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PATAGONIE & IGUACU du 30 janvier au 21 février 2014
Voyage du 30 janvier au 21 février 2014
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Gastronomie : (suite)

Mais heureusement, au restaurant, le Chili se rattrape, en particulier sur les fruits de mer : à Puerto Natales, nous avons dégusté de l’excellent "centolla" ("king crab") avec un petit sauvignon blanc chilien, bien frais (après avoir pris un "pisco sour" à l’apéritif, bien évidemment). Puis, il y a aussi de l’agneau patagonique, cuit au feu de bois comme en Argentine, que les chiliens appellent "cordero asado al palo" (littéralement "agneau grillé au pal" : ça fait penser à la torture que veut infliger Iznogoud à ses nombreux détracteurs dans les pages de la bande dessinée de Tabary et Goscinny ; même s’il ne faudrait pas trop apposer les mots Chili et tortures, vue l’histoire du pays, blague douteuse, désolé ;-)). A déguster avec un bon vin rouge chilien...

D’ailleurs, il faut souligner que le vin chilien est plutôt bon, en blanc (sauvignon) ou en rouge (carmenere, par exemple) mais c’est aussi le cas des vins Argentin, en particulier le malbec (rouge) qui est un cépage presque érigé en symbole national (à déguster avec un bon "bife de chorizo" avec une sauce au roquefort). Noter qu’on peut généralement commander le vin au verre et que cela ne veut pas dire qu’on aura affaire à un vin de table : un des meilleurs malbec que nous avons bu durant ce voyage (à El Calafate), nous avait été servi au verre !

Au fait, en arrivant au restaurant au Chili, on vous demande si vous vous voulez un apéritif : la bonne réponse est "pisco sour", à prononcez " sa-ou-air" (nous avons fait beaucoup de progrès en espagnol pendant ce séjour, Christophe en a fait surtout pour ce moment très précis du début du repas au Chili, quant à Anne-Marie, le dernier jour, elle était capable de commander entièrement le repas en espagnol, ce qui permet de couvrir 80 % des besoins en Argentine). Si vous répondez "un petit jaune", sautez immédiatement dans le premier taxi, direction l’aéroport, vous êtes impardonnables ! Par contre, en Argentine, on ne passe pas par la case "apéritif", on attaque directement au vin... Le pisco est (désespérément) banni des bars argentins mais vous pourrez tout de même vous rattraper avec une caipirinha (jus de citron vert, glace pillée, sucre et cachaça, alcool brésilien heureusement reconnu en Argentine).

Et enfin, abordons les bières : bien évidement, il y a les grosses marques internationales qui sont d’un intérêt très mineur mais on trouve aussi des bières artisanales, déclinées en blanche, blonde, rousse ou même en stout. Elles sont très bonnes, même la blonde avait du goût ! Mais, comme nous préférons le vin à la bière et que le Chili et l’Argentine sont deux pays producteurs de bons vins, nous n’avons fait l’expérience de la bière qu’un soir (et bien que la bière était bonne, nous avons un peu regretté de ne pas avoir pris un verre de malbec car la viande qui nous a été servie était excellente). Et si vous êtes en manque de bulles, commandez de l’"aqua con gas" avec un verre de vin !

Climat :

Que penser de la météo londonienne, début août ? Pas vraiment ensoleillée mais c’est quand même l’été, le soleil peut pointer son nez à tout instant et le mercure dépasser les 70 degrés ... Fahrenheit, bien évidemment !

Mais, pourquoi parler le Londres ? Parce que la capitale anglaise se situe par 51 ° de latitude nord, alors que Puerto Natales, le point le plus austral où nous sommes allés, se situe par 51 ° de latitude sud. La météo de cette ville ressemble donc, dans ses meilleurs moments, à celle de Londres ! Mais Puerto Natales, contrairement à Londres, ne jouit pas des eaux chaudes du Gulf Stream. Le sud du continent sud américain est arrosé par un gros courant océanique froid (car venu tout droit du Pacifique sud, en longeant l’Antarctique) qui se divise en deux : à l’ouest, côté Pacifique, le courant de Humboldt capable de ramener des eaux froides jusqu’à l’équateur (archipel des Galapagos), et au sud, le courant du cap Horn remontant ensuite le long de la côte orientale de l’Argentine sous le nom de courant des Falklands (ou Malouines, terme certainement préféré par les argentins ; oups, désolé d’avoir parlé de Londres). Il fait donc plus froid au sud de la Patagonie qu’en Angleterre, malgré leurs latitudes similaires !

Mais, c’est pourtant ce climat froid et humide qui fait tout l’intérêt du voyage ! Avec les sommets patagoniques à 3.000 mètres qui accrochent les nuages chargés d’humidité venant du pacifique, on se retrouve alors avec de la neige qui s’accumulent, en couche épaisse, et qui forme des glaciers, des beaux et grands glaciers qui composent la troisième calotte glacière du monde (après l’Antarctique et le Groenland) !

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