longtemps par une famille qui essaie de nous faire croire qu'ils étaient assis là à l'embarquement. Nous squattons alors d'autres places, le temps de manger nos sandwichs. Quand nous arrivons dans la vallée du "Perito Moreno", nous avançons face au glacier qui est bien plus long que le glacier Spegazzini. Bien que le catamaran ne s'approche pas très près du glacier, cette haute muraille de glace, hérissée, est impressionnante (et ce front nord est bien plus impressionnant que le front sud que nous découvrirons demain sur le bateau qui nous mènera au départ du mini-trekking ; quant à l'observation du glacier par les passerelles, elle reste toutefois complémentaire à cette croisière). Franchement, ça compense largement le fait de n'avoir pu se rapprocher du glacier Upsala ! Alors que notre capitaine a remis le cap vers le port de Puerto Bandera, un navire retardataire resté près du glacier fait de plus en plus petit par rapport au front du glacier (sur la photo n° 34 du diaporama, voyez-vous ce navire retardataire ? Il est bien présent sur la photo, sur la gauche du glacier, comme le confirme l'agrandissement ci-dessus). Ce glacier est vraiment gigantesque (même si ce n'est rien à côté de l'Upsala), une des merveilles de la nature à classer tête des endroits à voir sur la planète !

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"El Calafate (2 / 8)"
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