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MAYOTTE & REUNION du 21 septembre au 12 octobre 2013
Voyage du 21 septembre au 12 octobre 2013
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Insécurité à Mayotte :

"J’ai pourtant vécu dans les pires banlieues de France, jamais dans ma vie je ne me suis senti autant en insécurité qu’à Mayotte." : voilà ce que l’on peut lire sur internet à propos de Mayotte (en date de juillet 2012) ! Ca fait froid dans le dos !!! Agression sur les plages par des bandes de jeunes, sur les sentiers de randonnée, vols à répétition... A la lecture de certains commentaires sur internet, Mayotte ressemble à un véritable pays en guerre où le larcin n’est plus que la seule façon de vivre ! Il faut avouer que ces commentaires sont réellement flippants et que nous nous sommes posés beaucoup de questions (alors que nous avons quand-même visité pas mal de pays, pas toujours forcément très sûrs) avant de prendre les billets d’avion pour Mayotte. Heureusement, nous avons aussi lu quelques commentaires positifs !

Alors qu’en est-il en vrai ? Sur l‘île, nous avons croisé un gendarme pour qui l’insécurité n’est pas catastrophique car il n’y a pas d’arme sur l’île, ce qui, avouons-le, est le plus important (les personnes qui pensent autrement, n’ont certainement jamais été mis en joue avec une Kalachnikov aux abords d’un placier d’orpaillage en Guyane française). D’après ce gendarme, il y a bien quelques vols qu’il a qualifiés d’alimentaires mais rien de grave en soit. Pourtant, nous avons aussi croisé un couple de métros qui venaient de se faire cabrioler et nous savons que c’est très traumatisant de se faire voler des affaires (nous avons déjà été cambriolé en métropole, nous savons de quoi il en retourne). Mais de là, à considérer l’île comme un coupe-gorge, c’est peut-être aller trop loin ?

Quelqu’un, rencontré dans un club de plongée, nous a raconté qu’une mahoraise, travaillant au tribunal, lui a dit que ce sont les instituteurs et les professeurs en "expatriation" sur l’île qui tiennent ces propos disproportionnés au sujet de l’insécurité à Mayotte, alors qu’ils sont les premiers à renouveler leurs contrats sur l’île. Et cela, afin de dissuader leurs collègues de venir sur l’île et ainsi maintenir à un niveau important leur prime d’éloignement (ou de vie chère, peu importe son nom exact) ! C’est assez plausible comme explication mais on va dire que les personnes écrivant ces commentaires peu "honorifiques" sur internet, le font sous le coup de la colère, suite à un cambriolage...

Le risque de vol est avéré à Mayotte (surtout autour du quai de la barge à Mamoudzou, on voit bien "errer" quelques individus prêts à dérober un sac s’il est laissé sans surveillance) mais il ne semble pas plus important qu’ailleurs dans le monde. Sincèrement, nous pensons qu’il y autant de risque de se faire dépouiller à Toulouse qu’à Mayotte (risque qui dépend du quartier où l’on se trouve, bien évidement). Quoiqu’il en soit, nous n’avons eu aucun problème de vol car, comme partout sur la planète, nous avons suivi trois règles de base (qui sont bien évidement nécessaires mais en tout cas, pas suffisantes puisque le risque zéro n’existe pas) :

Bien fermer la chambre ou le bungalow à clef (on est sous les tropiques, pas au paradis où les voleurs n’existent pas).

Ne rien laisser dans la voiture (absolument rien de visible dans la voiture, mais aussi, dans la mesure du possible, rien dans le coffre, en tous cas, aucun objet de valeur ; d’ailleurs, pour éviter de se faire fracturer inutilement une portière, parfois, on ne fermait pas la voiture à clef).

Toujours garder une surveillance constante sur ses affaires dans un lieu public (comme un œil sur la valise photo sur le ponton de Mamoudzou ; private joke ;-)), et en particulier, ne pas laisser ses affaires sans surveillance sur la plage (nous sommes allés nager à tour de rôle ou nous avons demandé à une personne, jugée de confiance, de les surveiller).

Disons, qu’en plus, nous avons fait attention de ne pas fréquenter de plage complètement déserte (ce qui n’est pas très ennuyeux car la fréquentation des plages mahoraises ne ressemblent pas à celles de la côte d’azur au mois d’août). Mais c’était de manière à être complètement rassuré, car sincèrement, nous n’avons jamais ressenti la moindre insécurité ! Bien évidemment, ceci est notre ressenti après 12 jours de vacances passés sur l’île mais le témoignage du gendarme nous semble portant aller dans le même sens...

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