Tourisme à la Réunion :
Le paradis pour les randonneurs : le parc national des hauts est classé au patrimoine mondial de l’humanité, ce n’est pas pour rien ! De toute façon, ça fait la quatrième fois que nous allons à la Réunion, ce n’est pas pour rien non plus : des paysages époustouflants, une cuisine délicieuse que l’on peut déguster dans des petits restaurants très sympathiques (comme l’"Auberge du Relais" à St Leu), des hébergements relativement bon marché pour un très bon niveau de prestation, etc... Il n’y a guère que le prix du billet d’avion et les 11 heures d’avion pour nous dissuader d’y retourner plus souvent.
Par contre, on ne le répétera jamais assez, l’île de la Réunion est l’île où il faut se lever tôt, voir même très, très tôt, pour en découvrir les beautés avant que les nuages recouvrent les hauts (ce qui arrive assez souvent dès la fin de matinée). Amateurs de grasse matinée, passez votre chemin ! Si jamais, nous lisons encore une fois un commentaire négatif sur l’île de la Réunion (sauf pour la zone de St Gilles les Bains car cette station balnéaire n’est pas située sur l’île de la Réunion, n’est-ce pas ?), l’auteur de ce commentaire devra faire attention à sa gueule à la récré !!! Tenez-le pour dis ! Non mais alors, il y en a marre de ces français qui rouspètent toujours pour des broutilles...
Quant au risque requin : au Maïdo, au col des Bœufs ou au pas de Bellecombe, il est nul ! Oui, il est bien totalement nul, on n’a jamais vu un requin à plus de 2.000 d’altitude et c’est bien à ces endroits-là qu’il faut être sur l’île, pas sur la plage de St Gilles les Bains ! Les principaux attraits de l’île sont sur les hauts (où il faut se rendre tôt dans la matinée), vous avez compris maintenant ? S’il y a encore un touriste qui se fait bouffer par un requin, on ne pourra pas dire que c’est de notre faute ! (Par contre, si la station balnéaire métropolitaine de St Gilles les Bains périclite, là, peut-être que nous ne serons pas totalement étranger à l’affaire).
Au fait, la réserve marine n’y est pour rien quant aux attaques de requin (les premières attaques inquiétantes de requins sont arrivées peu de temps après la création de la réserve marine, mais justement bien trop tôt pour que ce soit du à la réserve car il faut plus de 10 ans pour que les effets d’une réserve marine se fassent ressentir sur la faune sous-marine). Si la réserve marine venaient à être démantelée, les fonds sous-marins réunionnais risqueraient alors de ressembler à ceux de la Martinique qui sont, à notre avis, sur-pêchés (nous avons décidé d’y retourner plonger moins souvent, pour privilégier Mayotte), avec le risque à terme de ne plus avoir assez de faune pour attirer les plongeurs, ni assez de ressources pour les pêcheurs, ce qui induiraient la suppression d’emplois dans ces deux secteurs. Si le but de supprimer la réserve marine est d’essayer de se débarrasser des requins pour faire revenir les surfeurs sur l’île, il n’y qu’à mettre en place un programme d’échange des planches de surf contre des paires de chaussures de randonnée ! Et tous ces touristes randonneurs, il faudra bien leur donner à manger, par exemple du poisson pêché en dehors de la réserve mais qui aura pu se développer dans la réserve, CQFD !
Pour information, entre 1980 & 2004 (nous n’avons pas les chiffres après 2004), seulement 4 plongeurs "bouteille se font fait attaquer par des requins à la Réunion. Nos petites bulles d’air ne les font donc pas totalement s’enfuir mais le risque de se faire attaquer par un requin en plongée est donc extrêmement minime (tant qu’on ne leur donne pas à manger, la chance d’en voir un en plongée n’est déjà pas importante, alors pour que cette chance devienne un risque de se faire attaquer, c’est encore plus rare). D’après quelques informations trouvées sur internet à propos de ces attaques de plongeurs par des requins à la Réunion, il s’agirait de plongeurs professionnels, plongeant seul sur un chantier, donc, on peut l’imaginer, dans des eaux pas forcément très transparentes, ce qui n’est pas le cas du plongeur loisir qui plonge, au moins en binôme, pour observer la faune dans des eaux les plus transparentes possibles.