Dimanche 22 septembre : Journée aéroportuaire !
Après une nuit pas spécialement confortable, à regarder des films ou à essayer de dormir un tant soi peu, le petit-déjeuner est servi juste avant l’atterrissage. A 9h40, nous sommes dans le hall de l’aérogare avec tous nos bagages... Nous aurions pu prendre le vol de 11h40 pour Mayotte comme le voulait Anne-Marie (mais si nous avions réservé ce vol, c’est certain qu’il aurait manqué un passager dans l’avion à Orly ou qu’une rayure aurait été découverte sur la carlingue de l’appareil ; c’est comme pour le taxi la veille, on ne prend pas de marge et le taxi arrive en retard... C’est la loi de l’emmerdement maximum, on n’y peut rien ).
Anne-Marie tente alors un passage par les bureaux d’Air Austral pour voir si nous ne pouvons pas changer de vol. Le début de la réponse était prometteur mais le verdict tombe malheureusement : nous avons des billets non échangeables (il aurait fallu débourser une centaine d’euros en plus, par billet) et il faudrait aussi obtenir une nouvelle réponse de la direction pour nos bagages "plongée" alors que nous sommes dimanche et que les bureaux de la direction sont fermés... Enfin, nous n’allons pas nous plaindre d’Air Austral : au moins, ils transportent gratuitement les bagages "plongée". Bref, il n’y a plus qu’à trouver un petit coin dans l’aéroport et attendre 7 heures. Il n‘y a même pas de consigne où nous pourrions laisser nos sacs, le temps d’aller faire une petite excursion à St Denis. Magnifique première journée de vacances, au programme exaltant, en perspective !
Nous découvrons donc les moindres recoins ouverts au public de l’aérogare : ses ascenseurs étroits (un chariot à bagage pas trop rempli et une seule personne arrive à y entrer, il nous faut prendre un second chariot monter à l’étage avec nos bagages), sa belle terrasse panoramique donnant sur les pistes et l’océan indien tout bleu, si proche, qui donne une envie folle d’aller s’y baigner (non, l’eau doit être très froide, 24 °C), son bar (où l’on trouve des samoussas et des petits bouchons, 4 euros la barquette de 10), sa cafeteria, son magasin où la tablette de chocolat Mascarin est à 5 euros (alors qu’elle est à 2 ou 3 euros en supermarché ; en plus, ils n‘ont même pas toute la gamme). L’aérogare est vraiment très fonctionnelle, il manque juste une consigne à bagage...
Vers 14 heures, nous prenons notre premier repas réunionnais : 10 bouchons et 20 samoussas (ou 19, il en manquait un dans le compte). Au moins, nous avons mangé local, nous n’avons pas loupé la journée. Autant dire que nous sommes les premiers à l’enregistrement ! Petit micmac pour un de nos sacs un peu large, à l’enregistrement, l’agent nous demande de le déposer au guichet "bagage hors format" mais là, on nous dit d’aller le déposer au guichet standard car il n’a pas une taille si hors format que ça. Bon, pas grave, ça nous a juste promené un peu, même si nous connaissions déjà ce recoin de l’aérogare. Au fait, après avoir enregistré nos sacs, l’agent a bien vérifié que nous avions une carte de plongeur, disons une carte plastifiée où il est inscrit "plongée" dessus (licence ou carte de niveau, peu importe).
Après avoir bu une première Cilaos, nous passons le contrôle de sécurité et nous attendons à nouveau dans la salle d’embarquement que nous n’avons pas encore explorée aujourd’hui. Anne-Marie ramène alors une tablette de chocolat blanc goyavier : elle n’était qu’à 3.80 euros en "duty free" ! Elle n’a pris qu’une seule tablette mais dans ce magasin, il y a toute la collection, que l’on peut acheter dans une petite valisette en carton. Au rayon alcool, nous découvrons des nouvelles bouteilles qui n’existaient pas en 2009 : des punchs aux fruits ! Il faudra en goûter au retour à la Réunion...
Enfin, nous embarquons dans le Boeing 737 d’Air Austral (il semble qu’il y ait 5 ou 6 cm de plus pour les jambes, par rapport au Boeing 777 d’Air France ; en plus, l’avion est au trois quart vide, le vol nous paraît donc plus confortable) à destination de Mayotte - Dzaoudzi. Après 2 heures de vol et un petit sandwich, nous atterrissons de nuit à Mayotte sur une piste toute courte. Le freinage est brusque ! L’aérogare est encore dans le noir, il semble minuscule. Un bus nous récupère à la descente de l’avion pour nous amener 100 mètres plus loin, devant une porte donnant directement dans la salle de livraison des bagages possédant tout de même un petit tapis tournant ! Nous récupérons rapidement nos bagages, passons la douane (ou devant le douanier en faction devant le porte de sortie de la salle) et nous voilà déjà en dehors de l’aérogare.