Mercredi 6 février : (suite)
Nous retournons ensuite en ville : il n’y aura pas de barbecue ce soir, Anne-Marie veut manger au restaurant ! Le marché en face du quai des navires de croisière est en train de plier bagage, les croisiéristes regagnent dans leur HLM mais ce n’est pas pour ça que les restaurants ont ouvert leurs portes. Certains ne doivent ouvrir le soir, qu’en fin de semaine. Nous finissons par choisir le restaurant péruvien, le "Plazita Limeña". La carte est assez alléchante : ceviche, parillada de viande ou de poisson, au tarif raisonnable. Nous aurions juste dû regarder la carte avant de commander le deux cocktails pour l’apéro car ils avaient du "pisco sour", cocktail typiquement péruvien ou chilien (les deux pays sont producteurs de pisco). Tant pis, mais le mojito et la "margarita frozen" (et non pas on the rocks) sont tout de même très bons. Nous commandons un parillada de viande pour deux (un grand steak, pas aussi épais qu’à l’argentin, une saucisse, une cuisse de poulet et des ribs de porc), servie avec des frites de pomme de terre, des bananes frites et de la salade. C’est très bon et suffisamment copieux. 53 $US le repas, nous laissons 60 $US avec le service ! A noter que le restaurant fournit (gratuitement) le répulsif anti-moustique à se pulvériser sur la peau (sous le toit en palmes du restaurant, les moustiques voraces de Bonaire sont à l’œuvre) !
Voilà, la dernière soirée à Bonaire vient de se finir, nous rentrons à l’appartement. Seuls les bottillons de plongée sont encore un peu humides à l’intérieur, tout le reste est sec. Demain matin, nous pourrons donc refaire sans problème les bagages et rendre l’appartement avant midi. Pour finir la soirée en regardant les photos de la journée, Christophe prépare deux "Tequicola", un cocktail de son inspiration du moment avec de la téquila, beaucoup de jus de citron et du coca-cola.
Météo de la journée :
Beau, quelques nuages, et beau coucher de soleil.
Jeudi 7 février : Fort courant nord - sud ?
Nous ne nous levons qu’à 8 heures du matin et après le petit déjeuner, nous nous attaquons aux bagages. A 10 heures, nous en avons terminé avec cette activité la plus déplaisante des vacances. Christophe se rappelle au dernier instant du petit disque dur de sauvegarde qu’il a planqué dans la cuisine. Nous laissons alors nos sacs dans la cuisine et nous partons en voiture en direction de "White Slave" pour faire des photos des pélicans qui pêchent dans ce coin. La technique de pêche est simple : décollage, petit vol pour repérer la proie et piqué, bec en avant ! Nous essayons de prendre une photo juste avant l’impact dans l’eau mais c’est loin d’être évident au 300 mm.
A 11 heures un quart, nous sommes de retour à l’appartement pour reprendre nos sacs et aller les déposer au bureau du "Coco Plam". Nous repartons ensuite au centre ville pour manger chez "Julian’s" : des escalopes de poulet grillées avec une sauce aux champignons sont au menu du "special". C’est donc notre dernier repas dans ce petit restaurant que nous recommandons fortement (de toute façon, c’est le seul qui est ouvert régulièrement ; puis, c'est simple mais bon). Aujourd’hui, pas de paquebot de croisière, tous les magasins ont fermé les portes pour la pause déjeuner.
Nous montons ensuite dans le nord refaire un dernier tour des sites de plongée qui vont nous manquer. A "Oil slick Leap", un groupe de 7 ou 8 plongeurs anglophones (certainement des américains) est en train de lentement se préparer pour plonger. Alors qu’il y a un ponton tout plat et une échelle pour la mise à l’eau, ils aiment la difficulté car la plupart saute du rocher avec un saut plus ou moins droit (voir la vidéo "mises à l’eau"). Un fait même un faux mouvement (et oui, les palmes ne sont pas aussi pratiques que des chaussons d’escalade) et tombe en arrière sur le rocher en s’abimant bien la main. Nous l’aidons à se relever mais nous avons bien ri : pourquoi faire compliqué si on peut faire simple ? Le saut droit à partir du rocher tout tordu devait faire plus viril. Un des plongeurs est équipé d’un masque avec des sortes écouteurs sur les oreilles : étrange ! Une grosse dame (si, si, il faut le dire) plonge avec un haut blanc (remarque qui paraît être sans importance, n’est-ce pas ?). La Go Pro est aussi de sortie, décidément... A 13h30, ils finissent par s’immerger. Nous, nous continuons vers le nord.