Lundi 6 mai : (suite)
Il nous reste encore quelques forces pour faire un saut jusqu'à la place St Pierre (où nous découvrons que le Guide du Routard qui était dans le sac photo, est complètement trempé malgré la housse de pluie du sac). Mais comme il n'y a pas trop de monde aux contrôles de sécurité qui permettent d'entrer dans la basilique, nous nous lançons quand-même dans la visite. C'est haut, très haut, immense, même gigantesque ! Le baldaquin, du Bernin, de trente mètres de haut, fait tout petit sous la coupole de Michel-Ange, impressionnant ! Mais, comme c'est l'heure de la messe, nous ne pouvons pas nous en approcher (au fait, Le Bernin s'est-il inspiré des exploits du pape Alessandro VI qui organisa une partouze la nuit du 31 octobre 1501, fait historique réel, pour imaginer ce baldaquin ?). Anne-Marie se souvenait d'une grande colonne dorée mais il n'y en a point à l'horizon ! C'est comme pour les fontaines de la place Navona, notre mémoire nous joue parfois des tours pendables. Nous quittons ensuite la basilique pour rejoindre la station de métro "Ottaviano San Pietro", malgré l'heure de pointe. Nous avons tout de même fait 6 km de marche (ou de surplace) depuis que nous sommes sortis de cette station de métro, ce matin.
Ce soir, nous allons manger à la "Enoteca Divin Ostilia". La carte des vins est impressionnante : un gros classeur (avec tout le descriptif des vins proposés) pour les vins blancs et un autre gros classeur pour les vins rouges. Nous ne savons pas lequel choisir. Nous prenons donc du vin au verre, en commençant par du vin blanc (du sauvignon, pas mauvais du tout). En entrée, nous commandons un grand plateau de charcuteries et fromages que nous grignotons en sirotant notre vin tout doucement. Avec les plats (risottos aux fruits de mers et gnocchis à la crème de lait de bufflonne, pas mauvais mais pas extraordinaires comme l'étaient les charcuteries), nous recommandons deux verres de vin, rouge cette fois (un vin du Piémont italien, assez fruité et très bon). Nous en avons pour 53 euros en tout (les verres de vin étaient à 5 euros, chaque, le plateau de charcuteries/fromages était à 16 euros, le risotto à 8 euro et les gnocchis à 9 euros, c'est assez bon marché), ce qui est assez raisonnable pour un repas bien arrosé. Nous retrouvons même assez de force pour faire les photos de nuit autour du Colisée (ce soir, les nuages ont presque disparu, pas certain que ce soit le cas les jours prochains).
Météo de la journée :
A 4 heures du matin, un gros orage éclate (éclairs, tonnerre, grosse pluie, très grosse pluie). Quand nous avons mis le nez dehors (par la fenêtre de la chambre), il ne pleuvait pas et nous distinguions même quelques coins de ciel bleu au travers des nuages. Mais dès que nous mettons les pieds dehors, nous prenons sur la tête les premières gouttes de pluie. Passage de grosses averses toute la matinée alors que nous faisons la queue pour entrer aux musées du Vatican. Retour de timides éclaircies en fin d’après-midi.
Mardi 7 mai : Plus près de toi, Bacchus !
En passant devant le Colisée, une belle éclaircie permet de faire une photo du Colisée et de l'arc de Constantin avec du ciel bleu. Par contre, quand nous arrivons place St Pierre, nous avons juste le temps de profiter des derniers rayons du soleil qui illumine la basilique. Au passage, puisque nous avons pris le métro pour nous rendre au Vatican, nous avons compris pourquoi les italiens font des progrès au tournoi des 6 nations de rugby : il n'y a qu'à voir comment certains confondent rame de métro et mêlée de rugby. Avant de quitter la place St Marc, nous regardons passer quelques groupes folkloriques en robe noire, calotte rose, et même quelques acteurs du "Nom de la Rose" de Jean-Jacques Annaud qui n'ont pas rendu leurs robes de bure au costumier du film. Ils ont pris pas mal de bide depuis le film. Ah, non ? Ce sont des vrais ? Et la bedaine rebondie sous la robe de bure aussi ? Il faut dire que quand on passe son temps à brasser de la bière dans une abbaye belge...
Nous descendons ensuite la "via della Conciliazone" en direction du "castel Sant'Angelo". Inutile de faire les vitrines des boutiques, il n'y a que des soutanes et des croix dans les magasins. Nous trouvons quand-même une librairie où acheter 6 cartes postales que nous comptons écrire dans la journée pour les poster à la poste vaticane (réputée plus rapide que la poste italienne). Au guichet du "castel Sant’Angelo", nous payons l'entrée avec la place restante du "Roma Pass" et nous commençons la visite par la rampe hélicoïdale qui monte à l'intérieur de l'ancien mausolée de l'empereur romain Hadrien jusqu'à la chambre funéraire. Nous visitons ensuite dans la galerie qui fait le tour de l'édifice avant de passer dans les appartements papaux.