Jeudi 7 février : (suite)
Nous nous arrêtons ensuite à Karpata, histoire d’aller voir comment était la mise à l’eau : sportive ! Nous attendons d’ailleurs qu’un couple se mette à l’eau pour voir. Le mec est réchauffé car il va plonger en maillot de bain, torse nu (alors qu’en fin de séjour, avec une combi intégrale de 3 mm, nous commencions à avoir froid après une heure de plongée). En attendant qu’ils se préparent, quelques iguanes viennent nous divertir : ils étaient temps, nous n’avions pas encore pu en prendre en photo. Pour en revenir à la mise à l’eau, en effet, ce n’est pas facile, surtout si on plonge avec des palmes chaussantes, donc sans bottillon !
Nous continuons ensuite vers Rincon avec ses ânes et en revenant vers Kralendijk, Christophe tourne à gauche pour suivre le panneau indiquant des gravures indiennes. 100 mètres après, plus aucune indication, juste des pierres peintes en bleu que Christophe suit par défaut. Sauf que quelques centaines de mètres plus loin, le chemin de terre est de plus en plus étroit et les cactus bordent le chemin avec leurs longues épines ! Aujourd’hui, ce n’est vraiment pas le jour pour essayer de crever un pneu : à la première occasion, Christophe fait demi-tour, tant pis pour les gravures indiennes.
En repassant à côté de la station essence, nous mettons les derniers 15 $US d’essence pour remettre le réservoir à moitié. A 15 heures nous nous garons devant le bureau du "Coco Palm" et une demi-heure plus tard, Marion nous fait entrer. Nous profitons un peu de la piscine avant d’aller prendre un dernier bain en mer à "Bachelor’s Beach" à 16 heures.
Iguanes à Karpata
Alors que nous barbotons tranquillement, nous voyons apparaître un masque de plongée à écouteurs (avec la tête d’un plongeur entre les écouteurs) puis un haut blanc avec une grosse dame à l’intérieur. Ce sont les plongeurs que nous avons vu se mettre à l’eau à "Oil slick Leap" : il y a un sacré courant aujourd’hui ! Mais comment a fait leur pick-up pour venir se garer au bord de la "plage" ? Ils déposent leurs blocs à l’arrière du pick-up et repartent aussitôt au volant, en combi toute mouillée (on s’étonne après que l’armature métallique des sièges soit toute rouillée). Ils partent certainement refaire une nouvelle plongée. Compte tenu qu’il faut une bonne demi-heure pour venir en voiture depuis "Oil slick Leap", plus le temps pour récupérer des nouveaux blocs et donc de dégréer les vides et de regréer les pleins, ils n’ont pas pu faire deux plongées d’une heure, même s’il faut avouer qu’ils ne perdent pas de temps à se déséquiper. Au mieux, ils ont fait une quarantaine de minutes sous l’eau. Dans ces conditions, on peut réellement faire 5 à 6 plongées par jour.
Nous retournons ensuite au "Coco Palm" pour nous rincer avec la douche de la piscine, nous habiller pour le retour avec les jean’s et dire au revoir. C’est bien fini cette fois ! Nous reviendrons dans 3 ou 4 ans, peut-être en novembre, saison où il n’y a pas de vent (et de vagues), saison pendant laquelle les plongées à l’est de l’île sont possibles.
Quand nous arrivons à l’aéroport, trois gouttes tombent sur le pare-brise, juste histoire de mettre un petit coup de stress : les sacs sont dans la benne du pick-up, ça ne serait vraiment pas cool que la pluie les mouille et qu’on se retrouve avec des kilos supplémentaires d’eau de pluie ! Heureusement, ce ne sont que trois gouttes, dès qu’Anne-Marie revient avec un chariot pour porter les sacs, il s’est arrêté de pleuvoir. L’hôtesse au comptoir d’embarquement est très aimable. Elle nous demande si nous avons aimé notre séjour et si nous reviendrons à Bonaire. Ah que oui ! Elle trouve sans problème notre dossier avec le supplément payé à l’avance pour le troisième bagage. Au moment de la pesée des sacs, nous avons juste une petite frayeur : le premier sac pèse 22,9 kg, parfait ! Horreur, le second affiche sur la balance 32 kg ! C’est juste que le premier sac est toujours à moitié sur la balance. Finalement, le second sac ne pèse que 22,8 kg et le troisième 23,2 kg (pas de souci pour 200 grammes de trop).