Samedi 4 mai : (suite)
Depuis l’extérieur, nous avons l’impression qu’il y a énormément de gens à l’intérieur du Panthéon mais nous tentons quand-même la visite. Heureusement, ça reste respirable. L’intérieur du la coupole est gigantesque, c’est époustouflant ! Un trou au sommet de la coupole, l’oculus (Anne-Marie n’avait pas vu que c’était ouvert), laisse entrer un grand faisceau de lumière. Un gros brouhaha s’élève des visiteurs mais régulièrement, un message est diffusé par haut-parleurs "Chut ! Silenzio !", message plus bruyant que le brouhaha en lui-même qui se stoppe seulement pendant deux ou trois secondes après diffusion du chut !
Après la Panthéon, nous continuons jusqu’à la fontaine de Trévi. Il y a beaucoup de monde mais nous arrivons tout de même à nous glisser jusqu’au bord du bassin. L’objectif grand angle est l’arme absolue pour arriver à prendre en photo la fontaine dans son ensemble sans les centaines de touristes devant (là aussi, certaines poses photographiques défient l’imagination, même si la préférée des touristes est de se prendre en photo en jetant en arrière une pièce de monnaie dans la fontaine ; pour info, le haut de la fontaine commence à être à l’ombre, il ne faut donc pas passer trop tôt ou trop tard pour faire des photos de la fontaine). Nous ne restons pas trop longtemps devant la fontaine car toute cette foule massée sur les marches de la fontaine est assez oppressante. Anne-Marie se met alors à la recherche d’une "gelateria" recommandée par le Guide du Routard, située à proximité de la fontaine, mais sans succès (nous la trouverons dans la semaine : elle n’a aucune grande enseigne devant, ni grande vitrine, c’est juste une simple porte discrète qui permet d’accéder aux congélateurs, nous sommes passés plusieurs fois devant sans la voir).
Nous retournons alors vers la "via del Corso" pour remonter cette large avenue en direction du sud. Nous arrivons alors devant le "Vittoriano", monument emblématique de la ville qu’il domine avec ses grandes colonnades blanches ! Il a la forme d’une machine à écrire, si bien que nous le surnommons ainsi (c’est un point de repère facile à utiliser pour se diriger dans Rome). Nous montons les marches de ce monument qui mènent à une grande flamme gardée par deux militaires. Vini, Vidi et vite reparti, rien d’extraordinaire près du grand réchaud.
Par contre, sur la gauche de ce monument, il y a le forum de Trajan avec sa magnifique colonne toute sculptée de bas-reliefs et derrière le marché de Trajan, la "Torre delle Milizieune", une grande tour qui penche (que Christophe n’avait pas vue, 1 partout !). Nous longeons ce forum, puis les forums impériaux, pour revenir vers le Colisée, histoire d’en refaire un nouveau tour.
Après cette première randonnée urbaine d’un peu plus de 10 km de long, nous retournons à la chambre nous reposer un peu et surtout, nous débarrasser de nos sacs à dos. Nous passons faire quelques courses à la supérette la plus proche pour les petits-déjeuners avant de repartir vers le Colisée. Nous montons sur la colline en face de l’entrée du monument, histoire de faire quelques photos avec la belle lumière du soleil couchant (NDR : pas encore tout à fait couchant mais "avec la belle lumière du soleil" tout court, ça ne le faisant pas ). A 18h40, nous nous mettons à la recherche d’un restaurant dans le quartier : celui recommandé par le Guide du Routard ne semble pas encore ouvert et ceux ouverts font trop restaurants à touristes (forcément, les italiens semblent manger bien plus tard). Nous repassons alors devant celui que nous avait recommandé le loueur de la chambre, le "Ai 3 Saclani" où il n’y a encore personne : c’est normal, il n’ouvre qu’à 19 heures, c’est à dire dans quelques minutes. La carte a l’air plutôt bien, nous décidons d’attendre. Anne-Marie choisit des spaghettis all’amatriciana (sauce tomate épicée) au poisson et bacon et Christophe des pâtes aux courgettes, tomates cerises et crevettes. Nous faisons une folie en prenant une bouteille de vin blanc. Dans les restaurants en France, la moindre bouteille est maintenant dans les 20 euros. Sur la carte des vins, il y a bien des bouteilles à 15 euros mais ne les connaissant pas, nous demandons conseil à la serveuse qui nous recommande du "Kiké" de Sicile, à 30 euros... C’est-à-dire un peu plus que le prix de nos deux plats qui sont dans les 15 euros chacun. Cela dit nous ne regrettons pas, il est vraiment très bon (mais par la suite, nous avons découvert qu’on pouvait trouver de bons vins dans les 12 euros, en restaurant ou œnothèque). En dessert (mais, c’était superflu), Anne-Marie prend un tiramisu standard (café) et Christophe a un tiramisu aux fraises fraîches (et sans café). Nous avons fait un très bon repas mais l’addition n’est pas très légère (80 euros pour le vin, les deux plats de pâtes, les deux desserts et un expresso pour Anne-Marie). Ca ira pour cette fois
mais nous ferons attention demain quant au choix du restaurant !