La "Garganta del Diablo"

Lundi 17 février : Garganta del Diablo !

À 7 heures du matin, nous descendons au restaurant de l'hôtel pour prendre le petit-déjeuner. Une fois assis à une table, la serveuse vient nous servir un verre de jus d'orange frais et nous allons nous servir au buffet de viennoiseries et de fruits frais (papaye, ananas). Le lit est petit mais le petit-déjeuner est plutôt bien !

A 7h25, précisément, nous montons dans le bus pour la visite des chutes d'Iguaçu. C'est alors le début du ramassage scolaire, ce qui prend un peu de temps car nous serons 47 touristes pour cette journée. Il y a 4 guides pour la visite : le guide officiel qui nous distribue des badges à son nom afin qu'il puisse reconnaître son cheptel et 3 guides moins officiels pour assurer la traduction dans différentes langues car il y a des argentins, des italiens, des anglais et des français et des belges (mais pas d'allemand). Nous avons perdu du temps avec le ramassage scolaire mais nous en regagnons largement car nous n'avons pas besoin de faire la queue pour acheter les tickets d'entrée au parc national, ni de faire la queue pour rentrer dans le parc.

Nous empruntons alors le sentier vert pour rejoindre la gare ferroviaire "Cataratas" où nous prenons le train (un train à voie étroite fonctionnant au gaz naturel que les argentins ont nommé train écologique) pour nous rendre à la gare "Garganta" d'où nous commençons véritablement cette journée de visite.

Le guide francophone nous conseille de monter à l'avant du train afin d'être les premiers à descendre pour nous permettre de foncer vers les passerelles menant à la "Garganta del Diablo". Ce choix de commencer par cette partie n'est pas photographiquement très judicieux (ça aurait été mieux de commencer par le passage inférieur, parfaitement éclairé le matin alors que la "Garganta del Diablo" est un peu en contre-jour) mais le guide nous semble quand-même de bons conseils pour éviter la foule (même s'il y avait beaucoup de monde quand-même sur les passerelles).

Soleil en contre-jour ou pas, quand nous arrivons au bout de la passerelle (en ayant un peu forcé le passage pour Christophe, il faut dire que certains n'avancent pas mais bloquent quand-même tout le passage), le spectacle est magnifique, exceptionnel... Les mots nous manquent ! Nous sommes à moins de 10 mètres de la chute principale du parc, là où 80 % des eaux du "rio Iguazú" (soit 2 ou 3 millions de litres) dévalent une marche de 90 mètres de haut ! C'est vraiment irréel. Parfois, le vent pousse vers nous le nuage d'eau qui remonte du fond de la gorge, c'est un peu moins amusant pour les appareils photo (le caméscope d'Anne-Marie nous fera un petit caprice). Après une heure de contemplation de cette merveille de la nature (certes un peu dénaturée par les barrages en amont qui réduisent le débit des eaux), nous retournons à 10h50 à la gare pour reprendre le train.

Nous descendons alors à la gare "Cataratas" pour emprunter le passage supérieur qui mène jusqu'à la chute "San Martin", la seconde cascade par importance des chutes d'Iguaçu. Il faut jouer sérieusement des coudes pour arriver à prendre des photos depuis la rambarde des passerelles surplombant les différentes cascades car chacun veut se prendre en photo devant les rambardes, même s'il n'y a plus qu'eux sur la photo sans qu'on soit capable de reconnaître l'arrière plan (les selfies, encore et toujours, ce culte de l'auto-personnalité devient insupportable).