Vendredi 10 mai : (suite)

D'ailleurs, le menu du soir sera à peu près identique car nous retournons à l'"Enoteca Divin Ostilia". Nous commandons un plateau de charcuterie et fromage chacun (ça fait un peu trop) et une bouteille de vin rouge. La serveuse nous propose du Shiraz mais nous voudrions en goûter un autre, qui lui ressemble. Elle nous ramène alors une bouteille de "Sigillum Migrante" du Lazzio qui allait très bien avec la charcuterie. Nous prenons ensuite un dessert pour éponger un peu le vin : panacotta au coulis de fruit des bois pour Christophe et du chocolat fondu avec de la crème chantilly et des langues de chat pour Anne-Marie. Les desserts sont plutôt bons et finissent en beauté ce dernier repas romain !

Météo de la journée :
A 8h30, une timide éclaircie laisse passer quelques rayons de soleil qui éclairent furtivement le Colisée durant 40 secondes. Puis, ciel gris, très gris, désespérant ! Retour d'une très timide éclaircie vers midi, suivie de quelques gouttes de pluie... Grosse pluie le soir pendant que nous étions au restaurant.

Samedi 11 mai : Arrivederci Roma !

Première activité de la matinée : refaire les sacs ! Heureusement, en moins d’une heure, c’est presque fini. Le sac en soute a un peu pris de poids mais ça va, nous restons dans les marges (moins d'un kilo de dépassement). Nous en profitons donc pour faire notre dernier tour du Colisée (et prendre une photo de camion "Bibite", nous n’en avions pas fait) et remonter le long du forum romain, jusqu’au forum de César. Il y aurait tant des photos à faire, mais pas aujourd’hui car des nuages gris nous masquent encore le soleil. Il nous faudra donc revenir; mais pas dans 30 ans .

Nous retournons ensuite à la chambre finir de boucler notre sac et nous descendons en bas de l’immeuble où notre chauffeur nous attend déjà. Vingt minutes plus tard, sous un grand ciel bleu (ça fait enrager), nous sommes de retour à l’aéroport de Fiumicino où cette semaine romaine avait commencé. Nous avons quelques soucis avec l’enregistrement sur la borne automatique : elle ne veut pas nous placer l’un à côté de l’autre. A la dépose bagage, l’hôtesse nous indique qu’il y a un gros groupe dans l’avion et qu’elle ne peut pas nous changer les places. Tant pis, c’est la première fois depuis 18 ans que nous voyageons ensemble que nous allons être séparés dans l’avion (ça nous est arrivé une fois de ne pas être sur la même rangée, mais nous étions tout de même l’un derrière l’autre). Heureusement que ce n’est pas un vol transatlantique. Anne-Marie, assise à droite de l’appareil, ne voit donc rien de la Corse et de ses sommets enneigés, de l’île du Levant avec le rocher de la Gabinière, de l’île de Porquerolles, de la presqu’île de Giens, des îles du Frioul et du phare du Planier au large de Marseille. Les rivages exposés à l’ouest sont recouverts d’une large bande d’écume blanche, une grosse houle s’est formée sur la Méditerranée. Mais quand le printemps va-t-il arrivé ? Et dire qu’on doit plonger dans 15 jours à l’Estartit en Catalogne, il n’y a pas idée d’aller plonger en hiver au nord de la Méditerranée... En plus, en arrivant à Toulouse, il caille. Au moins à Rome, il pleuvait mais il faisait plus chaud.

Météo de la matinée :
Gris sur Rome (mais ça allait se lever) et grand bleu à l’aéroport de Fiumicino.

"La machine à écrire"