Samedi 1er février : (suite)
Nous essayons alors de nous renseigner à la porte toute proche des panneaux d'affichage que nous venons que consulter, la n° 10, mais l'hôtesse nous répond juste, sans vérifier sur un quelconque écran, que le vol est retardé ! Du coup, nous essayons à une autre porte, la n° 6, où l'hôtesse nous dit que l'embarquement ne devrait pas tarder à la porte n° 10. Retour donc à la porte n° 10 ! Pendant qu'Anne-Marie patiente dans la file d'attente, Christophe voit alors arriver un bus devant la porte, à l'heure prévue du décollage de notre vol. Et ce bus est bien pour nous et l'embarquement ne tarde pas à commencer avec seulement une dizaine de minutes de retard. Nous avons plus de chances que le vol de 11h20 pour El Calafate qui est toujours retardé.
Finalement, notre vol décolle avec une heure de retard, le temps que le bus fasse plusieurs rotations pour ramener les passagers à l'appareil, puis certainement, le temps d'obtenir un nouveau créneau de décollage auprès de la tour de contrôle. Pendant le vol, nous avons le droit à une très jolie boîte en carton avec un sachet de petits gâteaux au fromage, un sachet contenant un petit gâteau sec fourré au citron et un sachet avec un petit gâteau fourré au chocolat et deux tournée de boisson ! Le ciel argentin est assez chargé en nuages mais en arrivant dans les environs d'El Calafate, de belles éclaircies permettent de profiter du paysage : le "lago Viedma" et peu de temps après, le "lago Argentino". Nous atterrissons même sous un grand soleil !
L'aéroport d'El Calafate n'est pas très grand, si bien que nous arrivons rapidement au tapis de livraison des bagages. Notre gros sac ne tarde pas à arriver mais le petit se fait désirer. Anne-Marie remarque alors que des personnes se dirigent déjà vers le guichet de réclamation. Elle fait donc de même alors que Christophe sort dans le hall d'arrivée pour repérer notre chauffeur qui est bien là et qui patientera sans problème le temps qu'Anne-Marie remplisse les papiers nécessaires pour récupérer notre sac. L'agent d'"Aerolinas Argentinas" lui dit qu'il arrivera certainement par le vol de 20h30 et qu'il nous sera livré à notre hôtel à 22 heures (quand nous avons dit ça à la réception de l'hôtel, on nous a plutôt fait comprendre qu'il nous serait certainement livré demain matin ; espérons car nous avons nos affaires de randonnée dans ce sac, avec nos vêtements chauds et tous nos sous-vêtements...).
Sur le trajet entre l'aéroport et El Calafate (qui n'est plus le petit village blotti derrière les peupliers qu'a connu Christophe en 1991), notre chauffeur nous remet les papiers pour les excursions des prochains jours, avec les tickets d'entrée au parc national des glaciers, tout est bien prévu !
L'accueil à l'hôtel "Cauquenes de Nimez", un charmant petit hôtel en bois d'une douzaine de chambres, situé pas très loin des rives du "lago Argentino", est très convivial et sympathique. Nous récupérons une belle petite chambre, décorée de boiseries et de vieux meubles, c'est très joli ! Le lit est grand avec une bonne literie. On nous propose de prendre le thé mais nous n'avons pas trop le temps car nous devons passer en ville récupérer nos tickets de bus pour le Chili. Mais, au terminal de bus, personne ne sait où est le guichet de "Bus Sur", la compagnie qui est censée nous véhiculer jusqu'au Chili ! Heureusement, l'une des employées du terminal nous dit d'aller voir au guichet de "Turismo Zaahj" qui, ouf, ont bien nos tickets de bus !
Nous flânons ensuite un peu dans le marché artisanal situé en contrebas du terminal de bus, avant de rejoindre le supermarché à l'entrée de la ville pour acheter de quoi pique-niquer demain. Pain de mie, jambon cru (sous vide), fromage, eau gazeuse et coca, etc... : 150 pesos ! Ce n'est pas spécialement bon marché mais pas trop cher tout de même (en plus, le jambon cru était bon, comme le pain de mie). Nous passons ensuite dans une chocolaterie artisanale, la "Laguna Negra" (1250, av. del Libertador) pour boire un bon chocolat chaud (30 pesos, le chocolat). Le serveur sait y faire car il nous propose de goûter un petit morceau de chocolat qui est très bon. Du coup, Anne-Marie prend un petit assortiment à 60 pesos, pour le goûter de demain, avec les madeleines au "dulce de leche" du supermarché.
Malgré ce chocolat chaud, nous ne tardons pas à nous mettre à la recherche d'un restaurant pour le repas du soir. Nous sommes tentés par de l'agneau patagonique cuit à la broche au-dessus d'un feu de bois (asador) mais le prix affiché à l'extérieur du restaurant est assez cher : 390 pesos (34 dollars) par personne ! Après maintes hésitations, nous décidons finalement d'entrer au "Casimiro Bigua" et par chance, sur la carte qui nous est remise à table, nous trouvons de l'agneau "asador" à 149 pesos par personne, ce qui est bien plus raisonnable (très raisonnable même).