Samedi 4 mai : (suite)

Avant d’aller nous coucher, nous refaisons un dernier tour du Colisée : à l’exception des vendeurs à la sauvette qui proposent des conneries luminescentes, il n’y a presque personne sur la place...

Météo de l'après-midi :
A midi, un léger voile recouvre le soleil mais à 16 heures, c’est grand ciel bleu ! 27 °C au thermomètre !

Dimanche 5 mai : Les 2 paires d’Hermaphrodite !

Nous avons fait sonner le réveil à 7h30 du matin mais le centre d’informations touristiques où nous comptons acheter les "Roma Pass" n’ouvre qu’à 9h30 du matin. Pour attendre, nous cherchons dans les environs un bar pour boire un café. Comme la veille pour les parts de pizza, Il faut d’abord aller payer à la caisse, avant de passer commande et être servi. Nous repartons avec un cappuccino et un chocolat chaud que nous allons boire sur un petit muret devant l’entrée du forum romain. Il se met alors à tomber les premières gouttes de pluie. Nous ne savons pas par quel tour de force ils font cela mais les vendeurs à la sauvette arrivent alors avec des parapluies et des ponchos en plastique. Mais heureusement, nous sommes bien équipés : nous avons les cirés et les chapeaux de pluie que nous avions achetés l’année dernière pour l’Irlande. La pluie ne nous pose donc pas vraiment de problème, sauf que sous la pluie, donc de gros nuages bien sombres, il n’y a pas assez de soleil pour les photos et ça, c’est vraiment dramatique ! Donc pour éviter de sombrer dans une profonde déprime, le programme de la journée sera : visites de musée, en commençant par le "palazzo Massimo alle Terme", proche de la gare Termini que nous comptons bien rejoindre en métro. Sauf que pour ça, il nous faut les "Roma Pass" et donc attendre 9h30. Nous nous abritons de la pluie sous un grand pin parasol devant le centre d’informations touristiques et à 9h28, Anne-Marie se rend compte qu’elle a oublié son caméscope dans la chambre (NDR : voilà, c’est dit )... No comment !

Donc, après avoir acheté les pass et ensuite être retourné à la chambre chercher le caméscope, nous sommes de retour au métro. En deux stations, nous arrivons à Termini et presque à côté de la gare, nous trouvons le "palazzo Massimo alle Terme". Il n’y a aucune queue au guichet. Nous utilisons alors nos "Roma Pass" pour payer l’entrée.

Après avoir passé nos sacs à dos au contrôle de sécurité (il y a un scanner à rayons X dans tous les musées), nous les déposons à la "guardaroba", les vestiaires, gratuits, dont sont équipés tous les musées italiens. Nous laissons aussi nos cirés à la "guarde-robe" pour visiter le musée confortablement. Nous commençons par le rez-de-chaussée : statues romaines en marbre ou en bronze de l’époque républicaine, impressionnantes de réalisme pour des œuvres qui ont été sculptées il y a plus de 2.000 ans (le regard est un peu vide tout de même ). Nous passons ensuite au sous-sol transformé en chambre forte avec une épaisse porte-blindée car il abrite une intéressante collection numismatique. Les yeux d’Anne-Marie brillent devant les pièces de monnaie en or (au premier étage, son regard était attiré par les bouclettes capillaires des statues masculines). Au deuxième étage, c’est la statue d’Aphrodite allongée qui intéresse Christophe... Ah ? Ce n’est pas Aphrodite mais Hermaphrodite : elle, ou il, possède un paire de seins mais aussi un pénis et une paire de testicules ! Ils en avaient de drôles de fantasmes, les romains. La pièce maîtresse de l’étage est, à notre sens, le sarcophage de Portonaccio : les bas-reliefs sculptés sur le sarcophage sont extraordinaires. De plus, la salle où est exposé le sarcophage, est tapissée de noir et l'éclairage est très bien pensé, les bas-reliefs sont vraiment bien mis en valeur ! Au troisième étage, ce sont les fresques de villas romaines qui ont été reconstituées. Il y a aussi des mosaïques d’une villa romaine qui était située le long du Tibre. C’est vraiment assez extraordinaire que toutes ces œuvres aient pu nous parvenir et que l’on ait la chance de les admirer aujourd’hui. Ce musée est vraiment extraordinaire. Nous y sommes restés deux heures qui sont vite passées !

Hermaphrodite !