Jeudi 9 mai : (suite)
La salade de poulpe qu'on avait aussi commandée, est heureusement plus digeste : les morceaux de poulpe sont fondants à souhait (avec des carottes râpées et des petits morceaux de céleri, ça allait bien). Après la première dose d'huile des artichauts, arrive alors la seconde dose : les gnocchis au pesto et palourdes d'Anne-Marie ont encore une dose d'huile acceptable mais les pâtes aux artichauts et bacon de Christophe baignent dans l'huile. Ce n'est pas vraiment mauvais (les portions sont généreuses et le prix très raisonnable : nous en aurons pour 55 euros en tout avec la demi-bouteille de vin) mais c'est trop gras, beaucoup trop gras, donc un peu écœurant !
Pour digérer toute cette huile, nous rejoignons ensuite la place Navona pour les photos de nuit (où plutôt crépusculaire, la nuit tombe à peine). Pour essayer de finir la journée sur une bonne note gastronomique, nous partons à la recherche de "gelateria del Teatro" (nous avons tout de même ouvert la carte pour ne pas perdre de temps à la chercher mais nous ne nous sommes pas perdus). Anne-Marie choisit trois parfums : chocolat noir, sabayon (au vin blanc) et pistache de Sicile. Christophe prend aussi un pot moyen (3 euros le pot) mais ne choisit que deux parfums : chocolat noir à l'orange et chocolat blanc qui se révèle excellant ! Ces glaces sont vraiment très bonnes (même si nous avons mangé de la meilleure glace à la pistache de Sicile, à Venise en 2008).
Nous rejoignons ensuite le Panthéon où nous trouvons de la place pour poser le pied photo mais à la fontaine de Trévi, cet exercice est impossible à faire : il y a trop de monde ! Heureusement, le boîtier accepte de monter en ISO sans que le bruit électronique se fasse trop ressentir sur la photo. Nous retournons à pied jusqu'à la "piazza Venezia" mais Anne-Marie a une envie très pressante qui n'attendra pas les 20 minutes (même pas) de marche qui nous séparent de la chambre. Nous prenons donc un taxi qui nous ramène en quelques minutes (6 euros). Nous avons quand-même fait 18 km de marche dans la journée : rien qu'avec les tours et les détours dans le forum romain et au mont Palatin, nous avons déjà fait environ 6 km de marche !
Météo de la journée :
Enfin du beau temps ! Quelques nuages vers 16 heures qui ne sont heureusement pas restés plus de 30 minutes. Nous avons pris quelques coups de soleil dans la journée !
Vendredi 10 mai : Grey’s monotony !
La haine : alors que les prévisions météo annonçaient du soleil, il fait tout gris ! De toute façon, nous n'avons pas le choix, c'est la dernière journée pour visiter le Colisée. Au moins, nous évitons la file d'attente avec nos "Roma Pass". Anne-Marie loue pour 6 euros un vidéo-guide, c'est à dire un i-pod muni qu'une application vidéo-guide : 15 minutes d'explications (un peu décevantes) complétées de longs extraits du film Spartacus avec Kirk Douglas. En visitant le premier étage, nous nous apercevons que nous ne pourrons pas visiter le 3ème étage, ni les souterrains, il aurait fallu prendre une visite guidée... Nous retournons donc au rez-de-chaussée pour voir si nous pouvons nous inscrire à une visite guidée mais il faudrait ressortir, ce que nous ne pouvons pas faire, tant pis ! Nous attendons un long moment dans le Colisée, espérant qu'une éclaircie laisse passer quelques rayons du soleil, en vain. Aujourd'hui, la partie la plus intéressante est donc le petit musée du premier étage avec les maquettes des machineries utilisées à l'époque pour faire sortir les animaux sauvages et les décors lors des jeux. Plus de 50.000 spectateurs pouvaient prendre place dans les gradins auxquels on accédait par une savante organisation d'escaliers (assez raides). Pour la petite histoire trafiquée par les chrétiens, il n'y a jamais eu de martyr donné en pâture aux fauves dans le Colisée ! On peut néanmoins saluer le fait que ce mythe a été inventé par le pape Benedicto XIV (non, pas l'allemand, un autre avant, au XVIIIème siècle) pour la bonne cause afin de préserver le Colisée du pillage (il était, entre autre, devenu une carrière de marbre pour construire les églises de Rome). A 11 heures et demi, après avoir fait et refait en long en large et en travers tous les endroits accessibles de cet immense monument, nous nous résignons à sortir du Colisée, la mort dans l'âme pour Christophe. La file d'attente est alors immense : elle démarre pratiquement au pied de l'arc de Constantin. Même s'il venait à faire beau, la longueur de cette queue serait prohibitive pour retenter une visite. Nous passons nous reposer un peu dans la chambre et à midi et demi, nous repartons en mode léger (avec un seul appareil photo car il fait gris).