Gastronomie : (suite)

A Puerto Iguazú, on nous avait recommandé de manger du surubi (un poisson d’eau douce, une sorte de poisson chat) avec une sauce au vin blanc (ou une sauce au roquefort, avec un verre de Malbec). Ca prouve que les argentions savent aussi cuisiner le poisson car c’était excellent, le filet était grillé comme il faut, accompagné d’une sauce au vin blanc délicieuse ! A noter qu’on trouve sur la carte des restaurants de Puerto Iguazú, du pacu, un poisson herbivore qui, pourtant d’après la rumeur (certainement lancée par Mr JF Copé, grand pourfendeur médiatique de la pilosité) mangerait les testicules des baigneurs (mais vous pouvez vous baigner sans maillot, à condition de vous épiler comme le préconise Mr JF Copé qui ne supporte les poils ; c'est bien de ça que parle Mr JF Copé ? De l'épilation intégrale ? ). Nous ne savons pas quel goût a ce poisson car nous n’en avons pas mangé, alors pourquoi en parler ?

Autre plat où les argentins excellent, (presque) autant que les italiens : les pâtes avec une cuisson "al dente" parfaite (disons, un poil en dessous de ce que l’on peut manger en Italie). L’avantage d’un plat de pâte, c’est que c’est moins cher d’un plat de viande et que ça change de la viande tout en étant certain de faire un bon repas (avec un bon verre de Malbec ou de sauvignon blanc). A goûter : les sorrentinos, une sorte de gros raviolis.

Pour le dessert, il y a la confiture de lait, le "dulce de leche", qui se retrouve dans la presque totalité des desserts argentins. Le dessert le plus typique que l’on trouve dans chaque restaurant argentin est le flan aux œufs (dit flan de la maison) avec du "dulce de leche". Attention : les desserts sont généralement énormes, mais en commander un pour deux est une pratique très courante ! Au fait, goûtez aux alfajores, des petits gâteaux fourrés au "dulce de leche" !

Par contre, attention au côté obscure de la cuisine argentine, c’est à dire la pizza ! Pâte épaisse, énorme quantité de fromage par dessus... Mais ce n’est pas cher, bien nourrissant et pas trop mauvais tout de même pour manger sur le pouce ! D’ailleurs, pour manger sur le pouce, nous recommandons plutôt les empanadas (de carne o de pollo) : une sorte de chausson fourré à la viande ou au poulet, légumes, etc... Avant (en 1991), ils étaient souvent frits (donc assez gras) mais ceux que nous avons mangé cette année, étaient cuits au four (un peu plus secs mais meilleurs quand même).

A noter qu’au supermarché en Argentine (El Calafate), on trouve de bons produits pour se préparer un sandwich (même sans connaître, nous avons eu la chance de tomber, au hasard, sur des produits qui nous ont largement satisfaits) : bons pains de mie, bon jambon cru comme on a l’habitude de trouver au supermarché dans le sud-ouest de la France ou en Catalogne (enfin, chez nous)...

Par contre, au Chili, ça se gâte :

Produit à base de résidus de l’industrie
agro-alimentaire chilienne...

Bref, c’était une catastrophe ! Au supermarché à Puerto Natales, nous n’avons eu le choix qu’entre ces saucissons en plastique ou du pâté infâme emballé dans une boîte en plastique comme le beurre en France (mais ce n’était que de la graisse, avec de la farine et un truc chimique pour donner un goût soi-disant jambon). Même le peu ragoûtant pâté Hénaff fait figure honorable face aux "trucs" que nous avions trouvés pour mettre entre deux tranches de "pain" (même si ce terme est erroné pour qualifier l’amalgame d’eau et de farine passé au four). Et dire que les douanes chiliennes interdisent l’accès a presque toute forme de vraie nourriture venant de l’extérieur...