Lundi 17 février : (suite)
Après le passage inférieur, le guide nous amène au niveau des restaurants. Trois options sont possibles : self-service avec menu complet, sandwichs ou empanadas. Nous avons du temps libre devant nous car une partie du groupe va aller prendre sa douche sous les cascades (en gros semi-rigides à moteurs surpuissants) et ceux qui veulent rester secs (comme nous) ont rendez-vous bien plus tard pour la visite du passage inférieur. C'est un peu bête de rester dans ou devant un restaurant tout ce temps, alors que nous sommes à 100 mètres des plus belles chutes du monde ! Nous décidons donc de manger le plus rapidement possible pour profiter de plus de temps pour contempler les cascades. Ca sera donc empanadas, 4 de poulet et 4 de viande avec deux salades de fruit en dessert : 186 pesos en tout. Nous prenons quand-même le temps de manger tranquillement sur la terrasse à l'extérieur mais dès que nous avons fini de manger, nous rejoignons les passerelles du passage inférieur. Nous ne faisons que la moitié du circuit avant de faire demi-tour pour rejoindre le reste du groupe devant les restaurants. Notre guide semble surpris que nous ayons déjà fait le début du passage inférieur. Nous avons l'impression d'être pris pour des extra-terrestres mais pourtant, si nous avons fait 10.000 km, c'est bien pour voir ces chutes, par pour faire autre chose ?
Cette seconde fois, nous refaisons donc tout le passage inférieur qui mène jusqu'au pied du "salto Bossetti". Ca aurait été vraiment mieux de le faire ce matin d'un point de vue photographique mais l'emploi d'un filtre polariseur permet quand-même de s'en sortir pas trop mal. Cette fois, c'est certain : les chutes d'Iguaçu sont bien les plus belles chutes au monde ! Entre la "Garganta del Diablo" et toutes les chutes secondaires, le spectacle est vraiment fantastique. Après le "salto Bossetti", notre guide nous donne alors le choix : soit un rendez-vous à 15h30 pour rentrer avec le groupe ou soit on se débrouille par nous-mêmes en prenant les transports en commun pour rentrer à Puerto Iguazú. Nous choisissons évidemment la seconde solution car nous comptons retourner à la "Garganta del Diablo" pour profiter au maximum des chutes mais aussi du soleil qui sera dans le bon sens ce soir. Nous lui rendons donc le badge pour retrouver notre liberté (mais le guide a été très bien en nous laissant ce choix).
En remontant du "salto Bossetti", nous croisons quelques coatis qui se battent dans la forêt. Nous n'en avions vu aucun ce matin mais ils sont sortis des bois après le repas, pour récupérer des miettes des pique-niques. Comme il fait chaud (33 °C au moins), nous nous arrêtons alors quelques instants pour boire une coca bien frais au bar situé à la fin (ou le début) de la boucle du passage inférieur. Les coatis sont nombreux dans les parages, certains n'hésitent pas à passer très près de nous (moins de 20 cm des jambes) ou à monter sur les tables pour récupérer de la nourriture. Finalement, nous préférons voir les grosses araignées dans les branchages que ces coatis qui pourraient être dangereux. Mais, tant qu'à faire, ce sont les magnifiques morphos bleus qui virevoltent au dessus des passerelles que nous préférons, ainsi que les oiseaux, même si nous n'avons pas vu de toucan.
Nous reprenons ensuite le train pour la "Garganta del Diablo". Il y a encore beaucoup de monde sur la passerelle, dont de nombreux adorateurs d'eux-mêmes prenant des poses des plus surprenantes (dont le grand-écart...
). Mais le soleil est dans le bon sens et un arc en ciel s'est formé au fond de la gorge, c'est vraiment bien mieux que ce matin. La meilleure place pour prendre la chute en photo est spoliée par les photographes officiels du parc mais à 16h40, tout ce beau monde s'en va ! Nous ne sommes plus alors qu'une vingtaine de personnes sur la passerelle, pour profiter de la chute parfaitement éclairée par la lumière du soleil presque couchant. Le dernier train qui retourne à l'entrée du parc part à 17h30 mais nous préférons assurer en prenant le train de 17h00, ce qui ne pose aucun problème, en marchant de manière soutenue (nous redoublons alors tous ceux qui étaient partis bien avant mais qui, même jeunes, ne savent pas marcher).
De retour à l'entrée du parc, Christophe achète alors les tickets de bus (35 pesos par personne) et nous montons dans le bus qui est presque plein (il ne reste plus que deux places séparées mais ce n'est pas grave) et qui va partir. Nous descendons devant la station essence de l'avenue Cordoba et nous rentrons à pied à l'hôtel qui n'est vraiment pas loin de là. C'était une très bonne idée de ne pas rentrer à 15h30 avec l'excursion !