Vendredi 31 janvier : (suite)
Nous en profitons pour prendre une douche, pratiquement vider la bouteille d’eau gazeuse et nous reposer un peu avant de ressortir vers 19 heures, pour nous balader dans le quartier qui est bien animé en cette fin de journée (les magasins du quartiers du quartier sont la plupart des "factory outlet" qui ferment à 20 heures). Nous n’avons pas vraiment faim (la digestion du "bife de chorizo" semble loin d’être finie) mais nous cherchons quand même un endroit où manger léger. Nous trouvons une sorte de confiteria mais ils sont aussi en train de fermer, ils ne préparent plus à manger à cette heure. Nous commandons quand même deux cocas (qui seront deux pepsis) : 44 pesos, pas si donné que ça, comparé au prix du "bife de chorizo" de 400 gr !
Nous repartons ensuite à la recherche d’un endroit où manger et nous trouvons alors, à 50 mètres de l’hôtel, l’"Almacen Purista", un petit restaurant (contrairement à ce qu’indique son nom qui signifie épicerie) où nous mangeons une bonne assiette de pâtes (avec la sauce au choix, Anne-Marie a pris pesto et Christophe, "4 fromages") accompagnée d’un bon verre de sauvignon blanc argentin (un peu chaud mais la serveuse nous a amené des glaçons, tant pis pour le côté puriste du restaurant mais le vin était quand-même bien meilleur un peu plus frais). Nous ne prenons pas de dessert, les plats de pâtes étaient largement copieux (et délicieux), si bien que nous avons fait un très bon repas pour un peu moins de 8 euros par personne (le plat de pâtes est le bon plan pour manger bien et pas cher en Argentine). Ca commence bien ces vacances, surtout d’un point de vue gastronomique !
Météo de la journée :
Belle journée ensoleillée et chaude, quelques passages nuageux vers 15 heures.
Samedi 1er février : Bordel aéroportuaire !
Après une petite grasse matinée (la seule du voyage) et un bon petit-déjeuner pantagruélique (cf le petit-déjeuner de la veille), nous descendons à 9h50 à la réception de l'hôtel. Notre chauffeur arrive quelques minutes avant l'heure du rendez-vous prévu à 10 heures du matin. Sous des trombes d'eau, un énorme orage vient d'éclater, nous rejoignons alors l'aéroport national de Buenos Aires, l'Aeroparque. En arrivant dans le hall de l'aéroport, les files d'attente devant les guichets d'enregistrement sont assez effrayantes mais grâce au personnel serviable d'"Aerolinas Argentinas", nous ne tardons pas à rejoindre assez rapidement un guichet d'enregistrement. Normalement, nous devrions avoir un des sacs en surcharge (il fait 21,5 kg au lieu des 15 kg autorisés pour un bagage en soute) mais l'hôtesse enregistre nos deux sacs, sans rien nous demander. Tant mieux ! Par contre, l'embarquement ne commencera qu'à 11h50, au lieu de 11h20, au premier étage.
Nous passons au plus vite le contrôle de sécurité, léger (simple formalité, les sacs à dos passent aux rayons X et nous, sous le détecteur de métal ; à noter qu'il ne semble pas y avoir de restriction sur les liquides, on peut donc passer le contrôle avec une bouteille d'eau), avant de traverser un petit centre commercial et nous arrivons alors dans le hall d'embarquement où règne un joli bordel ! Des gens sont allongés par terre, parfois au milieu des allées, des gamins pleurent, des dizaines de personnes sont amassées devant les écrans qui annoncent de très nombreux vols en retard ou annulés. À cause du gros orage, beaucoup de vols n'ont pas pu décoller ce matin ! Notre vol n'est pas encore affiché : nous verrons bien...
Pour le moment, nous nous posons sur la moquette dans un coin du hall d'embarquement où tous les sièges sont occupés. Un peu avant l'heure du départ initialement prévue, notre vol est enfin affiché, à l'heure, c'est à dire pour 12h20. Mais quand arrive cette heure fatidique, l'embarquement n'a toujours pas commencé. Et quelques minutes plus tard, le statut du vol change : il faut demander à un agent de la compagnie, aye !