Le "lago Argentino"... C'est passé si vite !

Mercredi 19 février : Dernier bife de chorizo !

Après le petit-déjeuner et le paiement de la note de restaurant (en dollars), nous attendons l'heure du transfert dans la chambre avant de nous rendre compte que nous serons mieux dehors, sur les transats de la piscine (aux moustiques près). A 11h20, le réceptionniste vient nous chercher à la piscine, notre chauffeur pour le transfert à l'aéroport est arrivé (bien en avance par rapport à l'heure qu'on nous avait communiqué hier). Ce chauffeur, bien que sympathique, manque un peu d'imagination : et oui, nous sommes allés en Patagonie pour randonner, à pied, sans quad ou autre moyen de locomotion motorisé ! Et non, ce soir, nous n'irons pas voir un spectacle de Tango (pour touriste) ! Anne-Marie a pourtant eu le choix entre aller voir un spectacle de Tango, ou retourner manger à la Cabrera un bon "bife de chorizo" ! Pour une carnivore, la réponse était toute trouvée et elle a réservé la veille par internet une table à la Cabrera !

Après l'enregistrement (au fait, seul l'hôtel Pop nous avait imprimé les cartes d’embarquement pendant le voyage), nous passons manger des empanadas (jambon/fromage et poulet) à la cafeteria de l'aéroport et nous attendons ensuite notre vol qui est annoncé avec une heure de retard (les bagages sont restés tout ce temps au bord du taxiway au plein soleil).

Nous profitons de l’embarquement d'un vol précédent pour passer le contrôle de sécurité qui est toujours aussi light (bien que n'ayant pas bippé sous le portique de sécurité, Christophe se fait palper car il avait les poches pleins de mouchoirs à cause de sa crève). Dans la salle de pré-embarquement, nous nous asseyons devant une fenêtre donnant sur la piste, pour voir notre avion se poser, en retard.

Nous avions un peu peur pour l'embarquement car une longue file d'attente s'est formée devant les portes de la salle mais 5 minutes avant le début de l'embarquement, une hôtesse vient poser deux panneaux pour matérialiser deux files d'attente : une pour les rangées une à quatorze et l'autre pour le fond de l'appareil. Les passagers se répartissent alors dans les files adéquates et l'embarquement s'effectuent rapidement : les familles avec enfant en premier, puis le fond de l'appareil avant de finir par les rangées une à quatorze (les allemands pourraient en prendre de la graine, ça devrait leur plaire plusieurs files d'attente ). S’en suit un vol sans problème avec distribution de la traditionnelle boîte de petit gâteaux et d’une boisson, même si Anne-Marie demande un verre de coca et un café qui lui seront servis sans problème.

A l'aéroport national de Buenos Aires, nous récupérons nos deux sacs sur le tapis de livraison et nous dirigeons vers le guichet de "Manuel Tienda León", situé dans le hall de livraison des bagages. Quant Anne-Marie remet le bon d'échange à l'employé, il semble septique et nous dit alors de passer l'autre côté, dans le hall d'arrivée où il y a plein de monde qui attend devant le guichet. Heureusement, l'employé s'est tout de même occupé de nous et un chauffeur arrive rapidement. Pour la première fois à Buenos Aires, nous avons l'impression d'aller directement, sans détour, à l'hôtel car le chauffeur sait utiliser son GPS. L'accueil à l'hôtel est toujours aussi sympathique et nous récupérons la chambre qui est devenue la nôtre : la n° 407 ! On se croirait presque à la maison, dans notre quartier que nous trouvons bien sympathique...

Après nous être installés, nous refaisons d'ailleurs une petite balade dans le quartier avec ses "factory outlet" de fringues de marques de luxe (comme par exemple la marque au crocodile). Nous remontons ensuite à la chambre prendre une douche et surfer un peu sur internet.