Balade (à pied) à Mayotte :
Nous n'en avons faite qu'une, sur Petite-Terre : le tour du lac Dziani en continuant par la crête jusqu'aux plages de Moya. C'est une petite balade mais il ne faut oublier de prendre de l'eau et un chapeau de soleil car à 10 heurs du matin, il faisait déjà très chaud (le sentier est aussi poussiéreux). Heureusement, la balade s’est finie par un bain sur une des plages de Moya. Cela dit, le lac Dziani est intéressant du fait de sa couleur verdâtre étrange mais le point de vue depuis le belvédère, au dessus des maars de Moya est époustouflant. C'est, pour nous, un des plus beaux paysages de Mayotte (mais nous n’avons pas fait l’ascension du mont Choungui), donc une balade à pied à faire absolument !
Randonnées à la Réunion :
Avant toute chose, il est important de noter que nous nous jugeons randonneur "à la journée" et non pas "grand" randonneur : nous sommes capables de randonner sur une journée, avec un sac à dos relativement léger, mais pas sur plusieurs jours avec un sac à dos rempli en conséquence. Il est aussi important de noter qu’avant de partir à la Réunion, nous avons profité de l’été pour faire quelques randonnées dans les Pyrénées (et oui, nous avons la chance d’habiter à Toulouse) en commençant par un dénivelé faible, moins de 300 mètres, et en finissant par une randonnée avec plus de 1.000 mètres de dénivelé positif cumulé. A ce propos, il est bon de savoir qu’une randonnée dans les Pyrénées est souvent plus difficile qu’une randonnée, avec le même dénivelé, à la Réunion : du fait de la verticalité des remparts des cirques réunionnais, la distance à parcourir est souvent moindre !
La première randonnée que nous avait faite à la Réunion est celle qui relie le Trou de Fer depuis Hell Bourg : elle n’est pas si difficile que ça ! Le début de la randonnée grimpe sec le long du rempart mais le point de vue en arrivant au gîte de Bélouve offre une très belle récompense après tous ces efforts. Ensuite, le dénivelé pour rejoindre le Trou de Fer est faible (mais ça redescend de 300 mètres quand-même). Prenez la piste au lieu du sentier pour rejoindre le belvédère car le sentier n'est vraiment pas très pratique avec de nombreuses racines au travers du chemin et quelques arbres couchés où il faut passer sous les troncs (beaucoup d'efforts pour rien, on s'épuise inutilement). Bien évidemment, la vue sur la grande cascade du Trou de Fer est exceptionnelle : la cascade de 300 mètres de haut fait toute petite en bas !
Pensez à partir très tôt le matin pour éviter que les nuages gâchent la vue, aussi bien sur le cirque de Salazie que sur le Trou de Fer (mais, il y a des journées où les nuages sont paresseux et d’autres où les nuages sont là dès le petit matin).
Le lendemain, nous sommes partis de Grand-Îlet (au niveau de l’aire de pique-nique située à côté du pont, avant Grand-Îlet) pour grimper au sommet du piton d'Anchaing (le début de cette randonnée n’est pas balisé, il faut bien suivre l’itinéraire sur une carte de randonnée). Le spectacle, offert depuis les différents points de vue du sommet, est extraordinaire (vue 360 °, ou presque, sur tout le cirque de Salazie) mais pour y arriver, il faut emprunter un (parfois très) étroit sentier avec d'un côté la falaise et de l'autre le vide (caché par la végétation). Notez que juste avant d’arriver au sommet, il y a un très court passage avec le vide de chaque côté (toujours caché par la végétation). Inutile de dire qu'en cas de pluie, le sentier est extrêmement dangereux !
Nous avons ensuite rejoint La Nouvelle depuis le col de Bœufs : les doigts dans le nez, ça ne fait que descendre (ou presque, il y a un dénivelé positif de moins de 100 mètres) ! Le sentier, bien entretenu, traverse l’exceptionnelle plaine des Tamarins, avant de surplomber le village de La Nouvelle qui est donc le village de Mafate le plus accessible. L’après-midi, nous avons enchaîné avec une petite randonnée pour rejoindre la plaine aux Sables (attention, ce n’est pas la plaine des Sables qui, elle, est située près du volcan). Autant le dire, l’intérêt de cette plaine est mineur (même si c’est assez étonnant de trouver une étendue, toute plate, dépourvue de végétation au milieu du cirque du Mafate). Et pour finir, le lendemain matin, après une nuit passée à La Nouvelle, nous sommes remontés au col de Bœufs par le même chemin que la veille, ce qui se fait facilement. Nous n’avons donc eu à porter dans nos sacs à dos que le minimum pour cette petite expédition sur 1 jour et demi (T-shirt pour la nuit, brosse à dent, dentifrice et flacon gel douche presque vide ; ne pas oublier une polaire car il fait relativement froid dès que le soleil se couche, mais cette polaire est toujours avec nous, même pour une randonnée à la journée). La voiture est restée la nuit au parking payant et surveillé du col des Bœufs.
Au fait, bien évidemment, les randonnées sont décrites en détail (temps, dénivelé et altitude mesurés au GPS) dans le récit du voyage.