Vendredi 10 mai : (suite)
Dans un snack du quartier qui affiche ses origines napolitaines, nous trouvons de quoi grignoter : un truc en forme de boule fourré de lardons et de fromage et une sorte de calzone (mais avec une pâte levée) fourrée avec de la sauce tomate et du fromage. Anne-Marie se prend un dessert fait d'une pâte feuilletée et fourré à la crème (très bon).
Nous prenons alors la direction du cirque Massimo et nous continuons jusqu'à la "piazza della Bocca della Vérità", ce qui nous donne l'occasion de nous moquer un peu des touristes et de leur culte de la personnalité. Dans l'église "Santa Maria in Cosmedin", les touristes doivent payer 50 centimes d'euros pour poser la main dans la bouche de la sculpture. Les photos sont prises par un employé du lieu, avec l'appareil photo du touriste posant devant le masque de marbre. Nous passons ensuite au pied du temple d'Hercule Vainqueur avant de traverser le pont Palatin et de rentrer dans le Trastevere, c'est à dire le quartier de la bouffe à Rome. Ce n'est qu'une succession de petits restaurants et de petites épiceries aux vitrines alléchantes. Cela nous fait penser que nous n'avons croisé, dans nos randonnées urbaines romaines, qu'un seul "Mac Do" alors qu'en France, pays qui se proclame la référence en matière de gastronomie, il est difficile de parcourir 100 mètres dans une grande ville sans croiser plusieurs "Mac Do", "Quick", "KFC" ou autres dealers de frites comme les "Kebabs" (NDR : oui, j'ai une dent contre les frites ). On ne peut pas dire que les italiens soient forcément exemplaires en la matière (car, même s'ils sont les inventeurs du "slow food", il y a moyen de trouver des morceaux de pizza à peu près partout, ce qui est tout de même une sorte de "fast food") mais c'est quand même bien mieux qu'en France (surtout pour les petites épiceries). Le Trastevere est un quartier intéressant pour les restaurants mais loger dans ce quartier ne doit pas être une bonne idée à cause du bruit généré par les bars (au moins, au Colisée, c'est très tranquille le soir).
Nous ne tardons pas à arriver à la "piazza Santa Maria in Trastevere" et son église éponyme que nous visitons. La décoration du plafond de la nef centrale est très chargée, très dorée. En tous cas, elle ne laisse pas indifférent. Les mosaïques au dessus de l'autel sont superbes et bien mises en valeur par un éclairage qui se coupe ? Ah, il faut mettre 50 centimes dans la machine pour avoir 3 minutes d'éclairage. Quelqu'un d'autre s'en était chargé, nous avons eu le temps de prendre des photos, merci ce quelqu'un !
L'église "Santa Maria in Trastevere"
Nous rejoignons ensuite les rives du Tibre que nous traversons au pont Mazzini. Nous arrivons alors "piazza della Chiesa Nuova" et de là, nous retrouvons sans nous perdre et sans sortir la carte, la place Navona. Puisque nous sommes là, une petite glace ferait du bien (pas pour nous rafraîchir car le soleil est un peu absent) ? Direction la "gelateria del Teatro" ! Nous passons au pot à 4 euros : chocolat fort, fraise et pistache pour Christophe et chocolat doux, fraise et amande de Sicile pour Anne-Marie qui décroche le gros lot : la glace aux amandes est exquise ! Comme la "gelateria" est à 50 mètres des rives du Tibre, nous dégustons notre glace en face du "castel Sant'Angelo".
Nous retournons ensuite vers la place Navona et nous continuons jusqu'au Panthéon que nous visitons à nouveau (il pourrait au moins pleuvoir pour que nous puissions voir la pluie tomber au travers de l'oculus). Nous remontons ensuite la "via del Corso" pour revenir à la "machine à écrire". Les premières gouttes de pluie commencent à tomber et les vendeurs à la sauvette surgissent alors avec des ponchos et des parapluies (mais ils font comment ?). A quatre heures et demi, nous sommes de retour à la chambre pour nous reposer, les kilomètres de randonnée des derniers jours (encore environ 10 km aujourd'hui) se font bien ressentir dans les jambes (sans parler des ampoules aux pieds).
Nous trouvons tout de même assez de forces pour faire quelques dernières courses à la supérette du coin : le talon d'un prosciutto, un bon morceau de pecorino (que le charcutier nous met sous vide, nous lui avions dit que c'était notre dernière visite et que nous faisions quelques courses pour ramener un peu de Rome avec nous) et une bouteille de Shiraz du Lazzio !