Samedi 15 février : (suite)
Nous allons directement au comptoir d'enregistrement : pas de surcharge bagage, mais il faut payer une taxe d'aéroport ! Elle est indiquée à 38 pesos argentins dans le carnet de route de Korke mais elle est aujourd'hui à 76 pesos. Heureusement, nous pouvons la payer en dollars : 20 dollars pour nous deux (le taux de change et l’arrondi n’est pas en notre faveur...). Nous reprenons 1.000 pesos argentins à l'ATM car nous n'avons plus beaucoup de liquide (nous avions prévu de faire du change à la chocolaterie à El Calafate) et nous profitons d'avoir un peu de temps avant l'embarquement pour manger un "empanada de pollo" à la cafeteria de l'aéroport (ils sont bons). Nous décollons à l'heure et la météo nous permet de revoir une dernière fois le "lago Argentino" pendant le décollage. Le Fitz Roy est aussi là, se dressant majestueusement près du lac Viedma... Ces deux semaines sont passées bien vite !
Après la distribution de la boîte de petits gâteaux et les deux tournées de boisson, nous atterrissons à l'heure à l'aéroport international de Buenos Aires. Nos deux sacs arrivent rapidement sur le tapis de livraison et nous passons à l'agence "Manuel Tienda León" pour le transfert vers l'hôtel. Le chauffeur n'a pas de GPS et nous avons encore l'impression de faire de multiples détours dans les rues de Buenos Aires. A sa décharge, la circulation est difficile ce soir et quelques fêtes de quartier bloquent de grands axes à la circulation. Nous n'arrivons qu'à 20 heures à l'hôtel Pop où Le réceptionniste nous reconnaît. L'accueil est toujours aussi convivial et nous récupérons la même chambre, la n° 407. Demain matin, le petit-déjeuner nous sera amené directement à la chambre à 8h30 !
Pour le dîner, Christophe a envie de pâtes. Le réceptionniste nous conseille l'"Almacen Purista", là nous avions mangé le premier soir à Buenos Aires. Il n'y a personne dans la salle du restaurant qui est encore décorée pour la St Valentin (c'était hier). Nous choisissons des pâtes à l'arrabiata (très bonnes) avec une bouteille, entière, de malbec "Finca Gabriella", le vin du mois en promotion (très bon et d'un excellant rapport qualité prix). Et tant qu'à faire, nous prenons un dessert : semifreddo à la vanille avec des amandes grillées pour Anne-Marie et un "lemon champ" pour Christophe qui finira pompette (c'est une grande coupe à glace remplie de vin blanc mousseux, nommé champagne mais ça ne devait pas en être, avec du sorbet citron).
Météo de la journée :
Au sud, grandes éclaircies (quelques nuages), il ne faisait pas froid à 6 heures du matin dans les rues de Puerto Natales et il faisait chaud à El Calafate. A Buenos Aires, un peu plus nuageux mais bien plus chaud que dans le sud.
L'avion de Cristina à El Calafate...
Dimanche 16 février : Surubi & vino blanco
A 8 heures et demi, le téléphone sonne pour savoir si nous sommes prêts pour qu'on nous amène le petit-déjeuner qui arrive finalement un quart d'heure plus tard. A 10 heures du matin, nous sortons faire un tour dans les rues du quartier, jusqu'à l'avenue Corrientes où nous passons devant un bien joli immeuble et un mémorial, assez surprenant, pour un compositeur de Tango. Tous les magasins sont fermés, seuls les marchands de journaux et les boulangeries-pâtisseries sont ouverts. Anne-Marie ne peut s'empêcher de regarder les gâteaux dans les vitrines des pâtisseries, de gros gâteaux contenant tous du "dulce de leche" (rares sont les exceptions).
Quand nous redescendons à la réception de l'hôtel, quelques minutes avant 11 heures du matin, le chauffeur pour le transfert vers l'aéroport national est déjà là. Les argentins marquent un point de plus par rapport aux chiliens (tout en sachant que les argentins ont des dizaines de points d'avance pour leur gastronomie ; même si les chiliens comblent une partie de leur retard grâce au "pisco sour" ). Aujourd'hui, pas d'orage mais le "rio de la Plata" est quand-même tout boueux et bien agité !