Mercredi 6 février : (suite)

Nous partons ensuite en direction de l’est de l’île, à Washikemba où d’après, Sylvie, c’est assez joli. En fait, nous avons l’impression de traverser une décharge, la lagune est presque à sec, ça ne sent pas très bon. Les promènes-touristes viennent pourttant faire visiter cette partie de l’île aux croisiéristes qui ont osé descendre de leur immeuble flottant. Celui qui est à quai aujourd’hui est vraiment gigantesque. Nous manquons même de nous arrêter au retour pour faire une photo depuis la forêt d’acacias et de cactus aux abords de Kralendijk : le navire est si haut qu’il dépasse largement les arbres alors que ce n’est pas le cas des bâtiments de la ville pourtant toute proche.

Après cette balade photographiquement infructueuse, nous décidons de suivre la dernière route en bitume de l’île que nous n’avons pas encore empruntée, celle qui passe derrière l’aéroport et qui rejoint "Lac Bay". Nous nous arrêtons quelques instants sur la plage de Sorobon pour faire quelques photos des véliplanchistes qui traversent la baie plus ou moins rapidement, et nous continuons ensuite vers le sud, histoire de faire quelques dernières photos de "Red Slave", de "White Slave" et des tas de sel.

Aujourd’hui, Anne-Marie veut manger du poisson. Elle aurait préférer aller manger le soir au restaurant mais Christophe a envie de faire un barbecue le soir, le dernier avant que l’été commence à pointer son nez en France. Nous cherchons donc un restaurant de poisson, enfin, un restaurant ouvert... Ils sont fermés malgré la présence de l’immense paquebot. Heureusement, "Julian’s" est ouvert et jackpot, le menu du jour propose du filet de mahi-mahi, c'est à dire de la daurade coryphène, donc du poisson ! Comme le snack n’a que quelques tables, nous pensions ne plus avoir de place mais avec la présence du paquebot, tous les magasins de souvenirs de la ville sont ouverts pendant le déjeuner, si bien qu’il n’y a personne au restaurant (mais le cuistot ne chôme pas car il prépare des plats à emporter). Le filet de mahi-mahi recouvert d’un trait de persillade est excellent. Avec la petite part de gâteau à la banane, le repas était très bon et d’un excellent rapport qualité prix (dans un autre restaurant, nous n’en n’aurions facilement eu pour le double, voir le triple).

Au passage, nous avons discuté avec la serveuse à propos des bateaux de croisière (aujourd’hui, c’est le "Grandeur of the Seas") : ils n’apportent aucune retombée pour les restaurants (les croisiéristes mangent à bord), très peu pour les taxis ou les promènes-touristes. Il y a juste les magasins de souvenir qui en profite un peu. D’ailleurs, ça se voit, dans la rue principale, les magasins de souvenirs ont sorti les étals pour vendre des petits moulins hollandais ou des petits sabots en porcelaine. Souvenirs de Bonaire car c’est écrit Bonaire dessus mais ce sont exactement les mêmes souvenirs "Made in China" que ceux que l’on trouve dans les magasins de souvenirs à Amsterdam. Anne-Marie cherche un T-shirt comme elle le fait à chaque voyage. Elle entre dans le magasin qui propose une promotion spéciale pour les passagers du "Grandeur of the Seas" : 3 T-shirts pour 30 $US, c'est-à-dire exactement la même promotion que pour le dernier paquebot mais aussi la même que les jours où il n’y a pas de navire de croisière (mais les patrons du magasin ont fait l’effort d’imprimer une feuille où est inscrit : "Welcome Grandeur of the Seas !"). Anne-Marie regarde mais n’achète rien : ce sont des T-shirt de mauvaise qualité, tout fin !

Nous retournons ensuite tamponner les carnets de plongée au "Yellow Submarine" où Anne-Marie se décide enfin pour un T-shirt avec juste le logo du club (sinon, il y avait des T-shirts avec les logos détournés de marques de bière mais non amateur de ces bibines, ça n’allait pas). Nous continuons ensuite vers le nord de l’île pour faire les photos des deux pierres jaunes qui nous manquaient, "Cliff" et "Bari Reef", et nous rentrons nous reposer un peu à l’appartement. A 4 heures un quart, nous partons à pied nous baigner à "Bachelor’s Beach". C’est bien agréable, même si nous avions parfois l’impression d’être seul et que, soudainement, un plongeur faisait surface à côté de nous ! Après 40 minutes de bain, nous rentrons nous doucher.

Nous avons encore quelques courses à faire pour le déjeuner de demain matin, nous n’avons plus de pain, ni de coca (mais il n’y a plus de plongée et ce n’est pas pour le petit déjeuner ? Le sevrage du coca, ça sera pour le retour à la maison ). En voiture, nous allons admirer le coucher du soleil à "Bachelor’s Beach" car Anne-Marie ne voulait pas marcher (200 mètres aller-retour de l'appartement).